INSTITUT DOCTEUR ANGELIQUE
(Saint Thomas d’Aquin)
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Institut privé de philosophie réaliste et
de théologie catholique
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DISSERTATIONS EN AUDIO ET EN VIDÉO
PHILOSOPHIE A L’USAGE DES CLASSES DE TERMINALE
I° Les
thématiques du programme de philosophie du baccalauréat en France
II° Plan de ces dissertations selon l’ordre de la
philosophie réaliste
6- Philosophie première – Métaphysique
1° Le sujet |
- La conscience |
2° La culture |
- Le langage |
3° La raison et le réel |
- Théorie et expérience |
4° La politique |
- La société |
5° La morale |
- La liberté |
INTRODUCTION : Ce qu’est la conscience morale, comparaison avec le sentiment de honte des animaux. Problématique : y a-t-il un aspect inné dans la conscience morale ?
THÈSE : Jean-Paul Sartre s’oppose à cela : pour lui, rien n’est inné. L’essence de l’homme va se construire après son existence, en fonction des conséquences des actes.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : La conscience morale s’apprend, il est vrai, par 1° l’éducation ; 2° l’expérience et 3° les peines extérieures, conséquences immanentes des actes mauvais. Mais ce n’est pas tout. La syndérèse, propriété de l’intelligence (Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Ia, q.79). Exemple des souffrances intérieures causées par la syndérèse blessée.
CONCLUSION : Y a-t-il un bien objectif et un mal objectif ?
INTRODUCTION : Actuellement, dans la jeunesse, l’amour est identifié à un sentiment. Pourtant, dans le vocabulaire grec, il y avait 4 mots pour signifier l’amour : eros, pathos, philia, Agape.
PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la psychologie à la mode actuellement, autour des deux concepts de « besoin » et de « désir ».
DEUXIÈME PARTIE : Recherche philosophique à partir de l’expérience : les 4 degrés dans l’amour humain. L’exemple de l’amour du couple, de sa naissance et de son devenir au cours d’une vie conjugale fidèle.
CONCLUSION : « Il n’y a pas d’amour. Il n’y a que des actes d’amour ». Le sentiment amoureux n’est, avec l’attirance physique, que l’occasion de la naissance de l’amour.
INTRODUCTION : Le scandale d’une chanson de JJ Goldman : Les enfoirés, « toute la vie ».
PREMIÈRE PARTIE : Le cœur de l’homme porte en lui le désir de l’impossible. Nul ne peut le nier.
ANTITHÈSE : Comment le désir de l’impossible a été source des plus grands malheurs, aussi bien en politique au XX° s. qu’en éthique : Le communisme, le bovarysme.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’utopie des jeunes et le réalisme des vieux doivent
marcher ensemble comme deux affectionnées. Le réalisme sans utopie conduit à
l’épuisement. L’espoir de l’impossible sans le réalisme des sages conduit au
fanatisme. C’est vrai en politique comme dans le couple.
CONCLUSION : L’espérance religieuse, opium du peuple ou nécessité vitale ?
INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le plan : les ravages écologique du désir humain. L’exemple de Tchernobyl.
PREMIÈRE PARTIE : Différence entre le désir animal (qui est clos) et le désir humain (qui est ouvert à cause de la vie spirituelle). Les trois sentiments du désir d’après le psychologue Jean Piajet : Valorisation, autonomie, sécurité. Différence entre bonheur et béatitude.
DEUXIÈME PARTIE : L’éthique et la sagesse, seules capables ensemble d’après Aristote de modérer ce désir de béatitude pour se contenter du désir du bonheur : l’éthique modère et la sagesse fait espérer la béatitude dans l’éternité. La réponse d’Aristote, de Bouddha et de Jésus Christ.
TROISIÈME PARTIE : « Le monde est assez grand pour les besoins de l’homme, mais pas assez pour sa convoitise. »
INTRODUCTION : Toute la recherche de l’Inde antique est dans cette question.
RÉPONSE HINDOUISTE : La réponse hindouiste et la mort nécessaire du désir. La voie de l’ascèse extrême.
RÉPONSE BOUDDHISTE : La réponse bouddhiste et la voie du juste milieu : un désir modéré et une absence de désir modérée, clef de la disparition des souffrances.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les quatre niveaux du désir de l’homme et la nécessité de les connaître et de ne pas les mépriser. Aristote : la vertu est dans le juste milieu. Application au désir de béatitude, qui se transforme en une acceptation du bonheur simple.
CONCLUSION : Voltaire, « Candide » : « Le bonheur est auprès de son arbre.
Il faut cultiver son jardin. ».
INTRODUCTION : Un sujet de métaphysique.
PREMIÈRE PARTIE : « Être » est ce qu’il y a de commun entre un atome, un caillou, un microbe, un homme. Distinction avec « vivre ». Au plan de l’être, on est ou on n’est pas : entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il n’y a pas de différence : ils sont.
DEUXIÈME PARTIE : « Être en acte », être dans sa perfection. A ce niveau, entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il y a une différence : l’un est en devenir, l’autre est en perfection.
TROISIÈME PARTIE : La personne humaine, l’être le plus parfait de l’univers visible. Comparaison avec l’être de l’animal. Le problème de la destruction des êtres, y compris la personne humaine.
CONCLUSION : Rien n’empêche que quelque part, dans ce qui est invisible de l’univers, existe un être plus parfait que la personne humaine.
INTRODUCTION : Nous nous contenterons de regarder la vie des peuples riches (Madame Bovary plutôt que l’homme en famine habitant le Sahel). Les peuples qui vivent dans le luxe matériel sont-ils condamnés à vivre cette citation au plan spirituel ?
PREMIÈRE PARTIE : Est-ce vrai pour tout homme, toute femme ? Non : cela ne concerne pas ceux qui vivent dans le présent (surtout les jeunes), et ceux qui vivent dans l’espoir d’un avenir. Cela concerne ceux qui vivent dans le passé ou dans un présent insensé, sans espoir pour le futur (de plus en plus quand on vieillit). Le roi Salomon et le livre de Qohelet. Le chemin étrange de l’humanisme sans espérance. Le livre de la Sagesse 2.
DEUXIÈME PARTIE : La cause profonde : Les 4 degrés de la vie pratique de l’homme et la famine du 4° degré (mystique) dans nos sociétés riches et matérialistes. Les 4 causes de l’angoisse.
CONCLUSION : Réponse à la question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps.
INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, difficile à traiter de manière réaliste à une époque où certains pensent que ce sont les mots qui font la pensée et la réalité. L’exemple du mot « race », du mot « aveugle »
PREMIÈRE PARTIE : La théorie réaliste de la réalité, de la connaissance, du langage articulé et de l’écrit. Les dégradations successives et fatales d’une étape à l’autre.
DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il des cas où le mot ne trahit pas la pensée ? Oui : dans l’art de la musique du mot, là où il n’y a pas de pensée mais juste un chant du son. Exemple de poésie de ce genre. Exemple : Baudelaire, la chevelure
CONCLUSION : Les deux yeux du hibou, symbole de la philosophie : humilité et sens critique.
INTRODUCTION : Nous parlons des beaux-arts, pas des arts utilitaires.
PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce qui spécifient les œuvres d’art ? Elles proviennent de l’inspiration d’un homme. Donc, en les comprenant, elles révèlent quelque chose de l’artiste.
DEUXIÈME PARTIE : Parmi les
immenses réalités du monde, quand on trouve une œuvre d’art sur une planète, on
y trouve leur auteur. L’exemple des Sondes Voyager. Les œuvres d’art sont plus
ou moins capables de profondeur selon qu’elles infèrent de l’être humain
(physique, psychologique, spirituel, mystique). Quelques exemples.
CONCLUSION : Mais, coupées de leurs auteurs vivants, les œuvres d’art peuvent devenir des lettres mortes. L’exemple des grottes préhistoriques.
INTRODUCTION : Nous parlons des beaux-arts produits de l’homme, pas des arts utilitaires. Il y aura aussi une recherche sur l’univers, à titre de création artistique.
ANTITHÈSE : La problématique de l’art abstrait, volontairement
sans signification. Paradoxalement, l’arrivée par ce biais d’un art élitiste,
plein d’intellectualisme. La fuite du public. Quelques exemples. L’art à public
restreint, boursoufflé d’intellectualisme (l’exemple du sketch des Inconnus).
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’origine de l’art : l’inspiration de l’auteur.
Mais l’œuvre en est coupée. Faut-il la retrouver ? Pas nécessairement :
Le choc d’une œuvre d’art est d’abord dans un ressenti, pas dans une analyse.
L’exemple du matin sur la montagne. Plus l’émotion suscitée est profonde, plus
le choc de la beauté est intense. L’intelligence doit y être touché, mais dans
un acte de contemplation simple.
TROISIÈME PARTIE : Le cas particulier des maths face à une démonstration
et de la science face au réel, pris comme « œuvre d’un Artiste ».
CONCLUSION : Retrouver un art pleinement humain, c’est-à-dire non abstrait de la sensibilité et de l’intelligence profonde.
INTRODUCTION : De quelle transformation parle-t-on ? Transformation de la vie pratique ou transformation de la nature humaine ? Un sujet qui ne peut se contenter du passé. Il doit s’engager dans la prospective.
THÈSE : La guerre 14, le smartphone montrent que le progrès
technique n’a fait jusqu’ici que conditionner la nature humaine. Les idéologies
n’y sont pas plus arrivées. L’exemple d’Auguste Conte et de la fin des
questions sur le sens. L’exemple de Mao et de l’unisexe.
ANTITHESE : La nature humaine sera changée : sur Internet, les annonces
apocalyptiques de l’homme au cerveau bionique : théorie du complot avec
les puces RFID. Les projets de Google (apprentissage des langues, de la
culture et des sciences) ne visent pas pour le moment la nature humaine.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les progrès de la génétique laissent envisager de
vrais changements de la nature humaine, impliquant le meilleur et le pire (la
prise en main de la liberté, la chimie du cerveau). Une seule chose est à
jamais inaccessible : le rêve de la vie éternelle.
CONCLUSION : Retrouver et respecter ce qui est pleinement humain, une personne libre, homme et femme, famille. Attentions aux apprentis sorciers.
INTRODUCTION : Un sujet polémique dans la laïcité française, que l’on confond souvent avec expulsion de ce sujet de la sphère publique.
