INSTITUT DOCTEUR ANGELIQUE

(Saint Thomas d’Aquin)

https://www.i-docteurangelique.fr/DocteurAngelique

Institut privé de philosophie réaliste et de théologie catholique

Pour demander un sujet de dissertation

a.dumouch@hotmail.com

 

DISSERTATIONS EN AUDIO ET EN VIDÉO

PHILOSOPHIE A L’USAGE DES CLASSES DE TERMINALE

 

I° Les thématiques du programme de philosophie du baccalauréat en France_ 3

1° Le sujet 4

- La conscience_ 4

- La perception_ 4

- L’inconscient 4

- Autrui 4

- Le désir 4

- L’existence et le temps 5

2° La culture_ 6

- Le langage_ 6

- L’art 6

- Le travail et la technique_ 7

- La religion_ 7

- L’histoire_ 8

3° La raison et le réel 9

- Théorie et expérience_ 9

- La démonstration_ 12

- L’interprétation_ 12

- Le vivant 13

- La matière et l’esprit 13

- La vérité_ 13

4° La politique_ 14

- La société_ 14

- La justice et le droit 15

- L’État 15

5° La morale_ 15

- La liberté_ 15

- Le devoir 15

- Le bonheur 16

II° Plan de ces dissertations selon l’ordre de la philosophie réaliste_ 16

0- Introduction_ 16

1- Philosophie du Travail 18

2- Philosophie éthique_ 19

3- Philosophie politique_ 20

4- Philosophie de la matière_ 21

5- Philosophie du vivant 21

6- Philosophie première – Métaphysique_ 23

7- Sagesse philosophique_ 23

8- Critique philosophique_ 25

9- Histoire des philosophies 26

 

 

 

 

I° Les thématiques du programme de philosophie du baccalauréat en France

 

1° Le sujet

- La conscience
- La perception
- L’inconscient
- Autrui
- Le désir
- L’existence et le temps

2° La culture

- Le langage
- L’art
- Le travail et la technique
- La religion
- L’histoire

3° La raison et le réel

- Théorie et expérience
- La démonstration
- L’interprétation
- Le vivant
- La matière et l’esprit
- La vérité

4° La politique

- La société
- La justice et le droit
- L’État

5° La morale

- La liberté
- Le devoir
- Le bonheur

 

 

1° Le sujet

 

 

 

- La conscience

 

DISSERTATION ─ La conscience morale n'est-elle que le résultat de l'éducation ? (Oct 2015, 32 mn).

https://youtu.be/d4WD915a_Mc

INTRODUCTION : Ce qu’est la conscience morale, comparaison avec le sentiment de honte des animaux. Problématique : y a-t-il un aspect inné dans la conscience morale ?

THÈSE : Jean-Paul Sartre s’oppose à cela : pour lui, rien n’est inné. L’essence de l’homme va se construire après son existence, en fonction des conséquences des actes.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : La conscience morale s’apprend, il est vrai, par 1° l’éducation ; 2° l’expérience et 3° les peines extérieures, conséquences immanentes des actes mauvais. Mais ce n’est pas tout. La syndérèse, propriété de l’intelligence (Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Ia, q.79). Exemple des souffrances intérieures causées par la syndérèse blessée.

CONCLUSION : Y a-t-il un bien objectif et un mal objectif ?


- La perception

 


- L’inconscient

 


- Autrui

 


- Le désir

 

 

DISSERTATION ─ L’amour est-il un sentiment ? (Oct 2015, 38 mn).

https://youtu.be/UKQ3GnRpaoI

INTRODUCTION : Actuellement, dans la jeunesse, l’amour est identifié à un sentiment. Pourtant, dans le vocabulaire grec, il y avait 4 mots pour signifier l’amour : eros, pathos, philia, Agape.

PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la psychologie à la mode actuellement, autour des deux concepts de « besoin » et de « désir ».

DEUXIÈME PARTIE : Recherche philosophique à partir de l’expérience : les 4 degrés dans l’amour humain. L’exemple de l’amour du couple, de sa naissance et de son devenir au cours d’une vie conjugale fidèle.

CONCLUSION : « Il n’y a pas d’amour. Il n’y a que des actes d’amour ». Le sentiment amoureux n’est, avec l’attirance physique, que l’occasion de la naissance de l’amour.

 

 

DISSERTATION ─ Est-il absurde de désirer l'impossible ? (Oct 2015, 33 mn).

https://youtu.be/U-7XV6asATA

INTRODUCTION : Le scandale d’une chanson de JJ Goldman : Les enfoirés, « toute la vie ».

PREMIÈRE PARTIE : Le cœur de l’homme porte en lui le désir de l’impossible. Nul ne peut le nier.

ANTITHÈSE : Comment le désir de l’impossible a été source des plus grands malheurs, aussi bien en politique au XX° s. qu’en éthique : Le communisme, le bovarysme.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’utopie des jeunes et le réalisme des vieux doivent marcher ensemble comme deux affectionnées. Le réalisme sans utopie conduit à l’épuisement. L’espoir de l’impossible sans le réalisme des sages conduit au fanatisme. C’est vrai en politique comme dans le couple.

CONCLUSION : L’espérance religieuse, opium du peuple ou nécessité vitale ?

 

DISSERTATION ─ Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? (Oct 2015, 40 mn).

https://youtu.be/vdpv9yiV5vE

INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le plan : les ravages écologique du désir humain. L’exemple de Tchernobyl.

PREMIÈRE PARTIE : Différence entre le désir animal (qui est clos) et le désir humain (qui est ouvert à cause de la vie spirituelle). Les trois sentiments du désir d’après le psychologue Jean Piajet : Valorisation, autonomie, sécurité. Différence entre bonheur et béatitude.

DEUXIÈME PARTIE : L’éthique et la sagesse, seules capables ensemble d’après Aristote de modérer ce désir de béatitude pour se contenter du désir du bonheur : l’éthique modère et la sagesse fait espérer la béatitude dans l’éternité. La réponse d’Aristote, de Bouddha et de Jésus Christ.

TROISIÈME PARTIE : « Le monde est assez grand pour les besoins de l’homme, mais pas assez pour sa convoitise. »

 

DISSERTATION ─ Peut-on désirer sans souffrir ? (Oct 2015, 37 mn).

https://youtu.be/JjCaVu9IA1o

INTRODUCTION : Toute la recherche de l’Inde antique est dans cette question.

RÉPONSE HINDOUISTE : La réponse hindouiste et la mort nécessaire du désir. La voie de l’ascèse extrême.

RÉPONSE BOUDDHISTE : La réponse bouddhiste et la voie du juste milieu : un désir modéré et une absence de désir modérée, clef de la disparition des souffrances.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les quatre niveaux du désir de l’homme et la nécessité de les connaître et de ne pas les mépriser. Aristote : la vertu est dans le juste milieu. Application au désir de béatitude, qui se transforme en une acceptation du bonheur simple.

CONCLUSION : Voltaire, « Candide » : « Le bonheur est auprès de son arbre. Il faut cultiver son jardin. ».

 


- L’existence et le temps

 

DISSERTATION ─ Que signifie « être » ? (Oct 2015, 36 mn).

https://youtu.be/oY-UG0NSgFg

INTRODUCTION : Un sujet de métaphysique.

PREMIÈRE PARTIE : « Être » est ce qu’il y a de commun entre un atome, un caillou, un microbe, un homme. Distinction avec « vivre ». Au plan de l’être, on est ou on n’est pas : entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il n’y a pas de différence : ils sont.

DEUXIÈME PARTIE : « Être en acte », être dans sa perfection. A ce niveau, entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il y a une différence : l’un est en devenir, l’autre est en perfection.

TROISIÈME PARTIE : La personne humaine, l’être le plus parfait de l’univers visible. Comparaison avec l’être de l’animal. Le problème de la destruction des êtres, y compris la personne humaine.

CONCLUSION : Rien n’empêche que quelque part, dans ce qui est invisible de l’univers, existe un être plus parfait que la personne humaine.

 

 

DISSERTATION ─ « La vie oscille, tel un pendule, de la souffrance à l’ennui » – Schopenhauer (Oct 2015, 45 mn).

https://youtu.be/V7zLe_Yrzk8

INTRODUCTION : Nous nous contenterons de regarder la vie des peuples riches (Madame Bovary plutôt que l’homme en famine habitant le Sahel). Les peuples qui vivent dans le luxe matériel sont-ils condamnés à vivre cette citation au plan spirituel ?

PREMIÈRE PARTIE : Est-ce vrai pour tout homme, toute femme ? Non : cela ne concerne pas ceux qui vivent dans le présent (surtout les jeunes), et ceux qui vivent dans l’espoir d’un avenir. Cela concerne ceux qui vivent dans le passé ou dans un présent insensé, sans espoir pour le futur (de plus en plus quand on vieillit). Le roi Salomon et le livre de Qohelet. Le chemin étrange de l’humanisme sans espérance. Le livre de la Sagesse 2.

DEUXIÈME PARTIE : La cause profonde : Les 4 degrés de la vie pratique de l’homme et la famine du 4° degré (mystique) dans nos sociétés riches et matérialistes. Les 4 causes de l’angoisse.

CONCLUSION : Réponse à la question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps.

 

 

2° La culture

 

- Le langage

 

DISSERTATION ─ Le langage trahit-il la pensée ? (Oct 2015, 19 mn).

https://youtu.be/WEeEYlHcz9c

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, difficile à traiter de manière réaliste à une époque où certains pensent que ce sont les mots qui font la pensée et la réalité. L’exemple du mot « race », du mot « aveugle »

PREMIÈRE PARTIE : La théorie réaliste de la réalité, de la connaissance, du langage articulé et de l’écrit. Les dégradations successives et fatales d’une étape à l’autre.

DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il des cas où le mot ne trahit pas la pensée ? Oui : dans l’art de la musique du mot, là où il n’y a pas de pensée mais juste un chant du son. Exemple de poésie de ce genre. Exemple : Baudelaire, la chevelure

CONCLUSION : Les deux yeux du hibou, symbole de la philosophie : humilité et sens critique.



- L’art

 

DISSERTATION ─ Les œuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ? (Oct 2015, 28 mn).

https://youtu.be/Lcvklx6MiIY

INTRODUCTION : Nous parlons des beaux-arts, pas des arts utilitaires.

PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce qui spécifient les œuvres d’art ? Elles proviennent de l’inspiration d’un homme. Donc, en les comprenant, elles révèlent quelque chose de l’artiste.

DEUXIÈME PARTIE : Parmi les immenses réalités du monde, quand on trouve une œuvre d’art sur une planète, on y trouve leur auteur. L’exemple des Sondes Voyager. Les œuvres d’art sont plus ou moins capables de profondeur selon qu’elles infèrent de l’être humain (physique, psychologique, spirituel, mystique). Quelques exemples.

CONCLUSION : Mais, coupées de leurs auteurs vivants, les œuvres d’art peuvent devenir des lettres mortes. L’exemple des grottes préhistoriques.

 

DISSERTATION ─ Peut-on aimer une œuvre d'art sans la comprendre ? (Oct 2015, 26 mn).

https://youtu.be/sYbKJUTx9b8

INTRODUCTION : Nous parlons des beaux-arts produits de l’homme, pas des arts utilitaires. Il y aura aussi une recherche sur l’univers, à titre de création artistique.

ANTITHÈSE : La problématique de l’art abstrait, volontairement sans signification. Paradoxalement, l’arrivée par ce biais d’un art élitiste, plein d’intellectualisme. La fuite du public. Quelques exemples. L’art à public restreint, boursoufflé d’intellectualisme (l’exemple du sketch des Inconnus).

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’origine de l’art : l’inspiration de l’auteur. Mais l’œuvre en est coupée. Faut-il la retrouver ? Pas nécessairement : Le choc d’une œuvre d’art est d’abord dans un ressenti, pas dans une analyse. L’exemple du matin sur la montagne. Plus l’émotion suscitée est profonde, plus le choc de la beauté est intense. L’intelligence doit y être touché, mais dans un acte de contemplation simple.

TROISIÈME PARTIE : Le cas particulier des maths face à une démonstration et de la science face au réel, pris comme « œuvre d’un Artiste ».

CONCLUSION : Retrouver un art pleinement humain, c’est-à-dire non abstrait de la sensibilité et de l’intelligence profonde.

 

- Le travail et la technique

 

DISSERTATION ─ Le développement technique transforme-t-il les hommes ? (Oct 2015, 31 mn).

https://youtu.be/0FmxNbPLI_s

INTRODUCTION : De quelle transformation parle-t-on ? Transformation de la vie pratique ou transformation de la nature humaine ? Un sujet qui ne peut se contenter du passé. Il doit s’engager dans la prospective.

