Analyse.
1. Il y a, dans la vertu comme dans le vice, succession de peine
et de joie : mais la vertu et les épreuves se couronnent par une joie éternelle.
Racine amère et dure écorce, elles recèlent et produisent des fruits pleins de douceur.
Que cette gymnastique de l'épreuve nous console et nous encourage. La paix
avec tous, la sainteté et surtout la chasteté, sont nos armes
principales dans les épreuves.
2 et 3. L'apostolat est un devoir qui incombe à tous les
chrétiens. On peut (exercer dans la famille, dans le voisinage. C'est un
talent précieux qu'il n'est pas permis d'enfouir. La correction fraternelle est
toujours praticable. Elle ne requiert point l'éloquence, mais seulement la prudence
et la charité, dont elle est la plus belle manifestation.
1. Tous ceux qui boivent une potion amère, n'en ressentent d'abord que l'impression désagréable, et n'en éprouvent que plus tard le bienfait. La vertu et le vice vous font expérimenter aussi cette alternative. L'un vous apporte le. plaisir suivi de l'amertume; l'autre vous étreint d'abord le coeur, et bientôt vous comble de joie. Ce n'est pas que-je trouve cette comparaison bien juste. Autre chose est, en effet, dé passer d'abord par la peine pour arriver au plaisir, ou bien, au contraire, de traverser le plaisir pour finir par la peine. Où est la différence? C'est que, dans un cas, l'attente d'un chagrin qui viendra trop sûrement, diminue le bonheur ; tandis que dans l'autre cas, l'expectative d'une allégresse certaine, enlève beaucoup à la tristesse première de votre âme; à tel point que souvent, au cas du vice, la joie n'arrive jamais; tandis qu'au cas de la vertu, la tristesse jamais ne survient. Cette raison de différence n'est point la seule, il en est une autre encore, et bien grande. Comment? C'est que les durées ne sont point égales dans les deux cas, mais qu'en faveur de la vertu, elles sont bien plus larges et bien plus longues. Oui, les choses spirituelles ont ici un avantage évident.
Saint Paul exploite cette considération pour consoler ses chers disciples. Il fait appel ici au sens commun, auquel personne ne peut résister, à la croyance générale que nul ne peut combattre, puisque dès qu'on énonce un fait universellement avoué, tout le monde s'y range, personne, ne le contredit. Vous êtes affligés, leur dit-il; la raison explique ce fait; l'épreuve doit avoir cet effet; elle doit produire ce premier résultat. Et c'est dans ce sens que l'apôtre déclare que « toute éducation sévère paraît, pour l'heure présente, un sujet de tristesse et non pas de joie ». «Paraît », c'est l'expression justement choisie par l'apôtre ; en effet, l'épreuve n'est pas un sujet de chagrin, seulement elle parait l'être. Et « toute » épreuve en est là; ce n'est pas l'une qui aurait cette apparence, et l'autre qui ne l'aurait point. Non ! mais toute épreuve, qu'elle soit purement naturelle ou qu'elle soit spirituelle, semble faite pour votre affliction et non pas pour votre bonheur. Vous voyez que saint Paul raisonne d'après l'opinion commune. C'est un semblant de peine : donc ce n'est pas une peine vraie. Quelle peine, en effet; pourrait vous réjouir? Aucune, pas plus qu'il plaisir véritable ne produira jamais dans un tueur amertume et tristesse : « C'est plus tard, au contraire, que l'épreuve fait recueillir en paix les fruits de la justice, à ceux qui auront été ainsi exercés ». Les fruits, et non pas seulement le fruit, nous dit-il, pour mieux en montrer la multitude et la moisson. Pour ceux, ajoute-t-il, qui auront été exercés par elle. Qu'est-ce à dire, « exercés? » C'est-à-dire, qui l'auront longtemps subie et supportée avec courage. Comprenez-vous bien la justesse de l'expression? Ainsi l'épreuve et comme une gymnastique qui fortifie l'athlète, (580) le rend invincible dans les luttes, irrésistible dans les guerres. Si tel est l'effet de toute éducation sévère, tel sera le résultat de celle-ci en particulier. On devra donc en attendre bien des avantages, un heureux terme, une paix profonde. Et ne vous étonnez pas, que toute rude qu'elle est, les fruitsen soient pleins de douceur ; c'est ainsi que dans les arbres, l'écorce est à peu près toujours sans qualité, et pleine de rudesse,lors même que les fruits en sont doux. L'apôtre peut invoquer ici les notions les plus communes. Si donc vous êtes en droit d'espérer une telle récolte, pourquoi gémir ? Après avoir supporté les ennuis, pourquoi vous décourager au sein des avantages les plus assurés? Oui, les misères qu'il a fallu souffrir, vous les avez subies; gardez-vous donc d'être ainsi abattus à l'approche de la récompense !