PREMIÈRE PARTIE : La question de la sagesse, à l’origine de la philosophie (sophia). Elle est une dimension essentielle de l’homme. Elle ne peut échapper à la philosophie qui n’exclut aucune question.
DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il une réponse philosophique à cette question ? L’athéisme, l’agnosticisme et le déisme. Les voies ontologistes vers un créateur (Saint Anselme, Descartes). Les voies par la causalité efficiente (Frère Bogdanov, Oparine, Einstein). La voie par les NDE pour la question de la survie de l’âme.
TROISIÈME PARTIE : La philosophie face aux religions révélées et face aux croyances. Peut-elle en parler ? De l’existence de ces religions, oui. Du contenu de leur croyance est extérieur à son objet : non, sauf à titre d’intérêt culturel.
CONCLUSION : Attention au rejet de la question religieuse de la philosophie. Cette frustration provoque un retour de bâton violent par des croyances non rationnelles.
INTRODUCTION : Le statut de la croyance en philosophie réaliste : une opinion. Trois sortes de croyances : l’hypothèse non vérifiée, le témoignage non reproductible et la foi religieuse.
PREMIÈRE PARTIE : L’hypothèse scientifique non vérifiée. Nécessité de lui accorder une valeur et de la vérifier par l’expérimentation, jusqu’à acceptation ou réfutation. Exemple d’Einstein, de l’homéopathie.
DEUXIÈME PARTIE : Le témoignage non reproductible. L’exemple de l’arche de Noé et du monstre du Loch Ness. L’exemple des NDE.
TROISIÈME PARTIE : La foi religieuse. L’exemple du comportement de l’Eglise catholique avec les autres religions (Nostra Aetate). Le baiser du pape Jean-Paul II sur le Coran.
CONCLUSION : L’humilité devant le réel et le sens critique devant sa propre capacité de connaître sont les deux yeux du philosophe.
Traiter ce sujet en lien avec les sciences de la vie et de la terre et en lien avec la physique.
INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le plan.
PREMIÈRE PARTIE : Le sujet est-il bien posé ? La religion est-elle toujours croyance ou peut-elle être rationnelle ? Les sciences modernes sont-elle le seul moyen d’user de sa raison ?
DEUXIÈME PARTIE : Auguste Conte (1798-1857) a posé cette question
TROISIÈME PARTIE : Réponse à la question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps biologique et la science de son fonctionnement.
Autres auteurs cités : Igor et Grichka Bogdanoff nés en 1949, La Pensée de Dieu, (avec une postface de Luis Gonzalez-Mestres), éditions Grasset, Paris, juin 2012.
Stanley Miller, USA (1930-2007).
Alexandre Ivanovitch Oparine, Russie (1894-1980)
Ludwig Feuerbach (1804-1872), Allemagne, L'Essence du christianisme (das Wesen des Christenthums), Leipzig 1841
INTRODUCTION : Un sujet d’histoire de la philosophie, et non directement de
philosophie. Mais il implique une connaissance de la psychologie des peuples.
PREMIÈRE PARTIE : Cause : La libération de la pensée, de la vie, après les
guerres de religion. Comment la Renaissance est en même temps l’époque du plus
grand sectarisme des chrétiens.
DEUXIÈME PARTIE : Effet en 6 étapes
de laïcisation : 1° XVII° s, Le
rejet dans les élites libertines de l’esclavage de l’autorité cléricale ;
2° XVIII° s, La volonté de décider soi-même des dogmes (La FM écossaise) ;
3° Le déisme et l’exaltation de sa seule raison pour découvrir un Créateur ;
4° XIX° s, L’athéisme et le rejet de l’esclavage de l’existence d’un Dieu ;
5° XX°s, Les utopies du bonheur et le rejet de l’esclavage de l’existence d’une nature
humaine ; 6° XXI° s. La naissance de l’esclavage d’une vie privée de sens.
CONCLUSION : 7° étape prévisible ? L’homme est un animal religieux : XXI°
s, Le retour possible de la paix intérieure que donne l’espérance religieuse ?
INTRODUCTION : L’exemple de notre époque : « L’homme qui oublie l’histoire se condamne à la revivre ». Comment est-ce appliqué ?
PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce la partialité d’un historien ? Jean Sévilla pointe six manières actuelles de falsifier l’histoire : Anachronisme, manichéisme, amnésie sélective, mensonge par omission, hypermnésie, esprit réducteur. Il y en a bien d’autres.
DEUXIÈME PARTIE : Si cette objectivité est nécessaire, est-elle suffisante pour la vérité de l’histoire ? La qualité et la diversité des sources ; la méthode de collecte des sources (petite histoire, grande histoire, élites et peuple) ; L’humilité et le sens critique de l’historien.
CONCLUSION : L’histoire est une discipline fragile. Il suffit de mettre en avant tel évènement à la place de tel autre.
INTRODUCTION : « L’homme qui ne connaît pas l’histoire se condamne à la revivre. » (Monument des martyrs de Lyon).
ANTITHÈSE : Lorsque la connaissance de l’histoire ne guide qu’en apparence, accompagnée d’une idéologie orientée. L’exemple de la démocratie imposée par les armes, de l’immigration toujours une chance.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quel doit être le vrai guide de la politique : la prudence politique, qui est une vertu de l’intelligence. Elle prend alors conseil de tout : la culture historique et ses leçons ; des principes politiques ; la conscience morale universelle à titre d’éclairage ; la recherche d’une efficacité ; la connaissance des circonstances.
CONCLUSION : L’histoire est une science si fragile qu’elle devient facilement esclave des ambitions politiques du moment.
INTRODUCTION : La question est en fait : « Le plaisir
est-il le moteur de l’homme » puisque c’est l’humanité qui fait l’histoire.
THÈSE :
Seul Sigmund Freud analyse le comportement de l’homme en termes de plaisir
conscients ou inconscients. La vision Freudienne de l’histoire.
ANTITHÈSE : Karl
Marx voit un autre moteur unique : l’argent.
RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ : La complexité de l’homme et
ses quatre niveaux pratiques (besoins physiques, désirs psychologiques, choix
moraux, sens ultime de la vie). Tout cela influence les guerres, la paix et l’histoire
toute entière. Tout cela est évidemment porter par la recherche du bonheur.
CONCLUSION : Le moteur invisible
de l’Histoire : L’évolution pour les athées, la Providence pour les religieux.
INTRODUCTION : Crise actuelle de la philosophie en Terminale et en université.
PREMIÈRE PARTIE : Les divers sens du mot « philosophie »
Petite histoire de la philosophie, fondatrice des sens du mot : Elle fut sagesse chez les anciens, elle devint science avec Aristote, elle fut mise au service de la Révélation avec saint Albert le grand et Avicenne, avant de subir la crise des « professeurs/répétiteurs ». Elle subit la crise des idéologies après Descartes. Elle est aujourd’hui confondue avec l’histoire des systèmes de pensée.
DEUXIÈME PARTIE : Comment guérir la philosophie : Qu’elle redevienne science et sagesse. Qu’elle entre dans son âge adulte, à sa juste place vis-à-vis des sciences positives et sans se moquer des théologies révélées.
Conclusion : A partir de la LETTRE ENCYCLIQUE FIDES ET RATIO DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II : L’espoir d’une harmonie adulte entre Science moderne, philosophie et religions révélées, chacune dans son domaine.
INTRODUCTION : Le caractère subjectif du mot « Résister » : le résistant d’aujourd’hui est souvent le terroriste d’hier.
PREMIÈRE PARTIE : Situer ce sujet dans notre époque : Quelle est sa pensée dominante ?
« Apocalypse 13, 17 et nul ne
pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre
de son nom. »
DEUXIÈME PARTIE : En fonction de chaque sens du mot, la philosophie peut impliquer résistance ou soumission selon les époques.
1° Philosophie dans le sens étymologique « recherche du sens de cette vie ».
2° Philosophie dans le sens de Socrate : « rechercher la vérité par sa raison ».
3° Philosophie dans le sens idéologique : « exalter un système de pensée ».
TROISIÈME PARTIE : De nos jours, être philosophe implique une révolte face à la pensée unique et peut conduire au martyre ou à la victoire sur le conformisme.
INTRODUCTION : Notre époque, de plus en plus utilitaire, hésite à supprimer ce cours. Idem pour les cours de religion en Europe, au profit des sciences et des techniques qui prouvent leur efficacité immédiate.
PREMIÈRE PARTIE : L’être humain a-t-il changé selon la prophétie d’Auguste Comte, ne se nourrissant plus que du « comment ça marche » ?
DEUXIÈME PARTIE : Les quatre dimensions de la vie pratique de l’homme : travail et politique certes, mais surtout éthique et Sagesse. Que devient un homme sans éthique ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Les « humanités », fondement de notre civilisation.
TROISIÈME PARTIE : Aristote : « L’homme heureux dans sa vie a des amis et de la sagesse ».
Que
devient un homme sans la sagesse philosophique ?
OUVERTURE : Et les religions révélées ? Que penser du cours
de religion organisé partout dans le monde sauf en France ? Cette phrase
biblique est-elle périmée : « Deutéronome
8, 3 l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui
sort de la bouche de Yahvé. »
INTRODUCTION : On se bornera à la philosophie en Occident. En extrême Orient, on doit honorer Confucius (551 à 479 av. J.-C) et Bouddha. Tout dépend du sens qu’on donne au mot « philosophie ».
PREMIÈRE PARTIE : « Philosophie » au sens d’amour de la Sagesse : elle nait avec Homo Sapiens. Quelles preuves en a-t-on ? Qu’en est-il de l’homme de Neandertal ?
DEUXIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « raison
critique » : Hésiode (7° s. av JC).
TROISIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « science du réel » : Socrate (470-399 av JC), Platon (428-347 av. J.-C), Aristote (384-322 av. J.-C.).
QUATRIÈME PARTIE : D’autres revendications existent dont les philosophes du soupçon qui mettent la naissance de la philosophie avec Ludwig Feuerbach (1804-1872) et de son livre fondateur de l’athéisme moderne : « L’essence du christianisme » (1841).
CONCLUSION : La philosophie est-elle née dans l’Antiquité avec la sagesse et le réalisme ou à l’époque moderne avec l’exaltation matérialiste et athée de l’homme comme maître de son destin ?
Ces deux
revendications seront en conflit tant que l’homme existera.
INTRODUCTION : Ce que c’est.