THÈSE : La guerre 14, le smartphone montrent que le progrès technique n’a fait jusqu’ici que conditionner la nature humaine. Les idéologies n’y sont pas plus arrivées. L’exemple d’Auguste Conte et de la fin des questions sur le sens. L’exemple de Mao et de l’unisexe.

ANTITHESE : La nature humaine sera changée : sur Internet, les annonces apocalyptiques de l’homme au cerveau bionique : théorie du complot avec les puces RFID. Les projets de Google (apprentissage des langues, de la culture et des sciences) ne visent pas pour le moment la nature humaine.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les progrès de la génétique laissent envisager de vrais changements de la nature humaine, impliquant le meilleur et le pire (la prise en main de la liberté, la chimie du cerveau). Une seule chose est à jamais inaccessible : le rêve de la vie éternelle.

CONCLUSION : Retrouver et respecter ce qui est pleinement humain, une personne libre, homme et femme, famille. Attentions aux apprentis sorciers.



- La religion

 

 

DISSERTATION ─ La philosophie peut-elle parler de la religion ? (Oct 2015, 37 mn).

https://youtu.be/_oGmP-anl5w

INTRODUCTION : Un sujet polémique dans la laïcité française, que l’on confond souvent avec expulsion de ce sujet de la sphère publique.

PREMIÈRE PARTIE : La question de la sagesse, à l’origine de la philosophie (sophia). Elle est une dimension essentielle de l’homme. Elle ne peut échapper à la philosophie qui n’exclut aucune question.

DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il une réponse philosophique à cette question ? L’athéisme, l’agnosticisme et le déisme. Les voies ontologistes vers un créateur (Saint Anselme, Descartes). Les voies par la causalité efficiente (Frère Bogdanov, Oparine, Einstein). La voie par les NDE pour la question de la survie de l’âme.

TROISIÈME PARTIE : La philosophie face aux religions révélées et face aux croyances. Peut-elle en parler ? De l’existence de ces religions, oui. Du contenu de leur croyance est extérieur à son objet : non, sauf à titre d’intérêt culturel.  

CONCLUSION : Attention au rejet de la question religieuse de la philosophie. Cette frustration provoque un retour de bâton violent par des croyances non rationnelles.

 

DISSERTATION ─ Peut-on accorder une valeur à une croyance que l'on ne partage pas ? (Oct 2015, 38 mn).

https://youtu.be/PPbM-IceNTE

INTRODUCTION : Le statut de la croyance en philosophie réaliste : une opinion. Trois sortes de croyances : l’hypothèse non vérifiée, le témoignage non reproductible et la foi religieuse.

PREMIÈRE PARTIE : L’hypothèse scientifique non vérifiée. Nécessité de lui accorder une valeur et de la vérifier par l’expérimentation, jusqu’à acceptation ou réfutation. Exemple d’Einstein, de l’homéopathie.

DEUXIÈME PARTIE : Le témoignage non reproductible. L’exemple de l’arche de Noé et du monstre du Loch Ness. L’exemple des NDE.

TROISIÈME PARTIE : La foi religieuse. L’exemple du comportement de l’Eglise catholique avec les autres religions (Nostra Aetate). Le baiser du pape Jean-Paul II sur le Coran.

CONCLUSION : L’humilité devant le réel et le sens critique devant sa propre capacité de connaître sont les deux yeux du philosophe.

 

DISSERTATION ─ Aujourd'hui, les religions et les croyances ont-elles encore un sens face au progrès de la science moderne ? (Oct 2015, 35 mn)

Traiter ce sujet en lien avec les sciences de la vie et de la terre et en lien avec la physique.

https://youtu.be/IQN2MoeEkfc

INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le plan.

PREMIÈRE PARTIE : Le sujet est-il bien posé ? La religion est-elle toujours croyance ou peut-elle être rationnelle ? Les sciences modernes sont-elle le seul moyen d’user de sa raison ?

DEUXIÈME PARTIE : Auguste Conte (1798-1857) a posé cette question

TROISIÈME PARTIE : Réponse à la question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps biologique et la science de son fonctionnement.

Autres auteurs cités : Igor et Grichka Bogdanoff nés en 1949, La Pensée de Dieu, (avec une postface de Luis Gonzalez-Mestres), éditions Grasset, Paris, juin 2012.

Stanley Miller, USA (1930-2007).

Alexandre Ivanovitch Oparine, Russie (1894-1980)

Ludwig Feuerbach (1804-1872), Allemagne, L'Essence du christianisme (das Wesen des Christenthums), Leipzig 1841

 

DISSERTATION ─ La relation entre philosophie et religion dans la modernité (Nov 2015, 47 mn).

https://youtu.be/gwFNG5t2PLE

INTRODUCTION : Un sujet d’histoire de la philosophie, et non directement de philosophie. Mais il implique une connaissance de la psychologie des peuples.

PREMIÈRE PARTIE : Cause : La libération de la pensée, de la vie, après les guerres de religion. Comment la Renaissance est en même temps l’époque du plus grand sectarisme des chrétiens.

DEUXIÈME PARTIE : Effet en 6 étapes de laïcisation : 1° XVII° s, Le rejet dans les élites libertines de l’esclavage de l’autorité cléricale ; 2° XVIII° s, La volonté de décider soi-même des dogmes (La FM écossaise) ; 3° Le déisme et l’exaltation de sa seule raison pour découvrir un Créateur ; 4° XIX° s, L’athéisme et le rejet de l’esclavage de l’existence d’un Dieu ; 5° XX°s, Les utopies du bonheur et le  rejet de l’esclavage de l’existence d’une nature humaine ; 6° XXI° s. La naissance de l’esclavage d’une vie privée de sens.

CONCLUSION : 7° étape prévisible ? L’homme est un animal religieux : XXI° s, Le retour possible de la paix intérieure que donne l’espérance religieuse ?

 


- L’histoire

 

DISSERTATION ─ L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ? (Oct 2015, 31 mn).

https://youtu.be/TmyIeVTUXwY

INTRODUCTION : L’exemple de notre époque : « L’homme qui oublie l’histoire se condamne à la revivre ». Comment est-ce appliqué ?

PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce la partialité d’un historien ? Jean Sévilla pointe six manières actuelles de falsifier l’histoire : Anachronisme, manichéisme, amnésie sélective, mensonge par omission, hypermnésie, esprit réducteur. Il y en a bien d’autres.

DEUXIÈME PARTIE : Si cette objectivité est nécessaire, est-elle suffisante pour la vérité de l’histoire ? La qualité et la diversité des sources ; la méthode de collecte des sources (petite histoire, grande histoire, élites et peuple) ; L’humilité et le sens critique de l’historien.

CONCLUSION : L’histoire est une discipline fragile. Il suffit de mettre en avant tel évènement à la place de tel autre.

 

DISSERTATION ─ L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance de l'histoire ? (Oct 2015, 27 mn).

https://youtu.be/-MyNs8vjTbY

INTRODUCTION : « L’homme qui ne connaît pas l’histoire se condamne à la revivre. » (Monument des martyrs de Lyon).

ANTITHÈSE : Lorsque la connaissance de l’histoire ne guide qu’en apparence, accompagnée d’une idéologie orientée. L’exemple de la démocratie imposée par les armes, de l’immigration toujours une chance.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quel doit être le vrai guide de la politique : la prudence politique, qui est une vertu de l’intelligence. Elle prend alors conseil de tout : la culture historique et ses leçons ; des principes politiques ; la conscience morale universelle à titre d’éclairage ; la recherche d’une efficacité ; la connaissance des circonstances.

CONCLUSION : L’histoire est une science si fragile qu’elle devient facilement esclave des ambitions politiques du moment.

 

DISSERTATION ─ Le plaisir est-il le moteur de l'histoire ? (Nov 2015, 47 mn).

https://youtu.be/lczOwlINToM

INTRODUCTION : La question est en fait : « Le plaisir est-il le moteur de l’homme » puisque c’est l’humanité qui fait l’histoire.

THÈSE : Seul Sigmund Freud analyse le comportement de l’homme en termes de plaisir conscients ou inconscients. La vision Freudienne de l’histoire.

ANTITHÈSE : Karl Marx voit un autre moteur unique : l’argent.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : La complexité de l’homme et ses quatre niveaux pratiques (besoins physiques, désirs psychologiques, choix moraux, sens ultime de la vie). Tout cela influence les guerres, la paix et l’histoire toute entière. Tout cela est évidemment porter par la recherche du bonheur.

CONCLUSION : Le moteur invisible de l’Histoire : L’évolution pour les athées, la Providence pour les religieux.

 

3° La raison et le réel

 

- Théorie et expérience

 

 

DISSERTATION ─ La philosophie est-elle utile ? (Oct 2015, 41 mn).

https://youtu.be/9yPI06I40RM

INTRODUCTION : Crise actuelle de la philosophie en Terminale et en université.

PREMIÈRE PARTIE : Les divers sens du mot « philosophie »

Petite histoire de la philosophie, fondatrice des sens du mot : Elle fut sagesse chez les anciens, elle devint science avec Aristote, elle fut mise au service de la Révélation avec saint Albert le grand et Avicenne, avant de subir la crise des « professeurs/répétiteurs ». Elle subit la crise des idéologies après Descartes. Elle est aujourd’hui confondue avec l’histoire des systèmes de pensée.

DEUXIÈME PARTIE : Comment guérir la philosophie : Qu’elle redevienne science et sagesse. Qu’elle entre dans son âge adulte, à sa juste place vis-à-vis des sciences positives et sans se moquer des théologies révélées.

Conclusion : A partir de la LETTRE ENCYCLIQUE FIDES ET RATIO DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II : L’espoir d’une harmonie adulte entre Science moderne, philosophie et religions révélées, chacune dans son domaine.

 

DISSERTATION ─ Philosopher, est-ce être un résistant ? (Oct 2015, 49 mn).

https://youtu.be/I4UH10IYfc0

INTRODUCTION : Le caractère subjectif du mot « Résister » : le résistant d’aujourd’hui est souvent le terroriste d’hier.

PREMIÈRE PARTIE : Situer ce sujet dans notre époque : Quelle est sa pensée dominante ?

« Apocalypse 13, 17 et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. »

DEUXIÈME PARTIE : En fonction de chaque sens du mot, la philosophie peut impliquer résistance ou soumission selon les époques.

1° Philosophie dans le sens étymologique « recherche du sens de cette vie ».

2° Philosophie dans le sens de Socrate : « rechercher la vérité par sa raison ».

3° Philosophie dans le sens idéologique : « exalter un système de pensée ».

TROISIÈME PARTIE : De nos jours, être philosophe implique une révolte face à la pensée unique et peut conduire au martyre ou à la victoire sur le conformisme.

 

DISSERTATION ─ La philosophie est-elle un luxe ? (Oct 2015, 41 mn).

https://youtu.be/_KQw_1x256U

INTRODUCTION : Notre époque, de plus en plus utilitaire, hésite à supprimer ce cours. Idem pour les cours de religion en Europe, au profit des sciences et des techniques qui prouvent leur efficacité immédiate.

PREMIÈRE PARTIE : L’être humain a-t-il changé selon la prophétie d’Auguste Comte, ne se nourrissant plus que du « comment ça marche » ?

DEUXIÈME PARTIE : Les quatre dimensions de la vie pratique de l’homme : travail et politique certes, mais surtout éthique et Sagesse. Que devient un homme sans éthique ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Les « humanités », fondement de notre civilisation.

TROISIÈME PARTIE : Aristote : « L’homme heureux dans sa vie a des amis et de la sagesse ».

Que devient un homme sans la sagesse philosophique ?

OUVERTURE : Et les religions révélées ? Que penser du cours de religion organisé partout dans le monde sauf en France ? Cette phrase biblique est-elle périmée : « Deutéronome 8, 3 l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé. »

 

DISSERTATION ─ Quand la philosophie est-elle née ? (Oct 2015, 50 mn).

https://youtu.be/SVmwZN2SS7Y

INTRODUCTION : On se bornera à la philosophie en Occident. En extrême Orient, on doit honorer Confucius (551 à 479 av. J.-C) et Bouddha. Tout dépend du sens qu’on donne au mot « philosophie ».

PREMIÈRE PARTIE : « Philosophie » au sens d’amour de la Sagesse : elle nait avec Homo Sapiens. Quelles preuves en a-t-on ? Qu’en est-il de l’homme de Neandertal ?

DEUXIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « raison critique » : Hésiode (7° s. av JC).

TROISIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « science du réel » : Socrate (470-399 av JC), Platon (428-347 av. J.-C), Aristote (384-322 av. J.-C.).