« Relevez donc vos mains languissantes; redressez vos genoux affaiblis ; conduisez vos pas par des voies droites, de peur que quelqu'un chancelant, ne vienne à s'égarer, mais que plutôt il a soit guéri (12, 13) ».
Il les harangue comme les héros d'une course, d'une lutte, d'une bataille. Voyez-vous comme il se plait à les armer, à les réveiller? Marchez droit, leur dit-il ; il parle ici de leurs pensées intimes. Marchez droit, cela veut dire : sans douter jamais de Dieu. Car si l'épreuve vient de son amour, si elle ne commence que dans votre intérêt, si elle s'achève par une fin heureuse, si cette conviction vous est prouvée clairement et par les faits et par les oracles -sacrés, pourquoi seriez-vous découragés? Laissez cet abaissement du coeur à ceux qui désespèrent, à ceux que ne peut fortifier l'espérance même des biens à venir. Marchez droit et ferme, sans plus chanceler, en retrouvant même votre premier aplomb. Courir en chancelant, c'est chercher l'accident et le mal. Voyez-vous comme il est en notre pouvoir d'être guéris?
« Tâchez d'avoir la paix avec tout le monde, et « de vivre dans la sainteté sans laquelle nul ne « verra Dieu (14) ». L'avis qu'il donnait précédemment: « N'abandonnez pas notre assemblée, notre «-réunion » (Hébr. X, 25) ; il l'insinue ici encore. Car dans les épreuves, rien ne facilite notre défaite, notre déroute, comme de nous éparpiller imprudemment. Vous comprenez le pourquoi : ainsi à la guerre, rompez les rangs, et vos ennemis n'auront besoin d'aucun effort; ils vous auront bientôt pris et enchaînés, s'ils vous trouvent séparés les uns des autres, et par là même affaiblis. « Tâchez », dit-il donc; « d'avoir la paix avec tout le monde ». Quoi ? même avec ceux qui se conduisent mal? Oui, et il le répète ailleurs : S'il est possible, autant qu'il est en vous, ayez la paix avec tous les hommes.
De votre côté donc, dit l'apôtre, entretenez la paix, ne blessant jamais la piété fraternelle, mais acceptant de grand coeur et généreusement tous les mauvais traitements. L'arme la plus puissante dans les tentations, c'est la patience. C'est ainsi (581) que Jésus-Christ communiquait la force à ses disciples : « Je vous envoie » , disait-il, « comme des brebis au milieu des loups; soyez donc prudents comme des serpents, et simples comme des colombes ». Eh ! que dites-vous, Seigneur? Nous sommes au milieu des loups, et vous nous commandez d'être comme des brebis, comme des colombes? Bien certainement, répond-il; car le plus star moyen de couvrir de honte celui qui nous fait du mal, c'est de supporter courageusement ses injustes attaques, sans aucune vengeance ou d'action ou de parole. Cette conduite nous rend plus vraiment philosophes et nous gagne une plus grande récompense , en même temps qu'elle édifié nos ennemis. Mais tel ou tel vous a chargé d'outrages! Vous, chargez-le de bienfaits. Voyez combien vous y aurez gagné. Vous aurez éteint et étouffé le mal, gagné pour vous une récompense, couvert de honte votre adversaire, sans éprouver vous-même aucun dommage sérieux.