PREMIÈRE PARTIE : Histoire de cette pensée. Son origine première : René Descartes initia le soupçon en philosophie en jetant un doute méthodologique sur la capacité des sensations d’atteindre le réel.
Il ouvre une porte. A sa suite, on associe au terme de soupçon trois philosophes en règle générale :
1° Feuerbach a tenté de lever le voile sur les illusions du christianisme. Il est popularisé par Nietzsche qui d’annonce la mort de Dieu et de prédit l’arrivée du Surhomme. Le soupçon de Nietzsche concerne les croyances de l’homme.
2° Marx de son côté, met le soupçon sur le fonctionnement de la société, en dénonçant la domination bourgeoise, aux dépens des classes exploitées et travailleuses. Le soupçon de Marx est social.
3° Huxley montre que l’homme n’est qu’un animal issu des animaux. Freud le théorise et montre que l’homme est en fait mené par son inconscient. Le soupçon de Freud et sa théorie du ça, du moi et du surmoi porte sur la personne humaine et son illusion d’être maître de lui.
A eux trois, ils ont bouleversé le champ social, religieux et métaphysique. Ils partagent donc le même esprit soupçonneux.
DEUXIÈME PARTIE : La mort des philosophies du soupçon grâce au retour du réel : « Apocalypse 12, 16 Mais la terre vint au secours de la Femme ». Les fruits amers et la mort annoncée de cette pensée : l’envie de ne plus exister. Il a fallu plus d’un siècle et l’expérience. Marx tué par la ruine du communisme ; Freud tué par le réalisme de Michel Onfray. Feuerbach tué par la soif de Dieu et le doute sur la capacité du hasard de produire une nature si structurée.
INTRODUCTION : Plusieurs sens de ces mots. Nous sommes ici en philosophie réaliste.
PREMIÈRE PARTIE : Définition du réel, puis de la philosophie réaliste à partir de son objet matériel et de sa raison formelle. Les sept grandes parties de la philosophie, dont la philosophie du vivant. Comment le réel est structure en ce qui universel, ce qui est général et ce qui est particulier.
DEUXIÈME PARTIE : La psychologie se structure donc en trois parties : ce qui universel (philosophie du vivant), ce qui est général (psychologie générale) et ce qui est particulier (domaine de la psychologie particulière, des psychanalyses, de la psychiatrie médicale).
CONCLUSION : Mais cette distinction est-elle une réponse à la question posée ? Prouver que l’homme est inséparable de toutes ses dimensions. Il se peut que psychologie = anthropologie = philosophie réaliste.
INTRODUCTION : Notre époque a vu se multiplier les philosophies idéalistes, qui mettent l’idée imaginée avant le réel, quitte à essayer de changer le réel.
PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce que le réalisme / Qu'est-ce que l'idéalisme ?
L’idéalisme en philosophie n’est pas nouveau. Sa trace la plus ancienne est dans la politique de Platon et l’invention du communisme.
Mais c’est les XIX° et XX° s. qui ont vu ces idéalismes devenir criminels, car l’homme a voulu les réaliser. Caractéristique de l’idéologie. L’exemple de la théorie du communisme réalisé.
L’exemple de la théorie du genre.
DEUXIÈME PARTIE : A l’origine de la philosophie en Grèce, il n’en fut pas ainsi. La philosophie était réaliste, comme la science positive l’est de nos jours. Que s’est-il passé ? La propension de l’homme à chercher son maître dans les livres ou dans sa propre pensée.
René Descartes plonge la science dans le réalisme et la philosophie dans l’idéalisme.
TROISIÈME PARTIE : Si la philosophie veut survivre, elle doit redevenir réaliste. Aristote : « Platon et la vérité, je les aime tous les deux, mais la vérité plus encore ».
PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce que le réalisme ? Lorsque le maître de la pensée est le réel.
Qu'est-ce
que l’empirisme ?
Théorie
philosophique selon laquelle la connaissance que nous avons des choses dérive
de l'expérience.
Méthode
reposant exclusivement sur l'expérience, sur les données et excluant les
systèmes a priori.
Manière
de se comporter en tenant compte surtout des circonstances et sans principes
arrêtés ; pragmatisme.
DEUXIÈME PARTIE : L’empirisme dans la vie spéculative : apport et insuffisance.
L’expérience
d’Ignace Philippe Semmelweis sur
l’accouchement : progrès et insuffisance. Aristote et la théorie de
Ptolémée. L’exemple de l’homéopathie : l’effet placébo. L’exemple de la
gravitation.
L’empirisme seul ne donne qu’une description, établit des lois mais peut conduire à des erreurs d’interprétation des causes. Les puces entendent par les pattes ? La statistique sur le meilleur niveau culturel de ceux qui mangent de la salade.
TROISIÈME PARTIE : L’empirisme dans la vie pratique (politique et éthique) : apport et insuffisance. La nécessité d’avoir des principes : La fin ne justifie pas tous les moyens.
En éthique, l’exemple de l’adultère. L’exemple de la maman qui tua son bébé.
En politique, l’exemple de la guerre d’Algérie.
CONCLUSION : L’empirisme est, à cause de l’expérience, le point de départ du réalisme mais ne saurait s’identifier à lui. Le réel est bien plus grand que ce qui est accessible aux sens et à l’expérience. Il faut ajouter l’expérimentation qui vérifie en soumettant l’expérience à vérification, le raisonnement qui analyse et critique les causes possible. Il faut aussi en outre être ouvert à un réel invisible.
INTRODUCTION : En philosophie réaliste, une
connaissance a priori est antérieure
à l'expérience ou à la démonstration. Dans la pensée de Kant, c'est aussi une
connaissance « indépendante de l'expérience ». Cela s'oppose à une connaissance
a posteriori, empirique, factuelle, à
ce qui est « issu de l'expérience ».
PREMIÈRE PARTIE : Là où l’a priori est
légitime : Les principes premiers sont des a priori nécessaires. Ils fondent la possibilité même de la
pensée : 1° Principe d’identité (une chose, considérée sous un même
rapport, est identique à elle-même) ; 2° Principe de non-contradiction
(une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse) ; 3° Principe du
tiers exclu (une proposition doit être vraie ou fausse) ; 4° Principe de
raison suffisante (jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins
une raison déterminante).
L’hypothèse est un a priori valide à
condition d’être ensuite validée par l’expérience. Exemple : Einstein et
la relativité, Contre-exemple : les macroévolutions.
DEUXIÈME PARTIE : Là où l’a priori est
illégitime : Le dogme théologique
est un a priori non recevable en
philosophie, comme l’opinion ou la croyance. Que dire du témoignage ?
L’exemple des NDE et la nécessité de vérifier les témoignages de ce genre.
CONCLUSION : Pour
juger de la légitimité des a priori,
il faut commencer par accepter l’a priori
suivant : la confiance en ses sens, fondement de l’expérience,
quoiqu’en dise René Descartes.
https://www.youtube.com/watch?v=EvM0dQ6oZ2c
INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, un sujet fondamental pour fonder le
réalisme. Qu’est-ce que l’expérience ?
ANTITHÈSE : Pour
René Descartes, seule le raisonnement valide peut démontrer. Ex :
« Je pense donc je suis ». Rien ne nous prouve qu’un malin génie de
nous trompe pas depuis toujours.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’expérience peut-elle montrer quelque chose avec certitude, à défaut de
le démontrer ? L’expérience peut-elle tromper ? L’exemple du mirage, de l’hallucination et de
l’illusion d’optique. Comment l’expérimentation fortifie l’expérience tandis que
la démonstration seule démontre.
Le
réalisme philosophique ou scientifique ne peut être réduit à la démonstration
par le raisonnement, quoiqu’en ait dit Descartes. Voir un microbe au microscope
(Pasteur) montre la cause de certaines maladies.
CONCLUSION : L’harmonie
entre expérience, expérimentation et démonstration en philosophie.
INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, difficile à traiter de manière réaliste à une époque où certains pensent que ce sont les mots qui font la pensée et la réalité. L’exemple du mot « race », du mot « aveugle »
PREMIÈRE PARTIE : La théorie réaliste de la réalité, de la connaissance, du langage articulé et de l’écrit. Les dégradations successives et fatales d’une étape à l’autre.
DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il des cas où le mot ne trahit pas la pensée ? Oui : dans l’art de la musique du mot, là où il n’y a pas de pensée mais juste un chant du son. Exemple de poésie de ce genre. Exemple : Baudelaire, la chevelure
CONCLUSION : Les deux yeux du hibou, symbole de la philosophie : humilité et sens critique.
DISSERTATION ─ Une
connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? (Oct
2015, 30 mn).
INTRODUCTION : La diversité immense des vivants : bactéries, plantes, animaux, homme. La définition de la science positive par son objet et sa méthode.
PREMIÈRE PARTIE : Le vivant de vie végétative, objet de la science biologique. Car ce degré de vie est chimique et inconscient. La science peut-elle tout dire de lui ? Pas sûr : il y a un mystère dans l’unité des macro-molécules vivantes qui intéresse la philosophie et semble dépasser la science. Ex : la question de l’origine du premier vivant, la question de l’apparition des macro-évolutions massives, la question de la stabilité des vivants.
DEUXIÈME PARTIE : Le vivant de vie sensible (animal) et la conscience sensible : la science est pour le moment parfaitement dépassée par le cerveau. Comparaison du sens avec un écran sensible d’ordinateur. Par contre, la philosophie parle de cette vie sensible et se fait aider des sciences humaines et des statistiques.
TROISIÈME PARTIE : L’homme et sa vie spirituelle : une question qui interroge et dépasse profondément la science et passionne la philosophie réaliste : où est l’ADN et l’organe de l’intelligence et de la volonté humaines ? Comment Aristote montre que l’esprit dépasse l’organe du cerveau, tout en s’en servant.
CONCLUSION : L’humilité et sens critique concernent aussi la science face à la richesse du réel.
INTRODUCTION : Définition de la nature : un aspect inné de son être, non choisi, qui s’impose à soi. Par opposition à « culture », domaine de l’acquis.
PREMIÈRE PARTIE : Négation de la nature : Jean-Paul Sartre niait toute autre nature humaine que la liberté de s’inventer. Un de ses disciples aurait voulu prouver la non-validité du principe : « Tout acte humain libre est motivé ultimement par la quête du bonheur » en se suicidant.