QUATRIÈME PARTIE : D’autres revendications existent dont les philosophes du soupçon qui mettent la naissance de la philosophie avec Ludwig Feuerbach (1804-1872) et de son livre fondateur de l’athéisme moderne : « L’essence du christianisme » (1841).

CONCLUSION : La philosophie est-elle née dans l’Antiquité avec la sagesse et le réalisme ou à l’époque moderne avec l’exaltation matérialiste et athée de l’homme comme maître de son destin ?

Ces deux revendications seront en conflit tant que l’homme existera.

 

 

DISSERTATION ─ Qu’est-ce que la philosophie du soupçon ? (Oct 2015, 57 mn).

https://youtu.be/f_rNAiifSig

INTRODUCTION : Ce que c’est.

PREMIÈRE PARTIE : Histoire de cette pensée. Son origine première : René Descartes initia le soupçon en philosophie en jetant un doute méthodologique sur la capacité des sensations d’atteindre le réel.

Il ouvre une porte. A sa suite, on associe au terme de soupçon trois philosophes en règle générale :

1° Feuerbach a tenté de lever le voile sur les illusions du christianisme. Il est popularisé par Nietzsche qui d’annonce la mort de Dieu et de prédit l’arrivée du Surhomme. Le soupçon de Nietzsche concerne les croyances de l’homme.

2° Marx de son côté, met le soupçon sur le fonctionnement de la société, en dénonçant la domination bourgeoise, aux dépens des classes exploitées et travailleuses. Le soupçon de Marx est social.

3° Huxley montre que l’homme n’est qu’un animal issu des animaux. Freud le théorise et montre que l’homme est en fait mené par son inconscient. Le soupçon de Freud et sa théorie du ça, du moi et du surmoi porte sur la personne humaine et son illusion d’être maître de lui.

A eux trois, ils ont bouleversé le champ social, religieux et métaphysique. Ils partagent donc le même esprit soupçonneux.

DEUXIÈME PARTIE : La mort des philosophies du soupçon grâce au retour du réel : « Apocalypse 12, 16 Mais la terre vint au secours de la Femme ». Les fruits amers et la mort annoncée de cette pensée : l’envie de ne plus exister. Il a fallu plus d’un siècle et l’expérience. Marx tué par la ruine du communisme ; Freud tué par le réalisme de Michel Onfray. Feuerbach tué par la soif de Dieu et le doute sur la capacité du hasard de produire une nature si structurée.

 

 

DISSERTATION ─ Quelle est la différence entre la philosophie et la psychologie ? (Oct 2015, 40 mn)

https://youtu.be/UBhBlbAN8Bw

INTRODUCTION : Plusieurs sens de ces mots. Nous sommes ici en philosophie réaliste.

PREMIÈRE PARTIE : Définition du réel, puis de la philosophie réaliste à partir de son objet matériel et de sa raison formelle. Les sept grandes parties de la philosophie, dont la philosophie du vivant. Comment le réel est structure en ce qui universel, ce qui est général et ce qui est particulier.

DEUXIÈME PARTIE : La psychologie se structure donc en trois parties : ce qui universel (philosophie du vivant), ce qui est général (psychologie générale) et ce qui est particulier (domaine de la psychologie particulière, des psychanalyses, de la psychiatrie médicale).

CONCLUSION : Mais cette distinction est-elle une réponse à la question posée ? Prouver que l’homme est inséparable de toutes ses dimensions. Il se peut que psychologie = anthropologie = philosophie réaliste.

 

 

DISSERTATION ─ La philosophie est-elle nécessairement réaliste ? (Oct 2015, 43 mn).

https://youtu.be/yhHpxKxSYKQ

INTRODUCTION : Notre époque a vu se multiplier les philosophies idéalistes, qui mettent l’idée imaginée avant le réel, quitte à essayer de changer le réel.

PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce que le réalisme / Qu'est-ce que l'idéalisme ?

L’idéalisme en philosophie n’est pas nouveau. Sa trace la plus ancienne est dans la politique de Platon et l’invention du communisme.

Mais c’est les XIX° et XX° s. qui ont vu ces idéalismes devenir criminels, car l’homme a voulu les réaliser. Caractéristique de l’idéologie. L’exemple de la théorie du communisme réalisé.

L’exemple de la théorie du genre.

DEUXIÈME PARTIE : A l’origine de la philosophie en Grèce, il n’en fut pas ainsi. La philosophie était réaliste, comme la science positive l’est de nos jours. Que s’est-il passé ? La propension de l’homme à chercher son maître dans les livres ou dans sa propre pensée.

René Descartes plonge la science dans le réalisme et la philosophie dans l’idéalisme.

TROISIÈME PARTIE : Si la philosophie veut survivre, elle doit redevenir réaliste. Aristote : « Platon et la vérité, je les aime tous les deux, mais la vérité plus encore ».

 

DISSERTATION ─ L’empirisme est-il identique au réalisme ? (Oct 2015, 45 mn).

https://youtu.be/4mRJR5hauwY

PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce que le réalisme ? Lorsque le maître de la pensée est le réel.

Qu'est-ce que l’empirisme ?

Théorie philosophique selon laquelle la connaissance que nous avons des choses dérive de l'expérience.

Méthode reposant exclusivement sur l'expérience, sur les données et excluant les systèmes a priori.

Manière de se comporter en tenant compte surtout des circonstances et sans principes arrêtés ; pragmatisme.

DEUXIÈME PARTIE : L’empirisme dans la vie spéculative : apport et insuffisance.

L’expérience d’Ignace Philippe Semmelweis sur l’accouchement : progrès et insuffisance. Aristote et la théorie de Ptolémée. L’exemple de l’homéopathie : l’effet placébo. L’exemple de la gravitation.

L’empirisme seul ne donne qu’une description, établit des lois mais peut conduire à des erreurs d’interprétation des causes. Les puces entendent par les pattes ? La statistique sur le meilleur niveau culturel de ceux qui mangent de la salade.

TROISIÈME PARTIE : L’empirisme dans la vie pratique (politique et éthique) : apport et insuffisance. La nécessité d’avoir des principes : La fin ne justifie pas tous les moyens.

En éthique, l’exemple de l’adultère. L’exemple de la maman qui tua son bébé.

En politique, l’exemple de la guerre d’Algérie.

CONCLUSION : L’empirisme est, à cause de l’expérience, le point de départ du réalisme mais ne saurait s’identifier à lui. Le réel est bien plus grand que ce qui est accessible aux sens et à l’expérience. Il faut ajouter l’expérimentation qui vérifie en soumettant l’expérience à vérification, le raisonnement qui analyse et critique les causes possible. Il faut aussi en outre être ouvert à un réel invisible.

 


- La démonstration

 

 

DISSERTATION ─ L’a priori a-t-il sa place en philosophie ? (Oct 2015, 35 mn).

https://youtu.be/ZmUkaksR4JE

INTRODUCTION : En philosophie réaliste, une connaissance a priori est antérieure à l'expérience ou à la démonstration. Dans la pensée de Kant, c'est aussi une connaissance « indépendante de l'expérience ». Cela s'oppose à une connaissance a posteriori, empirique, factuelle, à ce qui est « issu de l'expérience ».

PREMIÈRE PARTIE : Là où l’a priori est légitime : Les principes premiers sont des a priori nécessaires. Ils fondent la possibilité même de la pensée : 1° Principe d’identité (une chose, considérée sous un même rapport, est identique à elle-même) ; 2° Principe de non-contradiction (une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse) ; 3° Principe du tiers exclu (une proposition doit être vraie ou fausse) ; 4° Principe de raison suffisante (jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins une raison déterminante).

L’hypothèse est un a priori valide à condition d’être ensuite validée par l’expérience. Exemple : Einstein et la relativité, Contre-exemple : les macroévolutions.

DEUXIÈME PARTIE : Là où l’a priori est illégitime : Le dogme théologique est un a priori non recevable en philosophie, comme l’opinion ou la croyance. Que dire du témoignage ? L’exemple des NDE et la nécessité de vérifier les témoignages de ce genre.

CONCLUSION : Pour juger de la légitimité des a priori, il faut commencer par accepter l’a priori suivant : la confiance en ses sens, fondement de l’expérience, quoiqu’en dise René Descartes.

 

 

DISSERTATION ─ L'expérience peut-elle démontrer quelque chose ? (Oct 2015, 24 mn).

https://www.youtube.com/watch?v=EvM0dQ6oZ2c

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, un sujet fondamental pour fonder le réalisme. Qu’est-ce que l’expérience ?

ANTITHÈSE : Pour René Descartes, seule le raisonnement valide peut démontrer. Ex : « Je pense donc je suis ». Rien ne nous prouve qu’un malin génie de nous trompe pas depuis toujours.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’expérience peut-elle montrer quelque chose avec certitude, à défaut de le démontrer ? L’expérience peut-elle tromper ? L’exemple du mirage, de l’hallucination et de l’illusion d’optique. Comment l’expérimentation fortifie l’expérience tandis que la démonstration seule démontre.

Le réalisme philosophique ou scientifique ne peut être réduit à la démonstration par le raisonnement, quoiqu’en ait dit Descartes. Voir un microbe au microscope (Pasteur) montre la cause de certaines maladies.

CONCLUSION : L’harmonie entre expérience, expérimentation et démonstration en philosophie.

 


- L’interprétation

 

 

DISSERTATION ─ Le langage trahit-il la pensée ? (Oct 2015, 19 mn).

https://youtu.be/WEeEYlHcz9c

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, difficile à traiter de manière réaliste à une époque où certains pensent que ce sont les mots qui font la pensée et la réalité. L’exemple du mot « race », du mot « aveugle »

PREMIÈRE PARTIE : La théorie réaliste de la réalité, de la connaissance, du langage articulé et de l’écrit. Les dégradations successives et fatales d’une étape à l’autre.

DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il des cas où le mot ne trahit pas la pensée ? Oui : dans l’art de la musique du mot, là où il n’y a pas de pensée mais juste un chant du son. Exemple de poésie de ce genre. Exemple : Baudelaire, la chevelure

CONCLUSION : Les deux yeux du hibou, symbole de la philosophie : humilité et sens critique.


- Le vivant

 

DISSERTATION ─ Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? (Oct 2015, 30 mn).

https://youtu.be/Wnjdtm29eiE

INTRODUCTION : La diversité immense des vivants : bactéries, plantes, animaux, homme. La définition de la science positive par son objet et sa méthode.

PREMIÈRE PARTIE : Le vivant de vie végétative, objet de la science biologique. Car ce degré de vie est chimique et inconscient. La science peut-elle tout dire de lui ? Pas sûr : il y a un mystère dans l’unité des macro-molécules vivantes qui intéresse la philosophie et semble dépasser la science. Ex : la question de l’origine du premier vivant, la question de l’apparition des macro-évolutions massives, la question de la stabilité des vivants.

DEUXIÈME PARTIE : Le vivant de vie sensible (animal) et la conscience sensible : la science est pour le moment parfaitement dépassée par le cerveau. Comparaison du sens avec un écran sensible d’ordinateur. Par contre, la philosophie parle de cette vie sensible et se fait aider des sciences humaines et des statistiques.

TROISIÈME PARTIE : L’homme et sa vie spirituelle : une question qui interroge et dépasse profondément la science et passionne la philosophie réaliste : où est l’ADN et l’organe de l’intelligence et de la volonté humaines ?  Comment Aristote montre que l’esprit dépasse l’organe du cerveau, tout en s’en servant.

CONCLUSION : L’humilité et sens critique concernent aussi la science face à la richesse du réel.

 


- La matière et l’esprit

 

 

DISSERTATION ─ Existe-t-il une nature humaine ? (Oct 2015, 45 mn).

https://youtu.be/U9ZN5fY8YSE

INTRODUCTION : Définition de la nature : un aspect inné de son être, non choisi, qui s’impose à soi. Par opposition à « culture », domaine de l’acquis.

PREMIÈRE PARTIE : Négation de la nature : Jean-Paul Sartre niait toute autre nature humaine que la liberté de s’inventer. Un de ses disciples aurait voulu prouver la non-validité du principe : « Tout acte humain libre est motivé ultimement par la quête du bonheur » en se suicidant.

DEUXIÈME PARTIE : Recherche de la vérité, par l’observation : 1° Les 4 degrés de la nature humaine, unifiés en une seule personne. Deux degrés physiques, deux degrés spirituels. 2° Aucun de ces degrés n’est neutre. Tous ont une orientation générale innée : Exemples : l’intelligence vers le vrai, la volonté vers le bien (syndérèse), les deux vers la recherche d’un sens ultime à la vie (Sagesse). 3° Mais lorsqu’on entre dans les détails, il est plus difficile de trouver la nature humaine : Exemples : La trahison de sa parole ? La polygamie, monogamie ?