Tâchez d'avoir avec tout le monde la paix « et la sainteté ». La sainteté., qu'est-ce à dire? Il désigne ici la continence, l'honneur des mariages. S'il en est qui ne soit pas marié, dit-il, qu'il reste chaste ou qu'il prenne une épouse; si tel autre est lié par le mariage, qu'il n'aille pas s'oublier, qu'il use de sa femme seulement : car, ici encore est la sainteté. Comment? Le mariage n'est pas la sainteté elle-même; mais le mariage conserve la sainteté qu'engendre la fidélité même, laquelle ne permet pas qu'on se profane avec les femmes perdues. « Le mariage est honorable » (Héb. XIII, 14), et non pas saint absolument. Le mariage est pur, mais il ne communique pas la sainteté, sauf toutefois qu'il empêche de profaner la sanctification qui vient de la foi. « Sainteté sans laquelle nul ne verra Dieu ». C'est ce qu'il dit. aux Corinthiens: « Ne vous y trompez pas : ni les fornicateurs, ni les adultères, ni les idolâtres, ni les impudiques, ni les pécheurs contre nature , ni les avares , ni les voleurs, ni les ivrognes, ni les détracteurs, ni les ravisseurs, n'hériteront du royaume de Dieu ». (I Cor. VI, 9.) Car comment celui qui a fait de son corps la chair d'une prostituée , pourra-t-il être le corps de Jésus-Christ? (Ibid. VI, 15.)
« Prenant garde que quelqu'un ne manque à la grâce de Dieu, et poussant en haut une racine d'amertume, n'empêche la bonne semence, et ne souille l'âme de plusieurs; qu'il ne se trouve quelque fornicateur ou quelque profane (15, 16 ) ». Voyez-vous comme partout l'apôtre confie à chacun de nous le salut de tous? « Exhortez-vous l'un l'autre tous les jours », avait-il déjà dit, « pendant que dure ce temps que l'Ecriture appelle aujourd'hui ». (Ibid. III, 13.)
2. Ne jetez donc pas tout le fardeau sur vos maîtres spirituels, ni tous vos devoirs sur vos prélats vous pouvez, vous aussi, selon l'apôtre, vous édifier les uns les autres. C'est ce qu'il disait aux Thessaloniciens : « Edifiez-vous toujours les uns les autres, comme déjà vous le faites » ; et ailleurs : « Consolez-vous mutuellement par les paroles que je vous adresse ». (I Thess. V, 11.) Tel est aussi le conseil que nous vous donnons en ce moment. Vous pouvez, mieux que nous-même, vous faire réciproquement un grand bien, si vous le voulez. En effet, c'est entre vous que vous vivez et conversez plus souvent; mieux que nous, vous connaissez mutuellement vos affaires; vous n'ignorez pas vos fautes réciproques; vous avez à un plus haut degré l'un pour l'autre la franchise, l'amitié, la familiarité. Toutes ces circonstances son loin d'être indifférentes dans le rôle d'un maître; elles sont autant d'entrées larges et d'occasions favorables pour instruire; et vous pouvez, plus que nous, reprendre ou encourager. Vous n'avez pas, d'ailleurs, cet avantage seulement : je suis seul, moi, et vous êtes plusieurs; tous et chacun vous pouvez donc être des maîtres spirituels.