DEUXIÈME PARTIE : Recherche de la vérité, par l’observation : 1° Les 4 degrés de la nature humaine, unifiés en une seule personne. Deux degrés physiques, deux degrés spirituels. 2° Aucun de ces degrés n’est neutre. Tous ont une orientation générale innée : Exemples : l’intelligence vers le vrai, la volonté vers le bien (syndérèse), les deux vers la recherche d’un sens ultime à la vie (Sagesse). 3° Mais lorsqu’on entre dans les détails, il est plus difficile de trouver la nature humaine : Exemples : La trahison de sa parole ? La polygamie, monogamie ?
CONCLUSION : La liberté et l’acquis culturel sont deux parties
essentielles de la nature humaine. Mais si elles se posent en ennemies
déterminées du reste de la nature (l’inné), la nature se vengera. L’écologie
humaine totale, encyclique sur l’écologie du pape François (Laudato si, 2015).
INTRODUCTION : Une question difficile puisqu’elle aborde ce qui est inconnu. Donc, par définition, ce qu’on ne connaît pas ! Trois domaines : 1° Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers ; 2° Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers ; 3° Ce qui ne fait pas partie de notre univers.
PREMIÈRE PARTIE : Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers : ex : la nature de la gravitation, le fonctionnement de l’ADN, la théorie unificatrice de la matière ; Le fonctionnement de la vie et du cerveau ; Les méandres de la psychologie humaine ; les intentions du Grand Horloger de l’univers.
DEUXIÈME PARTIE : Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers : l’essence profonde des êtres, depuis l’atome à l’homme ; La totalité des possibles. Tout cela est trop profond pour notre intelligence limitée.
TROISIÈME PARTIE : Ce qui ne fait pas partie de notre univers : Y a-t-il d’autres big bang ailleurs ? Y a-t-il des mondes parallèles ? Y a-t-il une survie après la mort, donc un monde des esprits ?
CONCLUSION : Seule la vision directe de la Cause première de tout, le Créateur, permettrait de tout connaître. C’est ce qu’annoncent les religions monothéistes (chrétienne et musulmane). Cela échappe au domaine de la Philosophie.
INTRODUCTION : « L’homme qui ne connaît pas l’histoire se condamne à la revivre. » (Monument des martyrs de Lyon).
ANTITHÈSE : Lorsque la connaissance de l’histoire ne guide qu’en apparence, accompagnée d’une idéologie orientée. L’exemple de la démocratie imposée par les armes, de l’immigration toujours une chance.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quel doit être le vrai guide de la politique : la prudence politique, qui est une vertu de l’intelligence. Elle prend alors conseil de tout : la culture historique et ses leçons ; des principes politiques ; la conscience morale universelle à titre d’éclairage ; la recherche d’une efficacité ; la connaissance des circonstances.
CONCLUSION : L’histoire est une science si fragile qu’elle devient facilement esclave des ambitions politiques du moment.
INTRODUCTION : Un mythe posé par Jean-Jacques Rousseau et gardé en France par les premiers communistes en vue de mettre en accusation l’argent, le capitalisme.
PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la paléontologie et l’étude des tribus primitives vivantes ? L’état paléolithique (chasseurs/cueilleurs), l’état néolithique (agriculteur/éleveur débutant), l’état de l’âge du fer (agriculteur/éleveur confirmé). Exemples, dans ces trois états, de civilisations paisibles et de civilisations agressives.
DEUXIÈME PARTIE : La nature humaine est à étudier car c’est la même humanité qui vit tous ces âges. Elle est porteuses de facultés vitales qui, en soumises à telle ou telle circonstance extérieures ou intérieures, peuvent réagir diversement.
CONCLUSION : Si le « bon sauvage » n’a pas existé, doit-on attendre l’utopie (la venue du grand soir, de la réinstauration du paradis sur terre) ?
INTRODUCTION : Un débat très
occidental fondé sur une polémique en 2011 : « J’estime que la culture occidentale est supérieure ».
ANTITHÈSE : « C’est une proposition raciste », « toutes les cultures sont dignes et se valent ». L’aspect polémique de cette critique vient du traumatisme occidental sur son histoire. Cet argument suffit-il ?
DÉFINIR LA CULTURE : Les multiples critères qui fondent une culture : les beaux-arts, les sciences, les techniques, le système politique, la morale publique, la philosophie et la religion.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quels sont les critères premiers ? Sont-ce l’éthique (par exemple les droits de l’homme) et la sagesse (Aristote), ou la richesse et la puissance (Alexandre le grand son élève) ?
CONCLUSION : Un dernier critère est à considérer pour juger d’une civilisation : son humilité.
INTRODUCTION : Les hommes politiques au pouvoir et les hommes politiques
dans l’opposition : deux positions très différentes.
ANTITHÈSE : La théorie de Machiavel : lorsque la politique est
déclarée étrangère à la morale. Pour lui, la politique cherche l’intérêt de la
Nation et rien d’autre. Le cas du bombardement de Dresdes.
THÈSE : Lorsque la morale devient le seul critère de la politique.
Le cas de Louis XVI. La fin de Kadhafi.
RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ : Le rapport entre morale et
politique : La recherche d’une efficacité. Mais la fin ne justifie pas
tous les moyens. Le cas de la bombe d’Hiroshima.
CONCLUSION :
Distinguer mais ne pas séparer
complètement morale et politique.
INTRODUCTION : Un débat
d’actualité face à la crise de migration en Europe en 2015. Le risque de
communautarisme sans liens, comme dans l’histoire Balkanique durant l’empire
Ottoman.
ANTITHÈSE : Un courant mondialiste. La pensée de Jacques Attali et le mondialisme : l’avenir est à l’individu libre et autonome, asexué et indépendant. La place de la théorie du genre, de la sexualité sans lien avec l’amour ou avec le don de la vie.
DÉFINIR LE LIEN D’UNE SOCIÉTÉ : Le bien commun est la cause d’unification d’une communauté. Qu’est-ce que le bien commun : une histoire, une culture commune, des familles. Le semblable s’unit au semblable. Le fondement du bien commun est-il l’individu ou la famille ?
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Une société fondée sur le seul individu est une société sans racines et sans futur. La souffrance d’un humain sans racines. L’individu sans famille est un navire errant. L’Europe actuelle en est par certains trais l’image. Le roman 1984 de George Orwell.
CONCLUSION : Il est sans doute fatal qu’un jour l’humanité expérimente un tel monde.
THÈSE : Jusqu’en 1945, la morale du devoir et du sacrifice insiste partout sur le choix de la raison. Kant formalise cet impératif catégorique de l’intelligence qui commande la volonté. Cette morale va se détruire et se déshonorer (deux guerres mondiales, Renouveau National de Pétain).
ANTITHÈSE : Par réaction, à partir de la libération, une génération exalte la déraison, la spontanéité du désir qui s’affranchit des règles : Sartre et Freud sont exaltés pour la liberté et la déculpabilisation des choix. L’impasse de cette génération vieillissante et sans racines ni finalité ultime.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : C’est toujours l’intelligence qui doit présider à la morale car l’intelligence n’est ni dans l’excès raisonnable ni dans l’excès passionnel. De même, c’est l’intelligence qui unifie les principes généraux et les cas particuliers où la conscience décide.
CONCLUSION : Parfois, le choix de l’intelligence peut paraître déraisonnable ... Un exemple de choix dans l’alpinisme.
INTRODUCTION : Un sujet de philosophie pratique qui devrait être traduit
comme suit : « Vivre heureux,
est-ce profiter de l’instant présent ? » Le sujet n’est donc pas
en philosophie de l’être.
ANTITHÈSE : Les gens peu accomplis ne vivent pas dans le présent : « Quand je serai grand » ;
« Quand j’étais jeune », ou vivent trop dans l’étourdissement
d’un présent perpétuel et agité.
RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ : Le bonheur est une juste
relation à son passé, son présent et son futur. Jean Piajet
et les trois sentiments du moi.
|
Passé |
Présent |
futur |
Bien-être |
Valorisation |
Autonomie |
Sécurité |
Mal-être |
Culpabilité |
Aliénation |
Angoisse |
Comment ne pas obtenir ces trois sentiments : en
mettant sa finalité dans la gloire, le plaisir et l’argent. Comment l’obtenir
d’après Aristote : des racines familiales pour son passé, l’amitié pour
son présent, et une certaine sagesse pour son futur.
CONCLUSION ET
OUVERTURE : La structuration du
bonheur dans la religion chrétienne : passé enraciné dans la foi des
anciens, présent dans la charité, futur dans l’espérance.
INTRODUCTION : Crise actuelle de
la philosophie en Terminale et en université.
PREMIÈRE PARTIE : Les divers sens
du mot « philosophie »
Petite histoire
de la philosophie, fondatrice des sens du mot : Elle fut sagesse chez les
anciens, elle devint science avec Aristote, elle fut mise au service de la
Révélation avec saint Albert le grand et Avicenne, avant de subir la crise des « professeurs/répétiteurs ».
Elle subit la crise des idéologies après Descartes. Elle est aujourd’hui
confondue avec l’histoire des systèmes de pensée.
DEUXIÈME PARTIE : Comment guérir
la philosophie : Qu’elle redevienne science et sagesse. Qu’elle entre dans
son âge adulte, à sa juste place vis-à-vis des sciences positives et sans se
moquer des théologies révélées.
Conclusion : A partir de la LETTRE
ENCYCLIQUE FIDES ET RATIO DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II : L’espoir
d’une harmonie adulte entre Science moderne, philosophie et religions révélées,
chacune dans son domaine.
INTRODUCTION : Le caractère
subjectif du mot « Résister » : le résistant d’aujourd’hui est
souvent le terroriste d’hier.
PREMIÈRE PARTIE : Situer ce sujet
dans notre époque : Quelle est sa pensée dominante ?
« Apocalypse 13, 17 et nul ne
pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre
de son nom. »
DEUXIÈME PARTIE : En fonction de
chaque sens du mot, la philosophie peut impliquer résistance ou soumission
selon les époques.
1° Philosophie
dans le sens étymologique « recherche du sens de cette vie ».
2° Philosophie
dans le sens de Socrate : « rechercher la vérité par sa
raison ».
3° Philosophie dans
le sens idéologique : « exalter un système de pensée ».
TROISIÈME PARTIE : De nos jours,
être philosophe implique une révolte face à la pensée unique et peut conduire
au martyre ou à la victoire sur le conformisme.
INTRODUCTION : Notre époque, de
plus en plus utilitaire, hésite à supprimer ce cours. Idem pour les cours de
religion en Europe, au profit des sciences et des techniques qui prouvent leur
efficacité immédiate.