CONCLUSION : La liberté et l’acquis culturel sont deux parties essentielles de la nature humaine. Mais si elles se posent en ennemies déterminées du reste de la nature (l’inné), la nature se vengera. L’écologie humaine totale, encyclique sur l’écologie du pape François (Laudato si, 2015).

 


- La vérité

 

 

DISSERTATION ─ Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? (Oct 2015, 34 mn).

https://youtu.be/EggkeqahohQ

INTRODUCTION : Une question difficile puisqu’elle aborde ce qui est inconnu. Donc, par définition, ce qu’on ne connaît pas ! Trois domaines : 1° Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers ; 2° Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers ; 3° Ce qui ne fait pas partie de notre univers.

PREMIÈRE PARTIE : Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers : ex : la nature de la gravitation, le fonctionnement de l’ADN, la théorie unificatrice de la matière ; Le fonctionnement de la vie et du cerveau ; Les méandres de la psychologie humaine ; les intentions du Grand Horloger de l’univers.

DEUXIÈME PARTIE : Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers : l’essence profonde des êtres, depuis l’atome à l’homme ; La totalité des possibles. Tout cela est trop profond pour notre intelligence limitée.

TROISIÈME PARTIE : Ce qui ne fait pas partie de notre univers : Y a-t-il d’autres big bang ailleurs ? Y a-t-il des mondes parallèles ? Y a-t-il une survie après la mort, donc un monde des esprits ?

CONCLUSION : Seule la vision directe de la Cause première de tout, le Créateur, permettrait de tout connaître. C’est ce qu’annoncent les religions monothéistes (chrétienne et musulmane). Cela échappe au domaine de la Philosophie.

 

 

4° La politique

 

- La société

 

DISSERTATION ─ L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance de l'histoire ? (Oct 2015, 27 mn).

https://youtu.be/-MyNs8vjTbY

INTRODUCTION : « L’homme qui ne connaît pas l’histoire se condamne à la revivre. » (Monument des martyrs de Lyon).

ANTITHÈSE : Lorsque la connaissance de l’histoire ne guide qu’en apparence, accompagnée d’une idéologie orientée. L’exemple de la démocratie imposée par les armes, de l’immigration toujours une chance.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quel doit être le vrai guide de la politique : la prudence politique, qui est une vertu de l’intelligence. Elle prend alors conseil de tout : la culture historique et ses leçons ; des principes politiques ; la conscience morale universelle à titre d’éclairage ; la recherche d’une efficacité ; la connaissance des circonstances.

CONCLUSION : L’histoire est une science si fragile qu’elle devient facilement esclave des ambitions politiques du moment.

 

DISSERTATION ─ L’état du bon sauvage a-t-il existé ? (Oct 2015, 41 mn).

https://youtu.be/QxloidCIcGE

INTRODUCTION : Un mythe posé par Jean-Jacques Rousseau et gardé en France par les premiers communistes en vue de mettre en accusation l’argent, le capitalisme.

PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la paléontologie et l’étude des tribus primitives vivantes ? L’état paléolithique (chasseurs/cueilleurs), l’état néolithique (agriculteur/éleveur débutant), l’état de l’âge du fer (agriculteur/éleveur confirmé). Exemples, dans ces trois états, de civilisations paisibles et de civilisations agressives.

DEUXIÈME PARTIE : La nature humaine est à étudier car c’est la même humanité qui vit tous ces âges. Elle est porteuses de facultés vitales qui, en soumises à telle ou telle circonstance extérieures ou intérieures, peuvent réagir diversement.

CONCLUSION : Si le « bon sauvage » n’a pas existé, doit-on attendre l’utopie (la venue du grand soir, de la réinstauration du paradis sur terre) ?

 

DISSERTATION ─ Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ? (Oct 2015, 44 mn).

https://youtu.be/cT7hxBaeeI4

INTRODUCTION : Un débat très occidental fondé sur une polémique en 2011 : « J’estime que la culture occidentale est supérieure ».

ANTITHÈSE : « C’est une proposition raciste », « toutes les cultures sont dignes et se valent ». L’aspect polémique de cette critique vient du traumatisme occidental sur son histoire. Cet argument suffit-il ?

DÉFINIR LA CULTURE : Les multiples critères qui fondent une culture : les beaux-arts, les sciences, les techniques, le système politique, la morale publique, la philosophie et la religion.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quels sont les critères premiers ? Sont-ce l’éthique (par exemple les droits de l’homme) et la sagesse (Aristote), ou la richesse et la puissance (Alexandre le grand son élève) ?

CONCLUSION : Un dernier critère est à considérer pour juger d’une civilisation : son humilité.

 


- La justice et le droit

 

DISSERTATION ─ Faut-il opposer morale et politique ? (Nov 2015,  30 mn).

https://youtu.be/5ByaR3lBGb8

INTRODUCTION : Les hommes politiques au pouvoir et les hommes politiques dans l’opposition : deux positions très différentes.

ANTITHÈSE : La théorie de Machiavel : lorsque la politique est déclarée étrangère à la morale. Pour lui, la politique cherche l’intérêt de la Nation et rien d’autre. Le cas du bombardement de Dresdes.

THÈSE : Lorsque la morale devient le seul critère de la politique. Le cas de Louis XVI. La fin de Kadhafi.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Le rapport entre morale et politique : La recherche d’une efficacité. Mais la fin ne justifie pas tous les moyens. Le cas de la bombe d’Hiroshima.

CONCLUSION : Distinguer mais ne pas séparer complètement morale et politique.


- L’État

 

DISSERTATION ─ Une société n'est-elle qu'un ensemble d'individus vivant sur un même territoire ? (Oct 2015, 31 mn).

https://youtu.be/Cypy7lWZu_U

INTRODUCTION : Un débat d’actualité face à la crise de migration en Europe en 2015. Le risque de communautarisme sans liens, comme dans l’histoire Balkanique durant l’empire Ottoman.

ANTITHÈSE : Un courant mondialiste. La pensée de Jacques Attali et le mondialisme : l’avenir est à l’individu libre et autonome, asexué et indépendant. La place de la théorie du genre, de la sexualité sans lien avec l’amour ou avec le don de la vie.

DÉFINIR LE LIEN D’UNE SOCIÉTÉ : Le bien commun est la cause d’unification d’une communauté. Qu’est-ce que le bien commun : une histoire, une culture commune, des familles. Le semblable s’unit au semblable. Le fondement du bien commun est-il l’individu ou la famille ?

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Une société fondée sur le seul individu est une société sans racines et sans futur. La souffrance d’un humain sans racines. L’individu sans famille est un navire errant. L’Europe actuelle en est par certains trais l’image. Le roman 1984 de George Orwell.

CONCLUSION : Il est sans doute fatal qu’un jour l’humanité expérimente un tel monde.

 

 

5° La morale

 

- La liberté

 
- Le devoir

 

 

DISSERTATION ─ Raison ou déraison en matière morale (Oct 2015, 35 mn).

https://youtu.be/ckm0CZUVV5A

THÈSE : Jusqu’en 1945, la morale du devoir et du sacrifice insiste partout sur le choix de la raison. Kant formalise cet impératif catégorique de l’intelligence qui commande la volonté. Cette morale va se détruire et se déshonorer (deux guerres mondiales, Renouveau National de Pétain).

ANTITHÈSE : Par réaction, à partir de la libération, une génération exalte la déraison, la spontanéité du désir qui s’affranchit des règles : Sartre et Freud sont exaltés pour la liberté et la déculpabilisation des choix. L’impasse de cette génération vieillissante et sans racines ni finalité ultime.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : C’est toujours l’intelligence qui doit présider à la morale car l’intelligence n’est ni dans l’excès raisonnable ni dans l’excès passionnel. De même, c’est l’intelligence qui unifie les principes généraux et les cas particuliers où la conscience décide.

CONCLUSION : Parfois, le choix de l’intelligence peut paraître déraisonnable ... Un exemple de choix dans l’alpinisme.

 

- Le bonheur

 

DISSERTATION ─ Exister, est-ce profiter de l'instant présent ? (Nov 2015, 30 mn).

https://youtu.be/Vv5yEQki6mA

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie pratique qui devrait être traduit comme suit : « Vivre heureux, est-ce profiter de l’instant présent ? » Le sujet n’est donc pas en philosophie de l’être.

ANTITHÈSE : Les gens peu accomplis ne vivent pas dans le présent : « Quand je serai grand » ; « Quand j’étais jeune », ou vivent trop dans l’étourdissement d’un présent perpétuel et agité.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Le bonheur est une juste relation à son passé, son présent et son futur. Jean Piajet et les trois sentiments du moi.

 

Passé

Présent

futur

Bien-être

Valorisation

Autonomie

Sécurité

Mal-être

Culpabilité

Aliénation

Angoisse

Comment ne pas obtenir ces trois sentiments : en mettant sa finalité dans la gloire, le plaisir et l’argent. Comment l’obtenir d’après Aristote : des racines familiales pour son passé, l’amitié pour son présent, et une certaine sagesse pour son futur.

CONCLUSION ET OUVERTURE : La structuration du bonheur dans la religion chrétienne : passé enraciné dans la foi des anciens, présent dans la charité, futur dans l’espérance.

 

 

 

 

II° Plan de ces dissertations selon l’ordre de la philosophie réaliste

 

0- Introduction

 

DISSERTATION ─ La philosophie est-elle utile ? (Oct 2015, 41 mn).

https://youtu.be/9yPI06I40RM

INTRODUCTION : Crise actuelle de la philosophie en Terminale et en université.

PREMIÈRE PARTIE : Les divers sens du mot « philosophie »

Petite histoire de la philosophie, fondatrice des sens du mot : Elle fut sagesse chez les anciens, elle devint science avec Aristote, elle fut mise au service de la Révélation avec saint Albert le grand et Avicenne, avant de subir la crise des « professeurs/répétiteurs ». Elle subit la crise des idéologies après Descartes. Elle est aujourd’hui confondue avec l’histoire des systèmes de pensée.

DEUXIÈME PARTIE : Comment guérir la philosophie : Qu’elle redevienne science et sagesse. Qu’elle entre dans son âge adulte, à sa juste place vis-à-vis des sciences positives et sans se moquer des théologies révélées.

Conclusion : A partir de la LETTRE ENCYCLIQUE FIDES ET RATIO DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II : L’espoir d’une harmonie adulte entre Science moderne, philosophie et religions révélées, chacune dans son domaine.

 

DISSERTATION ─ Philosopher, est-ce être un résistant ? (Oct 2015, 49 mn).

https://youtu.be/I4UH10IYfc0

INTRODUCTION : Le caractère subjectif du mot « Résister » : le résistant d’aujourd’hui est souvent le terroriste d’hier.

PREMIÈRE PARTIE : Situer ce sujet dans notre époque : Quelle est sa pensée dominante ?

« Apocalypse 13, 17 et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. »

DEUXIÈME PARTIE : En fonction de chaque sens du mot, la philosophie peut impliquer résistance ou soumission selon les époques.

1° Philosophie dans le sens étymologique « recherche du sens de cette vie ».

2° Philosophie dans le sens de Socrate : « rechercher la vérité par sa raison ».

3° Philosophie dans le sens idéologique : « exalter un système de pensée ».

TROISIÈME PARTIE : De nos jours, être philosophe implique une révolte face à la pensée unique et peut conduire au martyre ou à la victoire sur le conformisme.

 

DISSERTATION ─ La philosophie est-elle un luxe ? (Oct 2015, 41 mn).

https://youtu.be/_KQw_1x256U

INTRODUCTION : Notre époque, de plus en plus utilitaire, hésite à supprimer ce cours. Idem pour les cours de religion en Europe, au profit des sciences et des techniques qui prouvent leur efficacité immédiate.

PREMIÈRE PARTIE : L’être humain a-t-il changé selon la prophétie d’Auguste Comte, ne se nourrissant plus que du « comment ça marche » ?

DEUXIÈME PARTIE : Les quatre dimensions de la vie pratique de l’homme : travail et politique certes, mais surtout éthique et Sagesse. Que devient un homme sans éthique ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Les « humanités », fondement de notre civilisation.

TROISIÈME PARTIE : Aristote : « L’homme heureux dans sa vie a des amis et de la sagesse ».

Que devient un homme sans la sagesse philosophique ?

OUVERTURE : Et les religions révélées ? Que penser du cours de religion organisé partout dans le monde sauf en France ? Cette phrase biblique est-elle périmée : « Deutéronome 8, 3 l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé. »

 

DISSERTATION ─ Quand la philosophie est-elle née ? (Oct 2015, 50 mn).

https://youtu.be/SVmwZN2SS7Y

INTRODUCTION : On se bornera à la philosophie en Occident. En extrême Orient, on doit honorer Confucius (551 à 479 av. J.-C) et Bouddha. Tout dépend du sens qu’on donne au mot « philosophie ».