C'est pourquoi, je vous en supplie, ne négligez pas d'exploiter cette grâce précieuse. Chacun de vous a une épouse, un ami, un serviteur, un voisin ; qu'il sache lui adresser un reproche, lui ménager un avis. Car n'est-il pas déraisonnable que le plaisir ou le besoin puisse faire organiser des banquets et des festins, et fixer certains jours où l'on devra se réunir et compléter par la mutualité ce qui vous manque individuellement; soit, par exemple, qu'on ait à rendre les honneurs funèbres, soit qu'on doive prendre un repas, soit qu'il faille porter secours au prochain, tandis qu'au contraire on ne fait aucune démarche semblable pour enseigner la vertu? Oui , je le répète et je vous en prie : que personne ne néglige ce devoir, à l'accomplissement duquel Dieu attache une grande récompense.
Pour vous en convaincre, apprenez que le Maître spirituel est bien celui qui a reçu les cinq talents de l'Evangile; mais que le disciple, lui, a reçu un talent aussi. Que le disciple se dise : Je ne suis qu'un disciple, moi; je ne cours aucun danger ; et qu'ayant reçu de Dieu cette mission générale d'instruire le prochain, il la laisse improductive et l'enfouisse; qu'il n'avertisse jamais, qu'il n'use jamais du droit de parler librement, ne reprenant point, ne conseillant point lorsqu'il le pourrait, mais cachant son talent dans la terre ; car un cour qui cache ainsi la grâce de Dieu n'est que terre et cendres viles ; oui, s'il l'enfouit de la sorte ou par paresse, ou par malice, il ne pourra se défendre ni s'excuser devant Dieu en disant : Je n'ai reçu qu'un talent. Tu n'avais qu'un talent, il est vrai ; mais tu devais en rapporter un second, et doubler le premier. Quand bien même tu n'en aurais ainsi gagné qu'un seul , tu étais à couvert de reproche. Ait serviteur qui rapporte deux talents gagnés, le Maître ne demande pas pourquoi il n'en offrait; pas cinq; au contraire, il le déclara digne du même prix que celui qui en avait gagné cinq autres. Pourquoi ? c'est qu'il fit valoir dans la proportion de ce qu'il avait entre les mains, et ne laissa point son dépôt stérile; bien qu'ayant moins reçu que le dépositaire des cinq talents, il ne voulut pas, pour cela, être négligent, et profiter de la différence en moins pour se livrer à l'oisiveté. Ainsi ne devais-tu pas non plus regarder le serviteur qui avait reçu deux talents; ou plutôt, oui, tu devais avoir l'il sur lui; et comme il (582) imita lui-même, n'ayant que deux talents, le serviteur qui en avait cinq à faire valoir, ainsi devais-tu copier la conduite de ce dépositaire des deux talents. Que si l'on condamne au supplice celui qui posséda de l'argent et ne sut point le répandre en aumônes; comment ne serait-il frappé du dernier supplice, celui qui pouvant à l'occasion donner quelque avis utile, s'abstient de le faire ? La première aumône sustente le corps ; l'autre nourrit lâme ; l'une empêche la mort temporelle, l'autre prévient la mort éternelle.
3. Mais, objecterez-vous, je n'ai pas le talent de la parole. Il n'est besoin, ici, ni du talent de la parole, ni d'éloquence. Si vous voyez un ami peu chaste, dites-lui : Ce que vous faites est bien coupable; n'en êtes-vous pas honteux? N'en savez-vous rougir? Oui, c'est bien mal ! Mais ignore-t-il, répliquez-vous, que son action soit coupable ? Non, sans doute, il le sait; mais son penchant l'entraîne. Les malades aussi savent que l'eau froide est pour eux une boisson dangereuse mais ils ont besoin qu'une main charitable les retienne. Celui qui est sous l'empire d'une souffrance, ne peut pas sitôt se suffire dans sa maladie. Pour le soigner, il est besoin de ta santé même; et si ta parole ne peut le contenir, veille sur ses démarches, arrête-le, peut-être retournera-t-il sur ses pas! - Mais que gagnera-t-il à n'agir ainsi qu'à cause de moi, et seulement parce que je l'aurai retenu?- Ne sois point si subtil. En attendant mieux et de toute manière , détourne-le d'une action coupable; qu'il s'habitue à ne point courir au précipice, qu'il soit contenu par tes bons offices ou par tout autre moyen, c'est toujours un gain immense ! Quand tu l'auras habitué, en effet, à ne pas prendre cette route fatale, quand il commencera dès lors à respirer un peu sagement, tu pourras ensuite lui apprendre qu'il faut agir ainsi en vue de Dieu, et non pas en vue de l'homme.