PREMIÈRE PARTIE : L’être humain
a-t-il changé selon la prophétie d’Auguste Comte, ne se nourrissant plus que du
« comment ça marche » ?
DEUXIÈME PARTIE : Les quatre
dimensions de la vie pratique de l’homme : travail et politique certes,
mais surtout éthique et Sagesse. Que devient un homme sans éthique ?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Les
« humanités », fondement de notre civilisation.
TROISIÈME PARTIE : Aristote :
« L’homme heureux dans sa vie a des amis et de la sagesse ».
Que
devient un homme sans la sagesse philosophique ?
OUVERTURE : Et les religions révélées ? Que penser du cours
de religion organisé partout dans le monde sauf en France ? Cette phrase
biblique est-elle périmée : « Deutéronome
8, 3 l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui
sort de la bouche de Yahvé. »
INTRODUCTION : On se bornera à la
philosophie en Occident. En extrême Orient, on doit honorer Confucius (551 à 479 av. J.-C) et Bouddha. Tout dépend du sens qu’on donne
au mot « philosophie ».
PREMIÈRE PARTIE : « Philosophie »
au sens d’amour de la Sagesse : elle nait avec Homo Sapiens. Quelles
preuves en a-t-on ? Qu’en est-il de l’homme de Neandertal ?
DEUXIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « raison
critique » : Hésiode (7° s. av JC).
TROISIÈME PARTIE : « Philosophie »
au sens de « science du réel » : Socrate (470-399 av JC), Platon
(428-347 av. J.-C), Aristote (384-322 av. J.-C.).
QUATRIÈME PARTIE : D’autres
revendications existent dont les philosophes du soupçon qui mettent la
naissance de la philosophie avec Ludwig Feuerbach (1804-1872) et de son livre
fondateur de l’athéisme moderne : « L’essence
du christianisme » (1841).
CONCLUSION : La philosophie
est-elle née dans l’Antiquité avec la sagesse et le réalisme ou à l’époque
moderne avec l’exaltation matérialiste et athée de l’homme comme maître de son
destin ?
Ces deux
revendications seront en conflit tant que l’homme existera.
INTRODUCTION : En philosophie réaliste, une
connaissance a priori est antérieure
à l'expérience ou à la démonstration. Dans la pensée de Kant, c'est aussi une
connaissance « indépendante de l'expérience ». Cela s'oppose à une connaissance
a posteriori, empirique, factuelle, à
ce qui est « issu de l'expérience ».
PREMIÈRE PARTIE : Là où l’a priori est
légitime : Les principes premiers sont des a priori nécessaires. Ils fondent la possibilité même de la
pensée : 1° Principe d’identité (une chose, considérée sous un même
rapport, est identique à elle-même) ; 2° Principe de non-contradiction
(une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse) ; 3° Principe du
tiers exclu (une proposition doit être vraie ou fausse) ; 4° Principe de
raison suffisante (jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins
une raison déterminante).
L’hypothèse est un a priori valide à
condition d’être ensuite validée par l’expérience. Exemple : Einstein et
la relativité, Contre-exemple : les macroévolutions.
DEUXIÈME PARTIE : Là où l’a priori est
illégitime : Le dogme théologique
est un a priori non recevable en
philosophie, comme l’opinion ou la croyance. Que dire du témoignage ?
L’exemple des NDE et la nécessité de vérifier les témoignages de ce genre.
CONCLUSION : Pour
juger de la légitimité des a priori,
il faut commencer par accepter l’a priori
suivant : la confiance en ses sens, fondement de l’expérience,
quoiqu’en dise René Descartes.
https://www.youtube.com/watch?v=EvM0dQ6oZ2c
INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, un sujet fondamental pour fonder le
réalisme. Qu’est-ce que l’expérience ?
ANTITHÈSE : Pour
René Descartes, seule le raisonnement valide peut démontrer. Ex :
« Je pense donc je suis ». Rien ne nous prouve qu’un malin génie de
nous trompe pas depuis toujours.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’expérience peut-elle montrer quelque chose avec certitude, à défaut de
le démontrer ? L’expérience peut-elle tromper ? L’exemple du mirage, de l’hallucination et de
l’illusion d’optique. Comment l’expérimentation fortifie l’expérience tandis que
la démonstration seule démontre.
Le
réalisme philosophique ou scientifique ne peut être réduit à la démonstration
par le raisonnement, quoiqu’en ait dit Descartes. Voir un microbe au microscope
(Pasteur) montre la cause de certaines maladies.
CONCLUSION : L’harmonie
entre expérience, expérimentation et démonstration en philosophie.
INTRODUCTION : Nous parlons des
beaux-arts, pas des arts utilitaires.
PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce qui
spécifient les œuvres d’art ? Elles proviennent de l’inspiration d’un
homme. Donc, en les comprenant, elles révèlent quelque chose de l’artiste.
DEUXIÈME PARTIE : Parmi les
immenses réalités du monde, quand on trouve une œuvre d’art sur une planète, on
y trouve leur auteur. L’exemple des Sondes Voyager. Les œuvres d’art sont plus
ou moins capables de profondeur selon qu’elles infèrent de l’être humain
(physique, psychologique, spirituel, mystique). Quelques exemples.
CONCLUSION : Mais, coupées de
leurs auteurs vivants, les œuvres d’art peuvent devenir des lettres mortes. L’exemple
des grottes préhistoriques.
INTRODUCTION : Nous parlons des
beaux-arts produits de l’homme, pas des arts utilitaires. Il y aura aussi une
recherche sur l’univers, à titre de création artistique.
ANTITHÈSE : La problématique de l’art abstrait, volontairement
sans signification. Paradoxalement, l’arrivée par ce biais d’un art élitiste,
plein d’intellectualisme. La fuite du public. Quelques exemples. L’art à public
restreint, boursoufflé d’intellectualisme (l’exemple du sketch des Inconnus).
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’origine de l’art : l’inspiration de l’auteur.
Mais l’œuvre en est coupée. Faut-il la retrouver ? Pas
nécessairement : Le choc d’une œuvre d’art est d’abord dans un ressenti,
pas dans une analyse. L’exemple du matin sur la montagne. Plus l’émotion
suscitée est profonde, plus le choc de la beauté est intense. L’intelligence
doit y être touché, mais dans un acte de contemplation simple.
TROISIÈME PARTIE : Le cas particulier des maths face à une démonstration
et de la science face au réel, pris comme « œuvre d’un Artiste ».
CONCLUSION : Retrouver un art
pleinement humain, c’est-à-dire non abstrait de la sensibilité et de
l’intelligence profonde.
INTRODUCTION : De quelle
transformation parle-t-on ? Transformation de la vie pratique ou
transformation de la nature humaine ? Un sujet qui ne peut se contenter du
passé. Il doit s’engager dans la prospective.
THÈSE : La guerre 14, le smartphone montrent que le progrès
technique n’a fait jusqu’ici que conditionner la nature humaine. Les idéologies
n’y sont pas plus arrivées. L’exemple d’Auguste Conte et de la fin des
questions sur le sens. L’exemple de Mao et de l’unisexe.
ANTITHESE : La nature humaine sera changée : sur Internet, les annonces
apocalyptiques de l’homme au cerveau bionique : théorie du complot avec
les puces RFID. Les projets de Google (apprentissage des langues, de la
culture et des sciences) ne visent pas pour le moment la nature humaine.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les progrès de la génétique laissent envisager de
vrais changements de la nature humaine, impliquant le meilleur et le pire (la
prise en main de la liberté, la chimie du cerveau). Une seule chose est à
jamais inaccessible : le rêve de la vie éternelle.
CONCLUSION : Retrouver et
respecter ce qui est pleinement humain, une personne libre, homme et femme,
famille. Attentions aux apprentis sorciers.
INTRODUCTION :
Le travail, une des dimensions pratiques de l’homme. Il prend le plus de temps
dans notre vie.
PREMIÈRE
PARTIE : Le travail en lui-même, une dimension qui structure
l’homme à condition qu’il reste un travail humain (lien entre projet et œuvre,
pas une exclusive application mécanique d’une tâche).
DEUXIÈME
PARTIE : La dimension éthique du travail, par le salaire et
l’équilibre de vie : la fierté de faire vivre sa famille. C’est une
dimension qu’a négligé dramatiquement le marxisme. L’oisiveté est la mère de
tous les vices. Est-ce valable de la même façon pour les hommes et pour les
femmes ?
TROISIÈME
PARTIE : La dimension politique du travail : construire
la société.
CONCLUSION :
Retrouver un travail pleinement humain, selon toutes ses dimensions pratiques.
INTRODUCTION : Actuellement, dans
la jeunesse, l’amour est identifié à un sentiment. Pourtant, dans le
vocabulaire grec, il y avait 4 mots pour signifier l’amour : eros, pathos, philia,
Agape.
PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la
psychologie à la mode actuellement, autour des deux concepts de
« besoin » et de « désir ».
DEUXIÈME PARTIE : Recherche
philosophique à partir de l’expérience : les 4 degrés dans l’amour humain.
L’exemple de l’amour du couple, de sa naissance et de son devenir au cours
d’une vie conjugale fidèle.
CONCLUSION : « Il n’y a pas d’amour. Il n’y a que des actes d’amour ».
Le sentiment amoureux n’est, avec l’attirance physique, que l’occasion de la
naissance de l’amour.
THÈSE : Jusqu’en 1945, la morale
du devoir et du sacrifice insiste partout sur le choix de la raison. Kant formalise
cet impératif catégorique de l’intelligence qui commande la volonté. Cette
morale va se détruire et se déshonorer (deux guerres mondiales, Renouveau
National de Pétain).
ANTITHÈSE : Par réaction, à partir
de la libération, une génération exalte la déraison, la spontanéité du désir
qui s’affranchit des règles : Sartre et Freud sont exaltés pour la liberté
et la déculpabilisation des choix. L’impasse de cette génération vieillissante
et sans racines ni finalité ultime.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : C’est
toujours l’intelligence qui doit présider à la morale car l’intelligence n’est
ni dans l’excès raisonnable ni dans l’excès passionnel. De même, c’est
l’intelligence qui unifie les principes généraux et les cas particuliers où la
conscience décide.
CONCLUSION : Parfois, le choix de l’intelligence peut paraître
déraisonnable ... Un exemple de choix dans l’alpinisme.