PREMIÈRE PARTIE : « Philosophie » au sens d’amour de la Sagesse : elle nait avec Homo Sapiens. Quelles preuves en a-t-on ? Qu’en est-il de l’homme de Neandertal ?

DEUXIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « raison critique » : Hésiode (7° s. av JC).

TROISIÈME PARTIE : « Philosophie » au sens de « science du réel » : Socrate (470-399 av JC), Platon (428-347 av. J.-C), Aristote (384-322 av. J.-C.).

QUATRIÈME PARTIE : D’autres revendications existent dont les philosophes du soupçon qui mettent la naissance de la philosophie avec Ludwig Feuerbach (1804-1872) et de son livre fondateur de l’athéisme moderne : « L’essence du christianisme » (1841).

CONCLUSION : La philosophie est-elle née dans l’Antiquité avec la sagesse et le réalisme ou à l’époque moderne avec l’exaltation matérialiste et athée de l’homme comme maître de son destin ?

Ces deux revendications seront en conflit tant que l’homme existera.

 

DISSERTATION ─ L’a priori a-t-il sa place en philosophie ? (Oct 2015, 35 mn).

https://youtu.be/ZmUkaksR4JE

INTRODUCTION : En philosophie réaliste, une connaissance a priori est antérieure à l'expérience ou à la démonstration. Dans la pensée de Kant, c'est aussi une connaissance « indépendante de l'expérience ». Cela s'oppose à une connaissance a posteriori, empirique, factuelle, à ce qui est « issu de l'expérience ».

PREMIÈRE PARTIE : Là où l’a priori est légitime : Les principes premiers sont des a priori nécessaires. Ils fondent la possibilité même de la pensée : 1° Principe d’identité (une chose, considérée sous un même rapport, est identique à elle-même) ; 2° Principe de non-contradiction (une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse) ; 3° Principe du tiers exclu (une proposition doit être vraie ou fausse) ; 4° Principe de raison suffisante (jamais rien n'arrive sans qu'il y ait une cause ou du moins une raison déterminante).

L’hypothèse est un a priori valide à condition d’être ensuite validée par l’expérience. Exemple : Einstein et la relativité, Contre-exemple : les macroévolutions.

DEUXIÈME PARTIE : Là où l’a priori est illégitime : Le dogme théologique est un a priori non recevable en philosophie, comme l’opinion ou la croyance. Que dire du témoignage ? L’exemple des NDE et la nécessité de vérifier les témoignages de ce genre.

CONCLUSION : Pour juger de la légitimité des a priori, il faut commencer par accepter l’a priori suivant : la confiance en ses sens, fondement de l’expérience, quoiqu’en dise René Descartes.

 

DISSERTATION ─ L'expérience peut-elle démontrer quelque chose ? (Oct 2015, 24 mn).

https://www.youtube.com/watch?v=EvM0dQ6oZ2c

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, un sujet fondamental pour fonder le réalisme. Qu’est-ce que l’expérience ?

ANTITHÈSE : Pour René Descartes, seule le raisonnement valide peut démontrer. Ex : « Je pense donc je suis ». Rien ne nous prouve qu’un malin génie de nous trompe pas depuis toujours.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’expérience peut-elle montrer quelque chose avec certitude, à défaut de le démontrer ? L’expérience peut-elle tromper ? L’exemple du mirage, de l’hallucination et de l’illusion d’optique. Comment l’expérimentation fortifie l’expérience tandis que la démonstration seule démontre.

Le réalisme philosophique ou scientifique ne peut être réduit à la démonstration par le raisonnement, quoiqu’en ait dit Descartes. Voir un microbe au microscope (Pasteur) montre la cause de certaines maladies.

CONCLUSION : L’harmonie entre expérience, expérimentation et démonstration en philosophie.

 

 

1- Philosophie du Travail

DISSERTATION ─ Les œuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ? (Oct 2015, 28 mn).

https://youtu.be/Lcvklx6MiIY

INTRODUCTION : Nous parlons des beaux-arts, pas des arts utilitaires.

PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce qui spécifient les œuvres d’art ? Elles proviennent de l’inspiration d’un homme. Donc, en les comprenant, elles révèlent quelque chose de l’artiste.

DEUXIÈME PARTIE : Parmi les immenses réalités du monde, quand on trouve une œuvre d’art sur une planète, on y trouve leur auteur. L’exemple des Sondes Voyager. Les œuvres d’art sont plus ou moins capables de profondeur selon qu’elles infèrent de l’être humain (physique, psychologique, spirituel, mystique). Quelques exemples.

CONCLUSION : Mais, coupées de leurs auteurs vivants, les œuvres d’art peuvent devenir des lettres mortes. L’exemple des grottes préhistoriques.

 

DISSERTATION ─ Peut-on aimer une œuvre d'art sans la comprendre ? (Oct 2015, 26 mn).

https://youtu.be/sYbKJUTx9b8

INTRODUCTION : Nous parlons des beaux-arts produits de l’homme, pas des arts utilitaires. Il y aura aussi une recherche sur l’univers, à titre de création artistique.

ANTITHÈSE : La problématique de l’art abstrait, volontairement sans signification. Paradoxalement, l’arrivée par ce biais d’un art élitiste, plein d’intellectualisme. La fuite du public. Quelques exemples. L’art à public restreint, boursoufflé d’intellectualisme (l’exemple du sketch des Inconnus).

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’origine de l’art : l’inspiration de l’auteur. Mais l’œuvre en est coupée. Faut-il la retrouver ? Pas nécessairement : Le choc d’une œuvre d’art est d’abord dans un ressenti, pas dans une analyse. L’exemple du matin sur la montagne. Plus l’émotion suscitée est profonde, plus le choc de la beauté est intense. L’intelligence doit y être touché, mais dans un acte de contemplation simple.

TROISIÈME PARTIE : Le cas particulier des maths face à une démonstration et de la science face au réel, pris comme « œuvre d’un Artiste ».

CONCLUSION : Retrouver un art pleinement humain, c’est-à-dire non abstrait de la sensibilité et de l’intelligence profonde.

 

DISSERTATION ─ Le développement technique transforme-t-il les hommes ? (Oct 2015, 31 mn).

https://youtu.be/0FmxNbPLI_s

INTRODUCTION : De quelle transformation parle-t-on ? Transformation de la vie pratique ou transformation de la nature humaine ? Un sujet qui ne peut se contenter du passé. Il doit s’engager dans la prospective.

THÈSE : La guerre 14, le smartphone montrent que le progrès technique n’a fait jusqu’ici que conditionner la nature humaine. Les idéologies n’y sont pas plus arrivées. L’exemple d’Auguste Conte et de la fin des questions sur le sens. L’exemple de Mao et de l’unisexe.

ANTITHESE : La nature humaine sera changée : sur Internet, les annonces apocalyptiques de l’homme au cerveau bionique : théorie du complot avec les puces RFID. Les projets de Google (apprentissage des langues, de la culture et des sciences) ne visent pas pour le moment la nature humaine.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les progrès de la génétique laissent envisager de vrais changements de la nature humaine, impliquant le meilleur et le pire (la prise en main de la liberté, la chimie du cerveau). Une seule chose est à jamais inaccessible : le rêve de la vie éternelle.

CONCLUSION : Retrouver et respecter ce qui est pleinement humain, une personne libre, homme et femme, famille. Attentions aux apprentis sorciers.

 

DISSERTATION ─ Que gagnons-nous à travailler ? (Oct 2015, 27 mn).

https://youtu.be/d-J4xBO-SOE

INTRODUCTION : Le travail, une des dimensions pratiques de l’homme. Il prend le plus de temps dans notre vie.

PREMIÈRE PARTIE : Le travail en lui-même, une dimension qui structure l’homme à condition qu’il reste un travail humain (lien entre projet et œuvre, pas une exclusive application mécanique d’une tâche).

DEUXIÈME PARTIE : La dimension éthique du travail, par le salaire et l’équilibre de vie : la fierté de faire vivre sa famille. C’est une dimension qu’a négligé dramatiquement le marxisme. L’oisiveté est la mère de tous les vices. Est-ce valable de la même façon pour les hommes et pour les femmes ?

TROISIÈME PARTIE : La dimension politique du travail : construire la société.

CONCLUSION : Retrouver un travail pleinement humain, selon toutes ses dimensions pratiques.

 

2- Philosophie éthique

DISSERTATION ─ L’amour est-il un sentiment ? (Oct 2015, 38 mn).

https://youtu.be/UKQ3GnRpaoI

INTRODUCTION : Actuellement, dans la jeunesse, l’amour est identifié à un sentiment. Pourtant, dans le vocabulaire grec, il y avait 4 mots pour signifier l’amour : eros, pathos, philia, Agape.

PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la psychologie à la mode actuellement, autour des deux concepts de « besoin » et de « désir ».

DEUXIÈME PARTIE : Recherche philosophique à partir de l’expérience : les 4 degrés dans l’amour humain. L’exemple de l’amour du couple, de sa naissance et de son devenir au cours d’une vie conjugale fidèle.

CONCLUSION : « Il n’y a pas d’amour. Il n’y a que des actes d’amour ». Le sentiment amoureux n’est, avec l’attirance physique, que l’occasion de la naissance de l’amour.

 

DISSERTATION ─ Raison ou déraison en matière morale (Oct 2015, 35 mn).

https://youtu.be/ckm0CZUVV5A

THÈSE : Jusqu’en 1945, la morale du devoir et du sacrifice insiste partout sur le choix de la raison. Kant formalise cet impératif catégorique de l’intelligence qui commande la volonté. Cette morale va se détruire et se déshonorer (deux guerres mondiales, Renouveau National de Pétain).

ANTITHÈSE : Par réaction, à partir de la libération, une génération exalte la déraison, la spontanéité du désir qui s’affranchit des règles : Sartre et Freud sont exaltés pour la liberté et la déculpabilisation des choix. L’impasse de cette génération vieillissante et sans racines ni finalité ultime.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : C’est toujours l’intelligence qui doit présider à la morale car l’intelligence n’est ni dans l’excès raisonnable ni dans l’excès passionnel. De même, c’est l’intelligence qui unifie les principes généraux et les cas particuliers où la conscience décide.

CONCLUSION : Parfois, le choix de l’intelligence peut paraître déraisonnable ... Un exemple de choix dans l’alpinisme.

 

DISSERTATION ─ La conscience morale n'est-elle que le résultat de l'éducation ? (Oct 2015, 32 mn).

https://youtu.be/d4WD915a_Mc

INTRODUCTION : Ce qu’est la conscience morale, comparaison avec le sentiment de honte des animaux. Problématique : y a-t-il un aspect inné dans la conscience morale ?

THÈSE : Jean-Paul Sartre s’oppose à cela : pour lui, rien n’est inné. L’essence de l’homme va se construire après son existence, en fonction des conséquences des actes.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : La conscience morale s’apprend, il est vrai, par 1° l’éducation ; 2° l’expérience et 3° les peines extérieures, conséquences immanentes des actes mauvais. Mais ce n’est pas tout. La syndérèse, propriété de l’intelligence (Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Ia, q.79). Exemple des souffrances intérieures causées par la syndérèse blessée.

CONCLUSION : Y a-t-il un bien objectif et un mal objectif ?

 

DISSERTATION ─ Exister, est-ce profiter de l'instant présent ? (Nov 2015, 30 mn).

https://youtu.be/Vv5yEQki6mA

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie pratique qui devrait être traduit comme suit : « Vivre heureux, est-ce profiter de l’instant présent ? » Le sujet n’est donc pas en philosophie de l’être.

ANTITHÈSE : Les gens peu accomplis ne vivent pas dans le présent : « Quand je serai grand » ; « Quand j’étais jeune », ou vivent trop dans l’étourdissement d’un présent perpétuel et agité.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Le bonheur est une juste relation à son passé, son présent et son futur. Jean Piajet et les trois sentiments du moi.

 

Passé

Présent

futur

Bien-être

Valorisé

autonomie

Sécurité

Mal-être

culpabilité

aliénation

angoisse

Comment ne pas obtenir ces trois sentiments : en mettant sa finalité dans la gloire, le plaisir et l’argent. Comment l’obtenir d’après Aristote : des racines familiales pour son passé, l’amitié pour son présent, et une certaine sagesse pour son futur.

CONCLUSION ET OUVERTURE : La structuration du bonheur dans la religion chrétienne : passé enraciné dans la foi des anciens, présent dans la charité, futur dans l’espérance.