Ne prétends pas corriger tout ensemble et d'un seul coup, ce serait tenter l'impossible; mais procède doucement, petit à petit. Si tu le vois fréquenter les lieux où l'on boit avec excès, les banquets où l'on s'adonne à l'ivresse, ne crains pas de l'y suivre; et, à ton tour, prie-le de te rendre le service d'une salutaire réprimande, en cas qu'il aperçoive en toi-même quelque faiblesse. Car ainsi s'adressera-t-il à lui-même un reproche, en voyant que tu as besoin ainsi d'être repris, et que tu aimes à le secourir non pas comme un redresseur universel de ses torts, non pas comme un docteur infaillible, mais comme un frère et un ami. Dis-lui donc : Je t'ai servi en te rappelant tes propres intérêts; en retour, si tu aperçois en moi quelque défaut, retiens-moi, redresse-moi; si tu me vois colère, si tu me reconnais avare, arrête-moi, tu me comprends, par un avis !
Et voilà l'amitié; et c'est ainsi qu'un frère aidé par son frère, ressemble à une place fortifiée. (Prov. XVIII, 19.) Manger et boire ensemble ne fait pas l'amitié, sinon celle des brigands et des assassins. Mais si nous sommes de vrais amis, si vraiment nous nous portons un mutuel intérêt, rendons-nous réciproquement de tels services, qui nous amèneront à une amitié sérieusement utile, et nous empêcheront de dériver vers l'enfer. Que l'ami réprimandé ne s'affecte point : nous sommes des hommes et nous avons des défauts. Que le moniteur non plus n'avertisse jamais avec une idée d'ironie ou de triomphe, mais en secret, avec douceur et bonté. C'est lui surtout qui a besoin d'une grande douceur, pour bien convaincre qu'il fait une opération charitable. Ne voyez-vous pas avec quelle douceur infinie les médecins procèdent quand il faut brûler et trancher au vif ? Bien plus doit-il agir ainsi, celui qui reprend son prochain : la réprimande fait bondir plus vivement encore que le fer et que le feu. Les médecins s'étudient par-dessus tout à ne pratiquer une incision que le plus doucement possible; ils s'arrêtent quelque peu, ils laissent au malade le temps de respirer. Ainsi doit-on pratiquer la réprimande, pour ne pas révolter ceux qui la reçoivent. Dussions-nous d'ailleurs y gagner des outrages, y recevoir même quelque blessure, ne refusons point de la faire. Les malades qu'on travaille par le fer crient beaucoup et bien fort contre le chirurgien, lequel n'a point souci de leurs clameurs, et ne pense qu'à les sauver. Ainsi devons-nous, pour donner un avis utile, faire tout au monde et tout supporter, en vue de la récompense qui nous est proposée. « Portez », est-il dit, « portez les fardeaux les uns des autres, et ainsi vous accomplirez la loi de Jésus-Christ ». (Galat. VI, 2.) Et c'est ainsi, en effet, que nous réprimandant ou nous supportant les uns les autres, nous pourrons édifier complètement le corps de Jésus-Christ. C'est ainsi que vous allégerez notre labeur pastoral, et que vous nous seconderez en toutes choses et nous donnerez la main; ainsi formerons-nous une vaste association oh tous travailleront pour le salut commun, et chacun toutefois pour son propre salut. Soyons donc fermes et constants à porter le fardeau du prochain, à nous donner de mutuels avis, afin de gagner les biens promis en Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec lequel gloire soit au Père, etc.