INTRODUCTION : Ce qu’est la
conscience morale, comparaison avec le sentiment de honte des animaux.
Problématique : y a-t-il un aspect inné dans la conscience morale ?
THÈSE : Jean-Paul Sartre s’oppose
à cela : pour lui, rien n’est inné. L’essence de l’homme va se construire
après son existence, en fonction des conséquences des actes.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : La
conscience morale s’apprend, il est vrai, par 1° l’éducation ; 2°
l’expérience et 3° les peines extérieures, conséquences immanentes des actes
mauvais. Mais ce n’est pas tout. La syndérèse, propriété de l’intelligence
(Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Ia, q.79). Exemple des souffrances intérieures causées par
la syndérèse blessée.
CONCLUSION : Y a-t-il un bien
objectif et un mal objectif ?
INTRODUCTION : Un sujet de philosophie pratique qui devrait être traduit
comme suit : « Vivre heureux,
est-ce profiter de l’instant présent ? » Le sujet n’est donc pas
en philosophie de l’être.
ANTITHÈSE : Les gens peu accomplis ne vivent pas dans le présent : « Quand je serai grand » ;
« Quand j’étais jeune », ou vivent trop dans l’étourdissement
d’un présent perpétuel et agité.
RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ : Le bonheur est une juste
relation à son passé, son présent et son futur. Jean Piajet
et les trois sentiments du moi.
|
Passé |
Présent |
futur |
Bien-être |
Valorisé |
autonomie |
Sécurité |
Mal-être |
culpabilité |
aliénation |
angoisse |
Comment ne pas obtenir ces trois sentiments : en
mettant sa finalité dans la gloire, le plaisir et l’argent. Comment l’obtenir
d’après Aristote : des racines familiales pour son passé, l’amitié pour
son présent, et une certaine sagesse pour son futur.
CONCLUSION ET
OUVERTURE : La structuration du
bonheur dans la religion chrétienne : passé enraciné dans la foi des
anciens, présent dans la charité, futur dans l’espérance.
INTRODUCTION : Un mythe posé par
Jean-Jacques Rousseau et gardé en France par les premiers communistes en vue de
mettre en accusation l’argent, le capitalisme.
PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la
paléontologie et l’étude des tribus primitives vivantes ? L’état
paléolithique (chasseurs/cueilleurs), l’état néolithique (agriculteur/éleveur
débutant), l’état de l’âge du fer (agriculteur/éleveur confirmé). Exemples,
dans ces trois états, de civilisations paisibles et de civilisations agressives.
DEUXIÈME PARTIE : La nature
humaine est à étudier car c’est la même humanité qui vit tous ces âges. Elle
est porteuses de facultés vitales qui, en soumises à telle ou telle
circonstance extérieures ou intérieures, peuvent réagir diversement.
CONCLUSION : Si le « bon
sauvage » n’a pas existé, doit-on attendre l’utopie (la venue du grand
soir, de la réinstauration du paradis sur terre) ?
INTRODUCTION : Un débat très
occidental fondé sur une polémique en 2011 : « J’estime que la culture occidentale est supérieure ».
ANTITHÈSE : « C’est une
proposition raciste », « toutes les cultures sont dignes et se
valent ». L’aspect polémique de cette critique vient du traumatisme
occidental sur son histoire. Cet argument suffit-il ?
DÉFINIR LA CULTURE : Les multiples
critères qui fondent une culture : les beaux-arts, les sciences, les
techniques, le système politique, la morale publique, la philosophie et la
religion.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quels
sont les critères premiers ? Sont-ce l’éthique (par exemple les droits de
l’homme) et la sagesse (Aristote), ou la richesse et la puissance (Alexandre le
grand son élève) ?
CONCLUSION : Un dernier critère
est à considérer pour juger d’une civilisation : son humilité.
INTRODUCTION : Un débat
d’actualité face à la crise de migration en Europe en 2015. Le risque de
communautarisme sans liens, comme dans l’histoire Balkanique durant l’empire
Ottoman.
ANTITHÈSE : Un courant
mondialiste. La pensée de Jacques Attali et le mondialisme : l’avenir est
à l’individu libre et autonome, asexué et indépendant. La place de la théorie
du genre, de la sexualité sans lien avec l’amour ou avec le don de la vie.
DÉFINIR LE LIEN D’UNE SOCIÉTÉ : Le
bien commun est la cause d’unification d’une communauté. Qu’est-ce que le bien
commun : une histoire, une culture commune, des familles. Le semblable
s’unit au semblable. Le fondement du bien commun est-il l’individu ou la
famille ?
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Une
société fondée sur le seul individu est une société sans racines et sans futur.
La souffrance d’un humain sans racines. L’individu sans famille est un navire
errant. L’Europe actuelle en est par certains trais l’image. Le roman 1984 de
George Orwell.
CONCLUSION : Il est sans doute
fatal qu’un jour l’humanité expérimente un tel monde.
INTRODUCTION : « L’homme qui ne connaît pas l’histoire
se condamne à la revivre. » (Monument des martyrs de Lyon).
ANTITHÈSE : Lorsque la
connaissance de l’histoire ne guide qu’en apparence, accompagnée d’une
idéologie orientée. L’exemple de la démocratie imposée par les armes, de
l’immigration toujours une chance.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quel doit
être le vrai guide de la politique : la
prudence politique, qui est une vertu de l’intelligence. Elle prend alors
conseil de tout : la culture historique et ses leçons ; des principes
politiques ; la conscience morale universelle à titre d’éclairage ;
la recherche d’une efficacité ; la connaissance des circonstances.
CONCLUSION : L’histoire est une
science si fragile qu’elle devient facilement esclave des ambitions politiques
du moment.
INTRODUCTION : Les hommes politiques au pouvoir et les hommes politiques
dans l’opposition : deux positions très différentes.
ANTITHÈSE : La théorie de Machiavel : lorsque la politique est
déclarée étrangère à la morale. Pour lui, la politique cherche l’intérêt de la
Nation et rien d’autre. Le cas du bombardement de Dresdes.
THÈSE : Lorsque la morale devient le seul critère de la politique.
Le cas de Louis XVI. La fin de Kadhafi.
RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ : Le rapport entre morale et
politique : La recherche d’une efficacité. Mais la fin ne justifie pas
tous les moyens. Le cas de la bombe d’Hiroshima.
CONCLUSION :
Distinguer mais ne pas séparer
complètement morale et politique.
INTRODUCTION : La question est en fait : « Le plaisir
est-il le moteur de l’homme » puisque c’est l’humanité qui fait l’histoire.
THÈSE :
Seul Sigmund Freud analyse le comportement de l’homme en termes de plaisir
conscients ou inconscients. La vision Freudienne de l’histoire.
ANTITHÈSE : Karl
Marx voit un autre moteur unique : l’argent.
RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ : La complexité de l’homme et
ses quatre niveaux pratiques (besoins physiques, désirs psychologiques, choix
moraux, sens ultime de la vie). Tout cela influence les guerres, la paix et l’histoire
toute entière. Tout cela est évidemment porter par la recherche du bonheur.
CONCLUSION : Le moteur invisible
de l’Histoire : L’évolution pour les athées, la Providence pour les religieux.
INTRODUCTION : La diversité
immense des vivants : bactéries, plantes, animaux, homme. La définition de
la science positive par son objet et sa méthode.
PREMIÈRE PARTIE : Le vivant de vie
végétative, objet de la science biologique. Car ce degré de vie est chimique et
inconscient. La science peut-elle tout dire de lui ? Pas sûr : il y a
un mystère dans l’unité des macro-molécules vivantes
qui intéresse la philosophie et semble dépasser la science. Ex : la
question de l’origine du premier vivant, la question de l’apparition des macro-évolutions massives, la question de la stabilité des
vivants.
DEUXIÈME PARTIE : Le vivant de vie
sensible (animal) et la conscience sensible : la science est pour le
moment parfaitement dépassée par le cerveau. Comparaison du sens avec un écran
sensible d’ordinateur. Par contre, la philosophie parle de cette vie sensible
et se fait aider des sciences humaines et des statistiques.
TROISIÈME PARTIE : L’homme et sa
vie spirituelle : une question qui interroge et dépasse profondément la
science et passionne la philosophie réaliste : où est l’ADN et l’organe de
l’intelligence et de la volonté humaines ? Comment Aristote montre que l’esprit dépasse
l’organe du cerveau, tout en s’en servant.
CONCLUSION : L’humilité et sens
critique concernent aussi la science face à la richesse du réel.
INTRODUCTION : Plusieurs sens de ces mots. Nous sommes ici en
philosophie réaliste.
PREMIÈRE PARTIE : Définition du réel, puis de la philosophie
réaliste à partir de son objet matériel et de sa raison formelle. Les sept
grandes parties de la philosophie, dont
la philosophie du vivant. Comment le réel est structure en ce qui
universel, ce qui est général et ce qui est particulier.
DEUXIÈME PARTIE : La psychologie se structure donc en trois
parties : ce qui universel (philosophie du vivant), ce qui est général
(psychologie générale) et ce qui est particulier (domaine de la psychologie
particulière, des psychanalyses, de la psychiatrie médicale).
CONCLUSION : Mais cette distinction est-elle une réponse à la
question posée ? Prouver que l’homme est inséparable de toutes ses
dimensions. Il se peut que psychologie = anthropologie = philosophie réaliste.
INTRODUCTION : Définition de la
nature : un aspect inné de son être, non choisi, qui s’impose à soi. Par
opposition à « culture », domaine de l’acquis.
PREMIÈRE PARTIE : Négation de la
nature : Jean-Paul Sartre niait toute autre nature humaine que la liberté
de s’inventer. Un de ses disciples aurait voulu prouver la non-validité du
principe : « Tout acte humain
libre est motivé ultimement par la quête du bonheur » en se suicidant.
DEUXIÈME PARTIE : Recherche de la
vérité, par l’observation : 1° Les 4 degrés de la nature humaine, unifiés
en une seule personne. Deux degrés physiques, deux degrés spirituels. 2° Aucun
de ces degrés n’est neutre. Tous ont une orientation générale innée :
Exemples : l’intelligence vers le vrai, la volonté vers le bien
(syndérèse), les deux vers la recherche d’un sens ultime à la vie (Sagesse). 3°
Mais lorsqu’on entre dans les détails, il est plus difficile de trouver la
nature humaine : Exemples : La trahison de sa parole ? La
polygamie, monogamie ?