 

 

3- Philosophie politique

DISSERTATION ─ L’état du bon sauvage a-t-il existé ? (Oct 2015, 41 mn).

https://youtu.be/QxloidCIcGE

INTRODUCTION : Un mythe posé par Jean-Jacques Rousseau et gardé en France par les premiers communistes en vue de mettre en accusation l’argent, le capitalisme.

PREMIÈRE PARTIE : Qu’en dit la paléontologie et l’étude des tribus primitives vivantes ? L’état paléolithique (chasseurs/cueilleurs), l’état néolithique (agriculteur/éleveur débutant), l’état de l’âge du fer (agriculteur/éleveur confirmé). Exemples, dans ces trois états, de civilisations paisibles et de civilisations agressives.

DEUXIÈME PARTIE : La nature humaine est à étudier car c’est la même humanité qui vit tous ces âges. Elle est porteuses de facultés vitales qui, en soumises à telle ou telle circonstance extérieures ou intérieures, peuvent réagir diversement.

CONCLUSION : Si le « bon sauvage » n’a pas existé, doit-on attendre l’utopie (la venue du grand soir, de la réinstauration du paradis sur terre) ?

 

DISSERTATION ─ Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ? (Oct 2015, 44 mn).

https://youtu.be/cT7hxBaeeI4

INTRODUCTION : Un débat très occidental fondé sur une polémique en 2011 : « J’estime que la culture occidentale est supérieure ».

ANTITHÈSE : « C’est une proposition raciste », « toutes les cultures sont dignes et se valent ». L’aspect polémique de cette critique vient du traumatisme occidental sur son histoire. Cet argument suffit-il ?

DÉFINIR LA CULTURE : Les multiples critères qui fondent une culture : les beaux-arts, les sciences, les techniques, le système politique, la morale publique, la philosophie et la religion.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quels sont les critères premiers ? Sont-ce l’éthique (par exemple les droits de l’homme) et la sagesse (Aristote), ou la richesse et la puissance (Alexandre le grand son élève) ?

CONCLUSION : Un dernier critère est à considérer pour juger d’une civilisation : son humilité.

 

DISSERTATION ─ Une société n'est-elle qu'un ensemble d'individus vivant sur un même territoire ? (Oct 2015, 31 mn).

https://youtu.be/Cypy7lWZu_U

INTRODUCTION : Un débat d’actualité face à la crise de migration en Europe en 2015. Le risque de communautarisme sans liens, comme dans l’histoire Balkanique durant l’empire Ottoman.

ANTITHÈSE : Un courant mondialiste. La pensée de Jacques Attali et le mondialisme : l’avenir est à l’individu libre et autonome, asexué et indépendant. La place de la théorie du genre, de la sexualité sans lien avec l’amour ou avec le don de la vie.

DÉFINIR LE LIEN D’UNE SOCIÉTÉ : Le bien commun est la cause d’unification d’une communauté. Qu’est-ce que le bien commun : une histoire, une culture commune, des familles. Le semblable s’unit au semblable. Le fondement du bien commun est-il l’individu ou la famille ?

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Une société fondée sur le seul individu est une société sans racines et sans futur. La souffrance d’un humain sans racines. L’individu sans famille est un navire errant. L’Europe actuelle en est par certains trais l’image. Le roman 1984 de George Orwell.

CONCLUSION : Il est sans doute fatal qu’un jour l’humanité expérimente un tel monde.

 

DISSERTATION ─ L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance de l'histoire ? (Oct 2015, 27 mn).

https://youtu.be/-MyNs8vjTbY

INTRODUCTION : « L’homme qui ne connaît pas l’histoire se condamne à la revivre. » (Monument des martyrs de Lyon).

ANTITHÈSE : Lorsque la connaissance de l’histoire ne guide qu’en apparence, accompagnée d’une idéologie orientée. L’exemple de la démocratie imposée par les armes, de l’immigration toujours une chance.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Quel doit être le vrai guide de la politique : la prudence politique, qui est une vertu de l’intelligence. Elle prend alors conseil de tout : la culture historique et ses leçons ; des principes politiques ; la conscience morale universelle à titre d’éclairage ; la recherche d’une efficacité ; la connaissance des circonstances.

CONCLUSION : L’histoire est une science si fragile qu’elle devient facilement esclave des ambitions politiques du moment.

 

DISSERTATION ─ Faut-il opposer morale et politique ? (Nov 2015,  30 mn).

https://youtu.be/5ByaR3lBGb8

INTRODUCTION : Les hommes politiques au pouvoir et les hommes politiques dans l’opposition : deux positions très différentes.

ANTITHÈSE : La théorie de Machiavel : lorsque la politique est déclarée étrangère à la morale. Pour lui, la politique cherche l’intérêt de la Nation et rien d’autre. Le cas du bombardement de Dresdes.

THÈSE : Lorsque la morale devient le seul critère de la politique. Le cas de Louis XVI. La fin de Kadhafi.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Le rapport entre morale et politique : La recherche d’une efficacité. Mais la fin ne justifie pas tous les moyens. Le cas de la bombe d’Hiroshima.

CONCLUSION : Distinguer mais ne pas séparer complètement morale et politique.

 

DISSERTATION ─ Le plaisir est-il le moteur de l'histoire ? (Nov 2015, 47 mn).

https://youtu.be/lczOwlINToM

INTRODUCTION : La question est en fait : « Le plaisir est-il le moteur de l’homme » puisque c’est l’humanité qui fait l’histoire.

THÈSE : Seul Sigmund Freud analyse le comportement de l’homme en termes de plaisir conscients ou inconscients. La vision Freudienne de l’histoire.

ANTITHÈSE : Karl Marx voit un autre moteur unique : l’argent.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : La complexité de l’homme et ses quatre niveaux pratiques (besoins physiques, désirs psychologiques, choix moraux, sens ultime de la vie). Tout cela influence les guerres, la paix et l’histoire toute entière. Tout cela est évidemment porter par la recherche du bonheur.

CONCLUSION : Le moteur invisible de l’Histoire : L’évolution pour les athées, la Providence pour les religieux.

 

4- Philosophie de la matière

 

 

5- Philosophie du vivant

 

DISSERTATION ─ Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? (Oct 2015, 30 mn).

https://youtu.be/Wnjdtm29eiE

INTRODUCTION : La diversité immense des vivants : bactéries, plantes, animaux, homme. La définition de la science positive par son objet et sa méthode.

PREMIÈRE PARTIE : Le vivant de vie végétative, objet de la science biologique. Car ce degré de vie est chimique et inconscient. La science peut-elle tout dire de lui ? Pas sûr : il y a un mystère dans l’unité des macro-molécules vivantes qui intéresse la philosophie et semble dépasser la science. Ex : la question de l’origine du premier vivant, la question de l’apparition des macro-évolutions massives, la question de la stabilité des vivants.

DEUXIÈME PARTIE : Le vivant de vie sensible (animal) et la conscience sensible : la science est pour le moment parfaitement dépassée par le cerveau. Comparaison du sens avec un écran sensible d’ordinateur. Par contre, la philosophie parle de cette vie sensible et se fait aider des sciences humaines et des statistiques.

TROISIÈME PARTIE : L’homme et sa vie spirituelle : une question qui interroge et dépasse profondément la science et passionne la philosophie réaliste : où est l’ADN et l’organe de l’intelligence et de la volonté humaines ?  Comment Aristote montre que l’esprit dépasse l’organe du cerveau, tout en s’en servant.

CONCLUSION : L’humilité et sens critique concernent aussi la science face à la richesse du réel.

 

DISSERTATION ─ Quelle est la différence entre la philosophie et la psychologie ? (Oct 2015, 40 mn)

https://youtu.be/UBhBlbAN8Bw

INTRODUCTION : Plusieurs sens de ces mots. Nous sommes ici en philosophie réaliste.

PREMIÈRE PARTIE : Définition du réel, puis de la philosophie réaliste à partir de son objet matériel et de sa raison formelle. Les sept grandes parties de la philosophie, dont la philosophie du vivant. Comment le réel est structure en ce qui universel, ce qui est général et ce qui est particulier.

DEUXIÈME PARTIE : La psychologie se structure donc en trois parties : ce qui universel (philosophie du vivant), ce qui est général (psychologie générale) et ce qui est particulier (domaine de la psychologie particulière, des psychanalyses, de la psychiatrie médicale).

CONCLUSION : Mais cette distinction est-elle une réponse à la question posée ? Prouver que l’homme est inséparable de toutes ses dimensions. Il se peut que psychologie = anthropologie = philosophie réaliste.

 

DISSERTATION ─ Existe-t-il une nature humaine ? (Oct 2015, 45 mn).

https://youtu.be/U9ZN5fY8YSE

INTRODUCTION : Définition de la nature : un aspect inné de son être, non choisi, qui s’impose à soi. Par opposition à « culture », domaine de l’acquis.

PREMIÈRE PARTIE : Négation de la nature : Jean-Paul Sartre niait toute autre nature humaine que la liberté de s’inventer. Un de ses disciples aurait voulu prouver la non-validité du principe : « Tout acte humain libre est motivé ultimement par la quête du bonheur » en se suicidant.

DEUXIÈME PARTIE : Recherche de la vérité, par l’observation : 1° Les 4 degrés de la nature humaine, unifiés en une seule personne. Deux degrés physiques, deux degrés spirituels. 2° Aucun de ces degrés n’est neutre. Tous ont une orientation générale innée : Exemples : l’intelligence vers le vrai, la volonté vers le bien (syndérèse), les deux vers la recherche d’un sens ultime à la vie (Sagesse). 3° Mais lorsqu’on entre dans les détails, il est plus difficile de trouver la nature humaine : Exemples : La trahison de sa parole ? La polygamie, monogamie ?

CONCLUSION : La liberté et l’acquis culturel sont deux parties essentielles de la nature humaine. Mais si elles se posent en ennemies déterminées du reste de la nature (l’inné), la nature se vengera. L’écologie humaine totale, encyclique sur l’écologie du pape François (Laudato si, 2015).

 

DISSERTATION ─ Peut-on désirer sans souffrir ? (Oct 2015, 37 mn).

https://youtu.be/JjCaVu9IA1o

INTRODUCTION : Toute la recherche de l’Inde antique est dans cette question.

RÉPONSE HINDOUISTE : La réponse hindouiste et la mort nécessaire du désir. La voie de l’ascèse extrême.

RÉPONSE BOUDDHISTE : La réponse bouddhiste et la voie du juste milieu : un désir modéré et une absence de désir modérée, clef de la disparition des souffrances.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : Les quatre niveaux du désir de l’homme et la nécessité de les connaître et de ne pas les mépriser. Aristote : la vertu est dans le juste milieu. Application au désir de béatitude, qui se transforme en une acceptation du bonheur simple.

CONCLUSION : Voltaire, « Candide » : « Le bonheur est auprès de son arbre. Il faut cultiver son jardin. ».

 

 

6- Philosophie première – Métaphysique

 

DISSERTATION ─ Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? (Oct 2015, 34 mn).

https://youtu.be/EggkeqahohQ

INTRODUCTION : Une question difficile puisqu’elle aborde ce qui est inconnu. Donc, par définition, ce qu’on ne connaît pas ! Trois domaines : 1° Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers ; 2° Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers ; 3° Ce qui ne fait pas partie de notre univers.

PREMIÈRE PARTIE : Ce qui n’est pas connu pour le moment dans notre univers : ex : la nature de la gravitation, le fonctionnement de l’ADN, la théorie unificatrice de la matière ; Le fonctionnement de la vie et du cerveau ; Les méandres de la psychologie humaine ; les intentions du Grand Horloger de l’univers.

DEUXIÈME PARTIE : Ce qui sera à jamais inconnu dans notre univers : l’essence profonde des êtres, depuis l’atome à l’homme ; La totalité des possibles. Tout cela est trop profond pour notre intelligence limitée.

TROISIÈME PARTIE : Ce qui ne fait pas partie de notre univers : Y a-t-il d’autres big bang ailleurs ? Y a-t-il des mondes parallèles ? Y a-t-il une survie après la mort, donc un monde des esprits ?

CONCLUSION : Seule la vision directe de la Cause première de tout, le Créateur, permettrait de tout connaître. C’est ce qu’annoncent les religions monothéistes (chrétienne et musulmane). Cela échappe au domaine de la Philosophie.

 

DISSERTATION ─ Que signifie « être » ? (Oct 2015, 36 mn).

https://youtu.be/oY-UG0NSgFg

INTRODUCTION : Un sujet de métaphysique.

PREMIÈRE PARTIE : « Être » est ce qu’il y a de commun entre un atome, un caillou, un microbe, un homme. Distinction avec « vivre ». Au plan de l’être, on est ou on n’est pas : entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il n’y a pas de différence : ils sont.