CONCLUSION : La liberté et l’acquis culturel sont deux parties
essentielles de la nature humaine. Mais si elles se posent en ennemies
déterminées du reste de la nature (l’inné), la nature se vengera. L’écologie
humaine totale, encyclique sur l’écologie du pape François (Laudato si, 2015).
INTRODUCTION : Toute la recherche
de l’Inde antique est dans cette question.
RÉPONSE HINDOUISTE : La réponse
hindouiste et la mort nécessaire du désir. La voie de l’ascèse extrême.
RÉPONSE BOUDDHISTE : La réponse
bouddhiste et la voie du juste milieu : un désir modéré et une absence de
désir modérée, clef de la disparition des souffrances.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les
quatre niveaux du désir de l’homme et la nécessité de les connaître et de ne pas
les mépriser. Aristote : la vertu est dans le juste milieu. Application au
désir de béatitude, qui se transforme en une acceptation du bonheur simple.
CONCLUSION : Voltaire, « Candide » : « Le bonheur est auprès de son arbre.
Il faut cultiver son jardin. ».
INTRODUCTION : Une question
difficile puisqu’elle aborde ce qui est inconnu. Donc, par définition, ce qu’on
ne connaît pas ! Trois domaines : 1° Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers ;
2° Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers ; 3° Ce qui ne fait pas
partie de notre univers.
PREMIÈRE PARTIE : Ce qui n’est pas
connu pour le moment dans notre
univers : ex : la nature de la gravitation, le fonctionnement de
l’ADN, la théorie unificatrice de la matière ; Le fonctionnement de la vie
et du cerveau ; Les méandres de la psychologie humaine ; les
intentions du Grand Horloger de l’univers.
DEUXIÈME PARTIE : Ce qui sera à
jamais inconnu dans notre univers :
l’essence profonde des êtres, depuis l’atome à l’homme ; La totalité
des possibles. Tout cela est trop profond pour notre intelligence limitée.
TROISIÈME PARTIE : Ce qui ne fait
pas partie de notre univers : Y a-t-il d’autres big
bang ailleurs ? Y a-t-il des mondes parallèles ? Y a-t-il une survie
après la mort, donc un monde des esprits ?
CONCLUSION : Seule la vision
directe de la Cause première de tout, le Créateur, permettrait de tout
connaître. C’est ce qu’annoncent les religions monothéistes (chrétienne et
musulmane). Cela échappe au domaine de la Philosophie.
INTRODUCTION : Un sujet de
métaphysique.
PREMIÈRE PARTIE : « Être »
est ce qu’il y a de commun entre un atome, un caillou, un microbe, un homme.
Distinction avec « vivre ». Au plan de l’être, on est ou on n’est
pas : entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il n’y a
pas de différence : ils sont.
DEUXIÈME PARTIE : « Être en
acte », être dans sa perfection. A ce niveau, entre le gland et le chêne,
entre l’embryon et l’adulte, il y a une différence : l’un est en devenir,
l’autre est en perfection.
TROISIÈME PARTIE : La personne
humaine, l’être le plus parfait de l’univers visible. Comparaison avec l’être
de l’animal. Le problème de la destruction des êtres, y compris la personne
humaine.
CONCLUSION : Rien n’empêche que
quelque part, dans ce qui est invisible de l’univers, existe un être plus
parfait que la personne humaine.
INTRODUCTION : Un sujet polémique
dans la laïcité française, que l’on confond souvent avec expulsion de ce sujet
de la sphère publique.
PREMIÈRE PARTIE : La question de la sagesse, à l’origine de
la philosophie (sophia).
Elle est une dimension essentielle de l’homme. Elle ne peut échapper à la
philosophie qui n’exclut aucune question.
DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il une réponse philosophique à cette
question ? L’athéisme, l’agnosticisme et le déisme. Les voies ontologistes vers un créateur (Saint Anselme, Descartes).
Les voies par la causalité efficiente (Frère Bogdanov, Oparine,
Einstein). La voie par les NDE pour la question de la survie de l’âme.
TROISIÈME PARTIE : La philosophie
face aux religions révélées et face aux croyances. Peut-elle en parler ?
De l’existence de ces religions, oui. Du contenu de leur croyance est extérieur
à son objet : non, sauf à titre d’intérêt culturel.
CONCLUSION : Attention au rejet de
la question religieuse de la philosophie. Cette frustration provoque un retour
de bâton violent par des croyances non rationnelles.
Traiter ce sujet en lien avec les
sciences de la vie et de la terre et en lien avec la physique.
INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le
plan.
PREMIÈRE PARTIE : Le sujet est-il bien posé ? La
religion est-elle toujours croyance ou peut-elle être rationnelle ?
Les sciences modernes sont-elle le seul moyen d’user
de sa raison ?
DEUXIÈME PARTIE : Auguste Conte (1798-1857) a posé cette
question
TROISIÈME PARTIE : Réponse à la question : Prouver que
l’homme est bien plus que ce corps biologique et la science de son
fonctionnement.
Autres auteurs cités : Igor et
Grichka Bogdanoff nés en
1949, La Pensée de Dieu, (avec une postface de Luis Gonzalez-Mestres), éditions
Grasset, Paris, juin 2012.
Stanley Miller, USA (1930-2007).
Alexandre Ivanovitch Oparine, Russie (1894-1980)
Ludwig Feuerbach (1804-1872),
Allemagne, L'Essence du christianisme (das Wesen des Christenthums),
Leipzig
1841
INTRODUCTION : Poser l’importance
du sujet et esquisser le plan : les ravages écologique du désir humain.
L’exemple de Tchernobyl.
PREMIÈRE PARTIE : Différence entre
le désir animal (qui est clos) et le désir humain (qui est ouvert à cause de la
vie spirituelle). Les trois sentiments du désir d’après le psychologue Jean Piajet : Valorisation, autonomie, sécurité. Différence
entre bonheur et béatitude.
DEUXIÈME PARTIE : L’éthique et la
sagesse, seules capables ensemble d’après Aristote de modérer ce désir de
béatitude pour se contenter du désir du bonheur : l’éthique modère et la
sagesse fait espérer la béatitude dans l’éternité. La réponse d’Aristote, de
Bouddha et de Jésus Christ.
TROISIÈME PARTIE : « Le monde
est assez grand pour les besoins de l’homme, mais pas assez pour sa convoitise. »
INTRODUCTION : Nous nous
contenterons de regarder la vie des peuples riches (Madame Bovary plutôt que
l’homme en famine habitant le Sahel). Les peuples qui vivent dans le luxe
matériel sont-ils condamnés à vivre cette citation au plan spirituel ?
PREMIÈRE PARTIE : Est-ce vrai pour
tout homme, toute femme ? Non : cela ne concerne pas ceux qui vivent
dans le présent (surtout les jeunes), et ceux qui vivent dans l’espoir d’un
avenir. Cela concerne ceux qui vivent dans le passé ou dans un présent insensé,
sans espoir pour le futur (de plus en plus quand on vieillit). Le roi Salomon
et le livre de Qohelet. Le chemin étrange de
l’humanisme sans espérance. Le livre de la Sagesse 2.
DEUXIÈME PARTIE : La cause
profonde : Les 4 degrés de la vie pratique de l’homme et la famine du 4°
degré (mystique) dans nos sociétés riches et matérialistes. Les 4 causes de
l’angoisse.
CONCLUSION : Réponse à la
question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps.
INTRODUCTION : Le scandale d’une
chanson de JJ Goldman : Les enfoirés, « toute
la vie ».
PREMIÈRE PARTIE : Le cœur de
l’homme porte en lui le désir de l’impossible. Nul ne peut le nier.
ANTITHÈSE : Comment le désir de
l’impossible a été source des plus grands malheurs, aussi bien en politique au
XX° s. qu’en éthique : Le communisme, le bovarysme.
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’utopie des jeunes et le réalisme des vieux doivent
marcher ensemble comme deux affectionnées. Le réalisme sans utopie conduit à
l’épuisement. L’espoir de l’impossible sans le réalisme des sages conduit au
fanatisme. C’est vrai en politique comme dans le couple.
CONCLUSION : L’espérance
religieuse, opium du peuple ou nécessité vitale ?
INTRODUCTION : Notre époque a vu
se multiplier les philosophies idéalistes, qui mettent l’idée imaginée avant le
réel, quitte à essayer de changer le réel.
PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce que le
réalisme / Qu'est-ce que l'idéalisme ?
L’idéalisme en
philosophie n’est pas nouveau. Sa trace la plus ancienne est dans la politique
de Platon et l’invention du communisme.
Mais c’est les
XIX° et XX° s. qui ont vu ces idéalismes devenir criminels, car l’homme a voulu
les réaliser. Caractéristique de l’idéologie. L’exemple de la théorie du
communisme réalisé.
L’exemple de la
théorie du genre.
DEUXIÈME PARTIE : A l’origine de la philosophie en Grèce, il n’en fut pas ainsi.
La philosophie était réaliste, comme la science positive l’est de nos jours.
Que s’est-il passé ? La propension de l’homme à chercher son maître dans
les livres ou dans sa propre pensée.
René Descartes
plonge la science dans le réalisme et la philosophie dans l’idéalisme.
TROISIÈME PARTIE : Si la
philosophie veut survivre, elle doit redevenir réaliste. Aristote : « Platon et la vérité, je les aime tous
les deux, mais la vérité plus encore ».
PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce que le
réalisme ? Lorsque le maître de la pensée est le réel.
Qu'est-ce
que l’empirisme ?
Théorie
philosophique selon laquelle la connaissance que nous avons des choses dérive
de l'expérience.
Méthode
reposant exclusivement sur l'expérience, sur les données et excluant les
systèmes a priori.
Manière
de se comporter en tenant compte surtout des circonstances et sans principes
arrêtés ; pragmatisme.
DEUXIÈME PARTIE : L’empirisme dans
la vie spéculative : apport et insuffisance.
L’expérience
d’Ignace Philippe Semmelweis sur
l’accouchement : progrès et insuffisance. Aristote et la théorie de
Ptolémée. L’exemple de l’homéopathie : l’effet placébo. L’exemple de la
gravitation.
L’empirisme seul
ne donne qu’une description, établit des lois mais peut conduire à des erreurs
d’interprétation des causes. Les puces entendent par les pattes ? La
statistique sur le meilleur niveau culturel de ceux qui mangent de la salade.