DEUXIÈME PARTIE : « Être en acte », être dans sa perfection. A ce niveau, entre le gland et le chêne, entre l’embryon et l’adulte, il y a une différence : l’un est en devenir, l’autre est en perfection.

TROISIÈME PARTIE : La personne humaine, l’être le plus parfait de l’univers visible. Comparaison avec l’être de l’animal. Le problème de la destruction des êtres, y compris la personne humaine.

CONCLUSION : Rien n’empêche que quelque part, dans ce qui est invisible de l’univers, existe un être plus parfait que la personne humaine.

 

7- Sagesse philosophique

 

 

DISSERTATION ─ La philosophie peut-elle parler de la religion ? (Oct 2015, 37 mn).

https://youtu.be/_oGmP-anl5w

INTRODUCTION : Un sujet polémique dans la laïcité française, que l’on confond souvent avec expulsion de ce sujet de la sphère publique.

PREMIÈRE PARTIE : La question de la sagesse, à l’origine de la philosophie (sophia). Elle est une dimension essentielle de l’homme. Elle ne peut échapper à la philosophie qui n’exclut aucune question.

DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il une réponse philosophique à cette question ? L’athéisme, l’agnosticisme et le déisme. Les voies ontologistes vers un créateur (Saint Anselme, Descartes). Les voies par la causalité efficiente (Frère Bogdanov, Oparine, Einstein). La voie par les NDE pour la question de la survie de l’âme.

TROISIÈME PARTIE : La philosophie face aux religions révélées et face aux croyances. Peut-elle en parler ? De l’existence de ces religions, oui. Du contenu de leur croyance est extérieur à son objet : non, sauf à titre d’intérêt culturel.  

CONCLUSION : Attention au rejet de la question religieuse de la philosophie. Cette frustration provoque un retour de bâton violent par des croyances non rationnelles.

 

DISSERTATION ─ Aujourd'hui, les religions et les croyances ont-elles encore un sens face au progrès de la science moderne ? (Oct 2015, 35 mn)

Traiter ce sujet en lien avec les sciences de la vie et de la terre et en lien avec la physique.

https://youtu.be/IQN2MoeEkfc

INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le plan.

PREMIÈRE PARTIE : Le sujet est-il bien posé ? La religion est-elle toujours croyance ou peut-elle être rationnelle ? Les sciences modernes sont-elle le seul moyen d’user de sa raison ?

DEUXIÈME PARTIE : Auguste Conte (1798-1857) a posé cette question

TROISIÈME PARTIE : Réponse à la question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps biologique et la science de son fonctionnement.

Autres auteurs cités : Igor et Grichka Bogdanoff nés en 1949, La Pensée de Dieu, (avec une postface de Luis Gonzalez-Mestres), éditions Grasset, Paris, juin 2012.

Stanley Miller, USA (1930-2007).

Alexandre Ivanovitch Oparine, Russie (1894-1980)

Ludwig Feuerbach (1804-1872), Allemagne, L'Essence du christianisme (das Wesen des Christenthums), Leipzig 1841

 

DISSERTATION ─ Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? (Oct 2015, 40 mn).

https://youtu.be/vdpv9yiV5vE

INTRODUCTION : Poser l’importance du sujet et esquisser le plan : les ravages écologique du désir humain. L’exemple de Tchernobyl.

PREMIÈRE PARTIE : Différence entre le désir animal (qui est clos) et le désir humain (qui est ouvert à cause de la vie spirituelle). Les trois sentiments du désir d’après le psychologue Jean Piajet : Valorisation, autonomie, sécurité. Différence entre bonheur et béatitude.

DEUXIÈME PARTIE : L’éthique et la sagesse, seules capables ensemble d’après Aristote de modérer ce désir de béatitude pour se contenter du désir du bonheur : l’éthique modère et la sagesse fait espérer la béatitude dans l’éternité. La réponse d’Aristote, de Bouddha et de Jésus Christ.

TROISIÈME PARTIE : « Le monde est assez grand pour les besoins de l’homme, mais pas assez pour sa convoitise. »

 

DISSERTATION ─ « La vie oscille, tel un pendule, de la souffrance à l’ennui » – Schopenhauer (Oct 2015, 45 mn).

https://youtu.be/V7zLe_Yrzk8

INTRODUCTION : Nous nous contenterons de regarder la vie des peuples riches (Madame Bovary plutôt que l’homme en famine habitant le Sahel). Les peuples qui vivent dans le luxe matériel sont-ils condamnés à vivre cette citation au plan spirituel ?

PREMIÈRE PARTIE : Est-ce vrai pour tout homme, toute femme ? Non : cela ne concerne pas ceux qui vivent dans le présent (surtout les jeunes), et ceux qui vivent dans l’espoir d’un avenir. Cela concerne ceux qui vivent dans le passé ou dans un présent insensé, sans espoir pour le futur (de plus en plus quand on vieillit). Le roi Salomon et le livre de Qohelet. Le chemin étrange de l’humanisme sans espérance. Le livre de la Sagesse 2.

DEUXIÈME PARTIE : La cause profonde : Les 4 degrés de la vie pratique de l’homme et la famine du 4° degré (mystique) dans nos sociétés riches et matérialistes. Les 4 causes de l’angoisse.

CONCLUSION : Réponse à la question : Prouver que l’homme est bien plus que ce corps.

 

DISSERTATION ─ Est-il absurde de désirer l'impossible ? (Oct 2015, 33 mn).

https://youtu.be/U-7XV6asATA

INTRODUCTION : Le scandale d’une chanson de JJ Goldman : Les enfoirés, « toute la vie ».

PREMIÈRE PARTIE : Le cœur de l’homme porte en lui le désir de l’impossible. Nul ne peut le nier.

ANTITHÈSE : Comment le désir de l’impossible a été source des plus grands malheurs, aussi bien en politique au XX° s. qu’en éthique : Le communisme, le bovarysme.

RECHERCHE DE LA VÉRITÉ : L’utopie des jeunes et le réalisme des vieux doivent marcher ensemble comme deux affectionnées. Le réalisme sans utopie conduit à l’épuisement. L’espoir de l’impossible sans le réalisme des sages conduit au fanatisme. C’est vrai en politique comme dans le couple.

CONCLUSION : L’espérance religieuse, opium du peuple ou nécessité vitale ?

 

8- Critique philosophique

DISSERTATION ─ La philosophie est-elle nécessairement réaliste ? (Oct 2015, 43 mn).

https://youtu.be/yhHpxKxSYKQ

INTRODUCTION : Notre époque a vu se multiplier les philosophies idéalistes, qui mettent l’idée imaginée avant le réel, quitte à essayer de changer le réel.

PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce que le réalisme / Qu'est-ce que l'idéalisme ?

L’idéalisme en philosophie n’est pas nouveau. Sa trace la plus ancienne est dans la politique de Platon et l’invention du communisme.

Mais c’est les XIX° et XX° s. qui ont vu ces idéalismes devenir criminels, car l’homme a voulu les réaliser. Caractéristique de l’idéologie. L’exemple de la théorie du communisme réalisé.

L’exemple de la théorie du genre.

DEUXIÈME PARTIE : A l’origine de la philosophie en Grèce, il n’en fut pas ainsi. La philosophie était réaliste, comme la science positive l’est de nos jours. Que s’est-il passé ? La propension de l’homme à chercher son maître dans les livres ou dans sa propre pensée.

René Descartes plonge la science dans le réalisme et la philosophie dans l’idéalisme.

TROISIÈME PARTIE : Si la philosophie veut survivre, elle doit redevenir réaliste. Aristote : « Platon et la vérité, je les aime tous les deux, mais la vérité plus encore ».

 

DISSERTATION ─ L’empirisme est-il identique au réalisme ? (Oct 2015, 45 mn).

https://youtu.be/4mRJR5hauwY

PREMIÈRE PARTIE : Qu’est-ce que le réalisme ? Lorsque le maître de la pensée est le réel.

Qu'est-ce que l’empirisme ?

Théorie philosophique selon laquelle la connaissance que nous avons des choses dérive de l'expérience.

Méthode reposant exclusivement sur l'expérience, sur les données et excluant les systèmes a priori.

Manière de se comporter en tenant compte surtout des circonstances et sans principes arrêtés ; pragmatisme.

DEUXIÈME PARTIE : L’empirisme dans la vie spéculative : apport et insuffisance.

L’expérience d’Ignace Philippe Semmelweis sur l’accouchement : progrès et insuffisance. Aristote et la théorie de Ptolémée. L’exemple de l’homéopathie : l’effet placébo. L’exemple de la gravitation.

L’empirisme seul ne donne qu’une description, établit des lois mais peut conduire à des erreurs d’interprétation des causes. Les puces entendent par les pattes ? La statistique sur le meilleur niveau culturel de ceux qui mangent de la salade.

TROISIÈME PARTIE : L’empirisme dans la vie pratique (politique et éthique) : apport et insuffisance. La nécessité d’avoir des principes : La fin ne justifie pas tous les moyens.

En éthique, l’exemple de l’adultère. L’exemple de la maman qui tua son bébé.

En politique, l’exemple de la guerre d’Algérie.

CONCLUSION : L’empirisme est, à cause de l’expérience, le point de départ du réalisme mais ne saurait s’identifier à lui. Le réel est bien plus grand que ce qui est accessible aux sens et à l’expérience. Il faut ajouter l’expérimentation qui vérifie en soumettant l’expérience à vérification, le raisonnement qui analyse et critique les causes possible. Il faut aussi en outre être ouvert à un réel invisible.

 

DISSERTATION ─ L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ? (Oct 2015, 31 mn).

https://youtu.be/TmyIeVTUXwY

INTRODUCTION : L’exemple de notre époque : « L’homme qui oublie l’histoire se condamne à la revivre ». Comment est-ce appliqué ?

PREMIÈRE PARTIE : Qu'est-ce la partialité d’un historien ? Jean Sévilla pointe six manières actuelles de falsifier l’histoire : Anachronisme, manichéisme, amnésie sélective, mensonge par omission, hypermnésie, esprit réducteur. Il y en a bien d’autres.

DEUXIÈME PARTIE : Si cette objectivité est nécessaire, est-elle suffisante pour la vérité de l’histoire ? La qualité et la diversité des sources ; la méthode de collecte des sources (petite histoire, grande histoire, élites et peuple) ; L’humilité et le sens critique de l’historien.

CONCLUSION : L’histoire est une discipline fragile. Il suffit de mettre en avant tel évènement à la place de tel autre.

 

DISSERTATION ─ Peut-on accorder une valeur à une croyance que l'on ne partage pas ? (Oct 2015, 38 mn).

https://youtu.be/PPbM-IceNTE

INTRODUCTION : Le statut de la croyance en philosophie réaliste : une opinion. Trois sortes de croyances : l’hypothèse non vérifiée, le témoignage non reproductible et la foi religieuse.

PREMIÈRE PARTIE : L’hypothèse scientifique non vérifiée. Nécessité de lui accorder une valeur et de la vérifier par l’expérimentation, jusqu’à acceptation ou réfutation. Exemple d’Einstein, de l’homéopathie.

DEUXIÈME PARTIE : Le témoignage non reproductible. L’exemple de l’arche de Noé et du monstre du Loch Ness. L’exemple des NDE.

TROISIÈME PARTIE : La foi religieuse. L’exemple du comportement de l’Eglise catholique avec les autres religions (Nostra Aetate). Le baiser du pape Jean-Paul II sur le Coran.

CONCLUSION : L’humilité devant le réel et le sens critique devant sa propre capacité de connaître sont les deux yeux du philosophe.

 

DISSERTATION ─ Le langage trahit-il la pensée ? (Oct 2015, 19 mn).

https://youtu.be/WEeEYlHcz9c

INTRODUCTION : Un sujet de philosophie critique, difficile à traiter de manière réaliste à une époque où certains pensent que ce sont les mots qui font la pensée et la réalité. L’exemple du mot « race », du mot « aveugle »

PREMIÈRE PARTIE : La théorie réaliste de la réalité, de la connaissance, du langage articulé et de l’écrit. Les dégradations successives et fatales d’une étape à l’autre.

DEUXIÈME PARTIE : Y a-t-il des cas où le mot ne trahit pas la pensée ? Oui : dans l’art de la musique du mot, là où il n’y a pas de pensée mais juste un chant du son. Exemple de poésie de ce genre. Exemple : Baudelaire, la chevelure

CONCLUSION : Les deux yeux du hibou, symbole de la philosophie : humilité et sens critique.

 

9- Histoire des philosophies

DISSERTATION ─ Qu’est-ce que la philosophie du soupçon ? (Oct 2015, 57 mn).

https://youtu.be/f_rNAiifSig

INTRODUCTION : Ce que c’est.