TROISIÈME PARTIE : L’empirisme
dans la vie pratique (politique et éthique) : apport et insuffisance. La
nécessité d’avoir des principes : La fin ne justifie pas tous les moyens.
En éthique,
l’exemple de l’adultère. L’exemple de la maman qui tua son bébé.
En politique,
l’exemple de la guerre d’Algérie.
CONCLUSION : L’empirisme est, à
cause de l’expérience, le point de départ du réalisme mais ne saurait
s’identifier à lui. Le réel est bien plus grand que ce qui est accessible aux
sens et à l’expérience. Il faut ajouter l’expérimentation qui vérifie en
soumettant l’expérience à vérification, le raisonnement qui analyse et critique
les causes possible. Il faut aussi en
outre être ouvert à un réel invisible.
INTRODUCTION : L’exemple de notre
époque : « L’homme qui oublie
l’histoire se condamne à la revivre ». Comment est-ce appliqué ?
PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce la
partialité d’un historien ? Jean Sévilla pointe six manières actuelles de falsifier l’histoire :
Anachronisme, manichéisme, amnésie sélective, mensonge par omission,
hypermnésie, esprit réducteur. Il y en a bien d’autres.
DEUXIÈME PARTIE : Si cette
objectivité est nécessaire, est-elle suffisante pour la vérité de
l’histoire ? La qualité et la diversité des sources ; la méthode de
collecte des sources (petite histoire, grande histoire, élites et peuple) ;
L’humilité et le sens critique de l’historien.
CONCLUSION : L’histoire est une
discipline fragile. Il suffit de mettre en avant tel
évènement à la place de tel autre.
INTRODUCTION : Le statut de la
croyance en philosophie réaliste : une opinion. Trois sortes de
croyances : l’hypothèse non vérifiée, le témoignage non reproductible et
la foi religieuse.
PREMIÈRE PARTIE : L’hypothèse
scientifique non vérifiée. Nécessité de lui accorder une valeur et de la
vérifier par l’expérimentation, jusqu’à acceptation ou réfutation. Exemple
d’Einstein, de l’homéopathie.
DEUXIÈME PARTIE : Le témoignage
non reproductible. L’exemple de
l’arche de Noé et du monstre du Loch Ness. L’exemple des NDE.
TROISIÈME PARTIE : La foi
religieuse. L’exemple du comportement de l’Eglise catholique avec les autres
religions (Nostra Aetate). Le
baiser du pape Jean-Paul II sur le Coran.
CONCLUSION : L’humilité devant le
réel et le sens critique devant sa propre capacité de connaître sont les deux
yeux du philosophe.
INTRODUCTION : Un sujet de
philosophie critique, difficile à traiter de manière réaliste à une époque où
certains pensent que ce sont les mots qui font la pensée et la réalité.
L’exemple du mot « race », du mot « aveugle »
PREMIÈRE PARTIE : La théorie
réaliste de la réalité, de la connaissance, du langage articulé et de l’écrit. Les dégradations successives et
fatales d’une étape à l’autre.
DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il des cas
où le mot ne trahit pas la pensée ? Oui : dans l’art de la musique du
mot, là où il n’y a pas de pensée mais juste un chant du son. Exemple de poésie
de ce genre. Exemple : Baudelaire, la chevelure
CONCLUSION : Les deux yeux du
hibou, symbole de la philosophie : humilité et sens critique.
INTRODUCTION : Ce que c’est.
PREMIÈRE PARTIE : Histoire de cette
pensée. Son origine première : René Descartes initia le soupçon en
philosophie en jetant un doute méthodologique sur la capacité des sensations
d’atteindre le réel.
Il ouvre une
porte. A sa suite, on associe au terme de soupçon trois philosophes en règle
générale :
1° Feuerbach a
tenté de lever le voile sur les illusions du christianisme. Il est popularisé
par Nietzsche qui
d’annonce la mort de Dieu et de prédit l’arrivée du Surhomme. Le soupçon
de Nietzsche concerne les croyances de l’homme.
2° Marx
de son côté, met le soupçon sur le fonctionnement de la société, en dénonçant
la domination bourgeoise, aux dépens des classes exploitées et travailleuses.
Le soupçon de Marx est social.
3° Huxley montre que l’homme n’est qu’un animal issu
des animaux. Freud le théorise et montre que l’homme est en fait
mené par son inconscient. Le soupçon de Freud et sa théorie du ça, du moi et du surmoi porte sur la
personne humaine et son illusion d’être maître de lui.
A eux trois, ils
ont bouleversé le champ social, religieux et métaphysique. Ils partagent donc
le même esprit soupçonneux.
DEUXIÈME PARTIE : La mort des
philosophies du soupçon grâce au retour du réel : « Apocalypse 12, 16 Mais la terre vint au secours de la
Femme ». Les fruits amers et la mort annoncée de cette pensée :
l’envie de ne plus exister. Il a fallu plus d’un siècle et l’expérience. Marx
tué par la ruine du communisme ; Freud tué par le réalisme de Michel Onfray. Feuerbach tué par la soif de Dieu et le doute sur
la capacité du hasard de produire une nature si structurée.
DISSERTATION ─ La
relation entre philosophie et religion dans la modernité (Nov
2015, 47 mn).
INTRODUCTION : Un sujet d’histoire de la philosophie, et non directement de
philosophie. Mais il implique une connaissance de la psychologie des peuples.
PREMIÈRE PARTIE : Cause : La libération de la pensée, de la vie, après les
guerres de religion. Comment la Renaissance est en même temps l’époque du plus
grand sectarisme des chrétiens.
DEUXIÈME PARTIE : Effet en 6 étapes
de laïcisation : 1° XVII° s, Le
rejet dans les élites libertines de l’esclavage de l’autorité cléricale ;
2° XVIII° s, La volonté de décider soi-même des dogmes (La FM écossaise) ;
3° Le déisme et l’exaltation de sa seule raison pour découvrir un Créateur ;
4° XIX° s, L’athéisme et le rejet de l’esclavage de l’existence d’un Dieu ;
5° XX°s, Les utopies du bonheur et le rejet de l’esclavage de l’existence d’une nature
humaine ; 6° XXI° s. La naissance de l’esclavage d’une vie privée de sens.
CONCLUSION : 7° étape prévisible ? L’homme est un animal religieux : XXI°
s, Le retour possible de la paix intérieure que donne l’espérance religieuse ?
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2007 - Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?
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2005 - La sensibilité aux oeuvres d'art
demande-t-elle à être éduquée ?
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2005 - Être libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ?
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2008 - L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
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2008 - Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?
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2007 - Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
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2006 - Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ?
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2006 - N'avons-nous de devoirs qu'envers autrui ?
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2005 - Le langage ne sert-il qu'à communiquer ?
Annales
2005 - Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
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2008 - La perception peut-elle s'éduquer ?
Annales
2006 - Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
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2006 - Une culture peut-elle être porteuse de valeurs universelles ?
Annales
2005 - Qu'attendons-nous de la technique ?
Annales
2007 - Peut-on en finir avec les préjugés ?
Annales
2008 - Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
Annales
2009 - Que gagne-t-on à échanger ?
Annales
2006 - L'intérêt de l'histoire, est-ce d'abord de lutter contre l'oubli ?
Annales
2006 - Quel besoin avons-nous de chercher la vérité ?
Annales
2005 - Pourquoi voulons-nous être libres ?
Annales
2005 - Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison à tout prix ?
Annales
2007 - Peut-on se passer de l'État ?
Annales
2007 - L'art nous éloigne-t-il de la réalité ?
Annales
2008 -
Annales
2009 - Peut-on être sûr d'avoir raison ?
Annales
2009 - La technique s'oppose-t-elle à la nature ?
La
religion conduit-elle l'homme au-delà de lui-même ?
La
religion permet-elle à l'homme d'être heureux ?
L'homme
a-t-il nécessairement besoin de religion ?
Peut-on
parler pour ne rien dire ?
En
quoi le langage est-il nécessaire à l'homme ?
Les
paroles engagent-elles autant que les actes ?
Quiconque
n'a pas réfléchi sur le langage n'a pas vraiment commencé à philosopher
Le
langage exprime-t-il notre être ?
L'homme
doit-il travailler pour être humain ?
Le
travail rend-il l'homme heureux ?
Faut-il
séparer la science de la technique ?
Le
travail et la technique sont ils des moyens de
civilisations ou de barbarie ?
L'art
nous est-il plus nécessaire que la technique ?
Qu'est ce qu'un travail social juste ?
Comment
faire de la prévention sans répression ?
L'art
nous détourne-t-il de la réalité ?
L'art ne
sert-il à rien ?
L'art
ne s'adresse-t-il qu'à la sensibilité ?
Quelle
est la raison d'être des artistes ?
L'art est-il
explicable ?
L'art
nous détourne-t-il du réel ?
Pour
avoir du goût, faut-il être cultivé ?
L'art est-il
une illusion ?
L'art,
est-ce ce qui ne sert à rien ?
Pensez-vous
que la société moderne favorise la création artistique ?
Quelles
sont les règles de l'art ?
L'art
nous est-il plus nécessaire que la technique ?
Y
a-t-il une vérité en histoire ?
L'histoire
nous enseigne-t-elle la relativité de valeurs ?
L'histoire
a-t-elle un sens ?
L'homme
peut-il se libérer de l'histoire ?
Que nous
apprend l'histoire ?
Qu'est ce qu'un événement ?
Devons-nous
mémoire ou oubli ?
La morale
Peut-on
renoncer à sa liberté ?
Peut-on
apprendre à être libre ?
Peut-on
concilier les exigences de la justice et celles de la liberté ?
L'expression
perdre sa liberté a-t-elle un sens ?
En
quoi peut-on dire que l'homme est libre ?
Être
libre de penser est-ce penser ce que l'on veut ?
Le
doute est-il une entrave à la liberté ?
La
détermination du bien n'est-elle qu'une affaire d'opinion ?
Peut-on
connaître la morale ?
Est-il
immoral de mépriser autrui ?
Suffit-il
de voir le meilleur pour le suivre ?
Puis-je
savoir si je suis immoral ?
Qui
est autorisé à me dire tu dois ?
Devons-nous
mémoire ou oubli ?
Plaisir et bonheur
Faites
vous plaisir !
L'interprétation est-elle nécessaire à l'homme ?
La
conscience et l'inconscient
Les apparences sont-elles trompeuses ?
Un sentiment est-il plus difficile à décrire qu'un objet ?