PREMIÈRE PARTIE : Histoire de cette pensée. Son origine première : René Descartes initia le soupçon en philosophie en jetant un doute méthodologique sur la capacité des sensations d’atteindre le réel.

Il ouvre une porte. A sa suite, on associe au terme de soupçon trois philosophes en règle générale :

1° Feuerbach a tenté de lever le voile sur les illusions du christianisme. Il est popularisé par Nietzsche qui d’annonce la mort de Dieu et de prédit l’arrivée du Surhomme. Le soupçon de Nietzsche concerne les croyances de l’homme.

2° Marx de son côté, met le soupçon sur le fonctionnement de la société, en dénonçant la domination bourgeoise, aux dépens des classes exploitées et travailleuses. Le soupçon de Marx est social.

3° Huxley montre que l’homme n’est qu’un animal issu des animaux. Freud le théorise et montre que l’homme est en fait mené par son inconscient. Le soupçon de Freud et sa théorie du ça, du moi et du surmoi porte sur la personne humaine et son illusion d’être maître de lui.

A eux trois, ils ont bouleversé le champ social, religieux et métaphysique. Ils partagent donc le même esprit soupçonneux.

DEUXIÈME PARTIE : La mort des philosophies du soupçon grâce au retour du réel : « Apocalypse 12, 16 Mais la terre vint au secours de la Femme ». Les fruits amers et la mort annoncée de cette pensée : l’envie de ne plus exister. Il a fallu plus d’un siècle et l’expérience. Marx tué par la ruine du communisme ; Freud tué par le réalisme de Michel Onfray. Feuerbach tué par la soif de Dieu et le doute sur la capacité du hasard de produire une nature si structurée.

 

DISSERTATION ─ La relation entre philosophie et religion dans la modernité (Nov 2015, 47 mn).

https://youtu.be/gwFNG5t2PLE

INTRODUCTION : Un sujet d’histoire de la philosophie, et non directement de philosophie. Mais il implique une connaissance de la psychologie des peuples.

PREMIÈRE PARTIE : Cause : La libération de la pensée, de la vie, après les guerres de religion. Comment la Renaissance est en même temps l’époque du plus grand sectarisme des chrétiens.

DEUXIÈME PARTIE : Effet en 6 étapes de laïcisation : 1° XVII° s, Le rejet dans les élites libertines de l’esclavage de l’autorité cléricale ; 2° XVIII° s, La volonté de décider soi-même des dogmes (La FM écossaise) ; 3° Le déisme et l’exaltation de sa seule raison pour découvrir un Créateur ; 4° XIX° s, L’athéisme et le rejet de l’esclavage de l’existence d’un Dieu ; 5° XX°s, Les utopies du bonheur et le  rejet de l’esclavage de l’existence d’une nature humaine ; 6° XXI° s. La naissance de l’esclavage d’une vie privée de sens.

CONCLUSION : 7° étape prévisible ? L’homme est un animal religieux : XXI° s, Le retour possible de la paix intérieure que donne l’espérance religieuse ?

 

 

 

 

  Annales 2007 - Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?
 Annales 2005 - La sensibilité aux oeuvres d'art demande-t-elle à être éduquée ?
 Annales 2005 - Être libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ?
 Annales 2008 - L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
 Annales 2008 - Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?

Terminale L

 Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
 Annales 2006 - Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ?
 Annales 2006 - N'avons-nous de devoirs qu'envers autrui ?
 Annales 2005 - Le langage ne sert-il qu'à communiquer ?
 Annales 2005 - Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
 Annales 2008 - La perception peut-elle s'éduquer ?

Terminale SES

 Annales 2006 - Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
 Annales 2006 - Une culture peut-elle être porteuse de valeurs universelles ?
 Annales 2005 - Qu'attendons-nous de la technique ?
 Annales 2007 - Peut-on en finir avec les préjugés ?
 Annales 2008 - Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
 Annales 2009 - Que gagne-t-on à échanger ?

Terminale technologique

 Annales 2006 - L'intérêt de l'histoire, est-ce d'abord de lutter contre l'oubli ?
 Annales 2006 - Quel besoin avons-nous de chercher la vérité ?
 Annales 2005 - Pourquoi voulons-nous être libres ?
 Annales 2005 - Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison à tout prix ?
 Annales 2007 - Peut-on se passer de l'État ?
 Annales 2007 - L'art nous éloigne-t-il de la réalité ?
  Annales 2008 -
 Annales 2009 - Peut-on être sûr d'avoir raison ?
 Annales 2009 - La technique s'oppose-t-elle à la nature ?

La culture

La religion

 La religion conduit-elle l'homme au-delà de lui-même ?
 La religion permet-elle à l'homme d'être heureux ?
 L'homme a-t-il nécessairement besoin de religion ?
 
 

Le langage

 Peut-on parler pour ne rien dire ?
 En quoi le langage est-il nécessaire à l'homme ?
 Les paroles engagent-elles autant que les actes ?
 
 Quiconque n'a pas réfléchi sur le langage n'a pas vraiment commencé à philosopher
 Le langage exprime-t-il notre être ?

Le travail et la technique

 L'homme doit-il travailler pour être humain ?
 Le travail rend-il l'homme heureux ?
 Faut-il séparer la science de la technique ?
 Le travail et la technique sont ils des moyens de civilisations ou de barbarie ?
 L'art nous est-il plus nécessaire que la technique ?
 Qu'est ce qu'un travail social juste ?
 Comment faire de la prévention sans répression ?

L'art

 L'art nous détourne-t-il de la réalité ?
 L'art ne sert-il à rien ?
 L'art ne s'adresse-t-il qu'à la sensibilité ?
 Quelle est la raison d'être des artistes ?
 L'art est-il explicable ?
 L'art nous détourne-t-il du réel ?
 Pour avoir du goût, faut-il être cultivé ?
 L'art est-il une illusion ?
 L'art, est-ce ce qui ne sert à rien ?
 Pensez-vous que la société moderne favorise la création artistique ?
 Quelles sont les règles de l'art ?
 L'art nous est-il plus nécessaire que la technique ?

L'histoire

 Y a-t-il une vérité en histoire ?
 L'histoire nous enseigne-t-elle la relativité de valeurs ?
 L'histoire a-t-elle un sens ?
 L'homme peut-il se libérer de l'histoire ?
 Que nous apprend l'histoire ?
 Qu'est ce qu'un événement ?
 
 Devons-nous mémoire ou oubli ?

La morale

La liberté

 
 Peut-on renoncer à sa liberté ?
 Peut-on apprendre à être libre ?
 Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la liberté ?
 L'expression perdre sa liberté a-t-elle un sens ?
 En quoi peut-on dire que l'homme est libre ?
 Être libre de penser est-ce penser ce que l'on veut ?
 Le doute est-il une entrave à la liberté ?

Le devoir

  La détermination du bien n'est-elle qu'une affaire d'opinion ?
 Peut-on connaître la morale ?
 Est-il immoral de mépriser autrui ?
 Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?
 Puis-je savoir si je suis immoral ?
 Qui est autorisé à me dire tu dois ?
 Devons-nous mémoire ou oubli ?

Le bonheur

 Plaisir et bonheur
 Faites vous
plaisir !

La politique

L'Etat

 L'État peut-il être juste ?
 Sur quoi la légitimité de l'État se fonde-t-elle ?
 L'État vise-t-il le bonheur des individus ?
 Peut-on concevoir une société sans État ?
 L'Etat doit-il reconnaitre des limites à sa puissance ?
 e rôle du gouvernement est-il seulement de garantir la liberté ?

La justice et le droit

 La compétence donne-t-elle des droits ?
 Les lois prennent-elles en compte les croyances des individus ?
 Fonder le droit sur la force ou faire respecter le droit par la force, cela revient-il au même ?
 Le droit se fonde-t-il sur l'intérêt privé ?
 Est-il juste d'appliquer systématiquement la loi ?
 Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la liberté ?
 Sur quoi la justice se fonde-t-elle ?
 La démocratie est-elle la garantie de lois justes ?
 Peut-on dire d'un homme qu'il est juste ?
 Qu'est ce qu'un travail social juste ?
 Comment faire de la prévention sans répression ?
 Vaut-il mieux subir l'injustice ou la commettre ?
 Les peines qu'inflige une société servent-elles une simple vengeance ?
 Hugo Grotius, De jure belli ac pacis

La société

 La paix sociale est-elle souhaitable ?
 Doit-on apprendre à devenir homme ?
 L'homme est-il un animal politique ?
 Une société peut-elle renier sa culture ?
 L'action politique est-elle un travail ?
 L'homme est-il réductible à sa culture ?
 Qui est autorisé à me dire tu dois ?
 'La ville est politique' - commentaire
 La médiation est-elle particulièrement importante dans notre société contemporaine ?
 Y a-t-il des sociétés plus naturelles que d'autres ?
 Hugo Grotius, De jure belli ac pacis

La raison et le réel

La matière et l'esprit

 Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
 Peut-on croire sans savoir ?
 Faut-il opposer la croyance et la raison ?
 L'esprit a-t-il accès aux choses ?
 Vaut-il mieux agir ou penser ?
 Quelle différence peut-on faire entre la matière et le corps ?
 Toute passion est-elle déraisonnable ?
 Que faut-il opposer à la bêtise ?
 Qu'est-ce qui est premier ?
 Le Dieu de Kant est-il si différent du Dieu de la métaphysique traditionnelle ?

La vérité

 Ce qui est flagrant est-il vrai ?
 Les préjugés détournent-ils toujours du vrai ?
 Peut-on se délivrer de ses préjugés ?
 Comment passe-t-on de l'opinion à la connaissance ?
 Peut-on vraiment être convaincu sans être persuadé ?
 Dans quelle mesure la méthode peut elle servir de garant de la vérité ?
 L'objectivité implique-t-elle la neutralité ?
 Suffit-il, pour être philosophe, de rejeter les opinions ?
 N'y a-t-il aucune vérité dans le mensonge ?
 Peut-on dire que les hommes aiment tellement la vérité qu'ils voudraient que ce qu'ils aiment soit vrai ?
 S'en tenir aux faits, est-ce une garantie d'objectivité ?
 Faut-il croire la raison ?
 La science répond elle à un désir de la vérité ?
 Peut-on démontrer n'importe quoi ?

Le vivant

 La nature a-t-elle des droits ?
 La nature fait-elle bien les choses ?
 Peut-on éviter l'anthropomorphisme ?
 Ce qui est naturel a-t-il nécessairement de la valeur ?

L'interprétation

 L'interprétation est-elle nécessaire à l'homme ?

Théorie et expérience

 Peut-on penser contre l'expérience ?
 La science nous apprend-elle ce qu'est le réel ?
 Devons-nous distinguer deux mondes : le monde commun et le monde de la science ?
 L'homme a-t-il raison de se méfier de la science ?
 
 La science fait-elle disparaître les croyances ?
 La philosophie, est-ce des paroles en l'air ?
 À quoi sert la philosophie ?
 La philosophie peut-elle être utile ?
 Qu'est-ce qui est premier ?

Le sujet

Autrui

 Peut-on se fier à l'autorité d'autrui sans tomber dans le préjugé ?
 Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
 Dois-je tenir compte de ce que font les autres pour orienter ma conduite ?
 Autrui est-il mon prochain ?
 L'homme est-il naturellement bienveillant à l'égard d'autrui ?
 Une action désintéressée est-elle possible ?
 Qui est autorisé à me dire tu dois ?

La conscience et l'inconscient

 La conscience fait-elle de l'homme une exception ?
 Que peut-on reprocher à celui qui est inconscient ?
 Avons-nous conscience de notre corps ?
 La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
 La conscience est elle ce qui définit l'homme ?
 L'idée d'inconscient exclut-elle celle de liberté ?
 Un sentiment est-il plus difficile à décrire qu'un objet ?

La perception

 Les apparences sont-elles trompeuses ?
 Un sentiment est-il plus difficile à décrire qu'un objet ?

Le désir

 Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ?
 Le désir suppose-t-il la connaissance préalable de son objet ?
 Est-on fondé à distinguer les bons des mauvais désirs ?
 Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?
 Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
 Supprimer le naturel, est-ce le but de l'éducation ?
 Peut-on concilier raison et désir ?
 Nietzsche, Tout ce qu'on appelle amour

L'existence et le temps

 
 Le temps est-il la limite de l'homme ?
 Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle d'assigner un sens à notre existence ?
 L'homme doit-il se résigner à mourir ?
 Que nous apprend la mort ?
 Exister, est-ce agir ?
 Quel sens la mort donne-t-elle à notre vie ?
 Tout a-t-il une raison d'être ?
 Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ?