ANALYSE. 1 et
2. Conversion de la marchande de pourpre. Démon chassé du corps d'une servante.
Les apôtres battus de verges et mis en prison par les magistrats de Philippes.
2 et 3. Rien de
plus inutile que l'homme oisif. Contre la bonne chère.
1. Voilà encore Paul qui se rapproche des habitudes
juives, à cause des circonstances de temps et de lieu. On ne priait pas seulement dans la
synagogue, mais en dehors; il y avait pour cela comme un rendez-vous, car les usages des
Juifs avaient quelque chose de matériel. « Le jour du Sabbat », car il était probable
que la foule se rassemblerait ce jour-là , « nous nous
assîmes et nous parlâmes aux femelles qui étaient assemblées. Il y en avait une
nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre,
qui servait Dieu. Elle écouta, et le Seigneur lui ouvrit le coeur pour être attentive
aux paroles de Paul ». Tout cela est bien modeste. Il s'agit d'une femme de condition
obscure, comme on le voit par sa profession, mais voyez quelle sagesse elle possède. Ou lui rend d'abord ce témoignage qu'elle craignait Dieu et qu'elle
invita les apôtres. « Après qu'elle eut été baptisée, et sa famille avec elle, elle
nous fit cette prière : « Si vous me croyez fidèle au Seigneur, entrez dans
ma maison et y demeurez; et elle nous y força (15) ». Voyez comment elle les persuade
tous ; remarquez aussi la prudence avec laquelle elle supplie les apôtres, l'humilité de
ses paroles et sa grande sagesse. « Si vous me jugez », dit-elle, « fidèle au
Seigneur». Rien n'est plus puissant pour persuader. Qui ne serait touché de semblables
paroles? Ce n'étaient pas seulement des instances, des supplications, c'était de la
contrainte, puisqu'on ajoute : « Elle nous y força »; c'est-à-dire, par ces paroles.
Voyez quels fruits précoces, et comme elle apprécie l'importance de sa conversion. Vous,
me jugez fidèle, vous l'avez prouvé en me confiant de pareils mystères, car vous ne
l'eussiez pas fait sans avoir confiance en moi. Elle n'osa pas les inviter avant d'avoir
été baptisée , ce qui prouve qu'elle n'aurait pu les
t'engager, avant cela. Pourquoi Paul et ses compagnons hésitaient-ils, refusaient-ils, au
point de se faire contraindre? Pour exciter le zèle de cette femme ou bien pour la raison
que dit le Christ : « Quand vous entrerez dans une ville, informez-vous (174) si
quelqu'un mérite de vous recevoir et demeurez chez lui ». (Luc, X, 8.) Ainsi la
Providence conduisait tout.
« Or, il arriva que, comme nous allions au lieu de la
prière, nous rencontrâmes une servante qui , ayant un esprit
Pythien, apportait un grand gain à ses maîtres , en devinant (76). Elle se mit à nous
suivre, Paul et nous , en criant : Ces hommes sont des
serviteurs du Dieu Très-Haut, qui nous annoncent la voie du salut (17) ». Pourquoi le
démon dit-il de pareilles choses, et pourquoi Paul s'y oppose-t-il ? C'était malignité
d'un côté et prudence de l'autre, car le diable voulait ainsi empêcher les apôtres
d'être dignes de foi. En effet, si Paul avait accepté son témoignage, le démon aurait
trompé les fidèles en se prévalant d'une pareille approbation, car le démon ne les
vante que pour s'établir à leur place et ne s'humilie que pour les perdre. Aussi Paul se
contenta d'abord de ne pas accepter ce témoignage et de le repousser, ne voulant point
prodiguer les miracles : mais comme le démon persévérait plusieurs jours et dévoilait
ses intentions en disant toujours : « Voilà les hommes du Dieu Très-Haut qui nous
annoncent la voie.du salut; il lui commanda de sortir. Paul, ayant peine à le souffrir,
se tourna vers elle et dit à l'esprit : « Je te commande au nom de Jésus-Christ de
sortir de cette fille, et il sortit à l'heure même (18). Mais les maîtres de cette
fille , « voyant qu'ils avaient perdu l'espérance de leur gain , se saisirent de Paul et
de Silas ; et les ayant emmenés dans la place devant ceux qui
commandaient dans la ville (19), ils les présentèrent aux magistrats, en leur disant :
Ces hommes troublent toute notre ville, car ce sont des Juifs (20) qui veulent établir
une manière de vivre qu'il ne nous est point permis de recevoir ni de suivre, à nous qui
sommes Romains (21) ». Ainsi l'argent cause du mal partout. O cruauté des païens ! Ils
voulaient que cette servante restât possédée , afin de leur
rapporter de l'argent. « Ils se saisirent de Paul et de Silas , et ils disaient: Ces hommes troublent toute notre
ville ». Que faisaient-ils pour cela ? Pourquoi ne pas les avoir arrêtés plus tôt? «
Car ce sont des Juifs », tant ce nom avait une mauvaise réputation. « Ils veulent
établir une manière de vivre qu'il ne nous est point permis de recevoir ni de suivre, à
nous qui sommes Romains ». Ils en font un crime de lèse-majesté. « La foule se jeta
sur eux (22). » O folie ! Ils n'examinent point, ils ne réfléchissent pas; tandis
qu'après un pareil miracle, on aurait dû se prosterner devant les apôtres et les
regarder comme des bienfaiteurs et des sauveurs. Si vous voulez des richesses
, pourquoi ne pas vous empresser de recueillir ces immenses trésors? N'est-il pas
plus beau de pouvoir chasser les démons que de leur obéir? Voilà des miracles, mais
l'amour de l'argent l'emporta.
« Les magistrats
firent déchirer leurs habits et commandèrent qu'ils fussent battus de verges; et, après
qu'on leur en eut donné plusieurs coups, ils les mirent en prison et ordonnèrent au
geôlier de les garder sûrement (23) ». Ainsi, c'était Paul qui avait tout fait, les
miracles et la prédication; cependant Silas partagea ses
dangers. Pourquoi dit-on que Paul « eut peine à souffrir ces paroles? » C'est à cause
de la malice du démon, dont il dit ailleurs : « Nous n'ignorons point ses pensées. »
(II Cor. II, 11.) Pourquoi les habitants ne disent-ils pas : Ils ont chassé un démon,
ils ont été impies envers Dieu? Pourquoi font-ils de cela un crime de lèse-majesté? c'est qu'autrement ils se seraient avoués vaincus. C'est ainsi que
l'on disait à propos du Christ: « Nous n'avons d'autre roi que César ». (Jean, XIX,
15.) « Quiconque se prétend roi est l'ennemi de César. (Ibid. 12.) Ici ils les mirent
en prison », tant était grande leur fureur. « Le geôlier ayant reçu cet ordre, les
mit dans un cachot et leur serra les pieds dans des ceps (24) ». Observez qu'il les met
dans un cachot, et cela est encore providentiel. Comme il allait se produire un grand
miracle, tout se passa en dehors de la ville, dans l'en. droit
le plus convenable, et à l'abri de toute tentative et de tout danger. Remarquez combien
l'historien s'attache à tout indiquer. Comme on était dans le calme, on faisait d'autant
plus d'attention à ce qui se disait. car Philippes n'était
pas une grande cité. Nous-mêmes , apprenons par là à ne
rougir de personne. Pierre demeure chez un corroyeur, Paul chez une marchande de pourpre;
est-ce là de l'orgueil ? Prions donc Dieu pour qu'il ouvre notre coeur : du reste, Dieu
ouvre tous les coeurs qui s'y prêtent; mais on en voit qui s'y refusent. Mais revenons à
ce qui précède. « C'était une femme marchande de (175) pourpre, à qui Dieu ouvrit le
coeur pour qu'elle « fût attentive aux paroles de Paul ». Ouvrir le coeur regardait Dieu , l'attention dépendait de cette femme; ainsi, c'était une
couvre à la fois divine et humaine. « Après avoir été baptisée, elle pria en disant
: Si vous m'avez jugée ». Vous le voyez, elle est baptisée et elle reçoit les apôtres
en leur faisant cette supplication, plus instante que celle d'Abraham. Elle ne donne pas
d'autre gage que celui de son salut. Elle ne dit pas : si vous m'avez jugée une femme
d'une condition supérieure et pieuse, mais quoi? « Fidèle au Seigneur ». Je le serai
de même pour vous, si vous n'hésitez pas à me suivre. Elle ne dit point : chez moi;
mais : « Restez dans ma maison », pour montrer qu'elle agissait ainsi de tout son coeur,
tant sa foi était grande !
Mais, dites-moi, quel était ce démon? C'était le dieu
Pythien; on l'appelle ainsi parce qu'on était en Grèce. Vous voyez donc qu'Apollon
était un démon; il cherchait à tenter les apôtres pour les exciter au mal : voilà
pourquoi il faisait parler la servante.
2. O monstre de perversité ! puisque
tu sais qu'ils annoncent la voie du salut, pourquoi ne sors-tu pas de toi-même? Ce que
voulait Simon, quand il disait : « Accordez-moi que celui à qui j'imposerai les mains
reçoive le Saint-Esprit » (Act.
VIII, 19) ; le démon le fait également ici : comme il voyait que l'on accueillait les
apôtres, il dissimule, espérant qu'ils le laisseront dans ce corps s'il les célèbre
lui-même. Mais si, quand il s'agit d'un homme, « la louange n'est pas. agréable dans la bouche d'un pécheur » (Eccli.
XV, 9) , elle l'est encore bien moins de la part du démon. Si
le Christ n'a pas besoin d'un témoignage humain , pas même de
celui de Jean , il réclame encore moins celui du démon. La prédication ne vient pas des
hommes , mais du Saint-Esprit.
Plusieurs habitants poussaient des clameurs insolentes, espérant troubler les apôtres
par leurs cris, et disaient : « Ce sont des hommes qui troublent notre ville ». Que
dites-vous? N'êtes-vous pas esclaves du démon? pourquoi ne
l'écoutez-vous plus maintenant? Il dit lui-même que « ce sont là les serviteurs du
Dieu Très-Haut » ; et vous dites : «Ils troublent notre ville ». Le démon dit
«Ils annoncent la route du salut », et vous dites : « Ils nous enseignent une manière
de vivre que nous ne devons pas suivre ». Vous
voyez qu'ils n'écoutent même plus le démon et qu'ils ne
songent qu'à une chose: l'amour de l'argent. « Ils les menèrent dans la place, devant
ceux qui commandaient la ville, et le « peuple se jeta sur eux ». Observez que les
apôtres ne répondent rien et ne se défendent pas: ce qui les rend encore plus
admirables. Car il est écrit : « Quand je suis faible, c'est alors que je suis puissant:
ma grâce te suffit, car ma force se montre tout entière dans la faiblesse ». (II Cor.
XII, 10 et 9.) Ainsi leur douceur leur méritait une nouvelle admiration. Plus leur prison
était étroite, plus le miracle fut éclatant. Sans doute les magistrats voulaient
éviter une sédition. Pour contenter là foule furieuse, ils firent immédiatement
frapper les apôtres; s'ils les firent mettre en prison et garder soigneusement, c'était
pour les juger ensuite. « On leur serra les pieds « avec des ceps », qui remplaçaient
les cordes. Que de larmes ne devons-nous pas verser sur ce qui se passe aujourd'hui !
Voilà ce qu'ils souffraient patiemment, tandis que nous vivons dans le luxe et au milieu
des fêtes, et dans les théâtres. Aussi arrivons-nous à notre ruine et à notre perte,
tout en cherchant partout le plaisir, lorsque nous craignons d'être insultés pour le
Christ ou même de défendre sa cause. Rappelons-nous souvent, je vous en conjure , leurs souffrances et leur constance, leur calme et leur
courage. Voilà ce qu'ils supportaient pour accomplir l'oeuvre de Dieu. Ils ne disaient
pas : Pourquoi Dieu ne nous secourt-il pas quand nous annonçons sa parole ? Mais ces
épreuves même leur étaient utiles, et, même quand ils n'étaient pas secourus, ils en
sortaient plus fermes, plus forts et plus audacieux. « La tribulation donne la patience
». (Rom. V, 4.)
Ne recherchons donc pas une vie molle et, dissolue. Nous
venons de voir que les apôtres recueillaient un double avantage, parce qu'ils se
fortifiaient et que leur récompense en devenait plus grande; de même, une manière de
vivre opposée a un double inconvénient, parce qu'elle amollit sans cesse et parce
qu'elle ne promet aucune récompense, mais plutôt une punition. Rien de plus inutile que
l'homme qui passe tout son temps dans le luxe et la dissolution. Celui qui n'a pas été
éprouvé est réprouvé, non-seulement pour les luttes
spirituelles, mais pour toutes les autres. La paresse n'est bonne à rien, et l'amour du
plaisir ne
(176) réussit même pas à le procurer, car il n'en résulte que le
dégoût. Il n'y a pas tant d'agréments dans la gourmandise et la volupté; tout cela
passe et disparaît. Gardons-nous de les rechercher. Si nous examinons quel est le plus
heureux, de l'homme qui travaille et se fatigue, ou de celui qui vit dans le luxe et
l'oisiveté, nous trouverons que c'est encore le premier. Le second a un corps énervé et
lymphatique, ses sens eux-mêmes, loin d'être sains et intacts, restent languissants et
émoussés; dans un pareil état, on n'a même pas le plaisir de la santé. Lequel faut-il
préférer pour un cheval? L'oisiveté ou l'exercice? Pour un navire? de
pourrir au port, ou de voguer dans la mer ? Pour l'eau ? de
rester stagnante ou de s'écouler? Pour le fer? le repos ou le
mouvement? Ne voit-on pas que d'une façon il brille et ressemble à l'argent, tandis que
de l'autre il est rongé par la rouille, hors d'usage et perd quelque chose de sa
substance? Voilà ce qui arrive à une âme oisive, la rouille l'envahit et lui ôte son
éclat ainsi que toutes ses autres qualités. Par quel procédé peut-on enlever cette
rouille? En l'aiguisant au moyen des fatigues; ce sont elles qui rendent à l'âme sa
puissance et son activité. Comment, dites-moi, si elle restait émoussée, inerte comme
du plomb, pourrait-elle arracher les vices et blesser le démon? A qui peut plaire l'homme
qui nourrit son obésité et se fait traîner comme un phoque?
3. Je ne vous parle pas de ceux dont c'est la conformation
naturelle, mais de ceux qui se sont rendus tels que je le dis par leur gourmandise, tandis
que la nature les avait destinés à être dispos. Le soleil s'est levé
, il a répandu partout ses rayons éclatants, il a éveillé chaque homme pour
l'envoyer à ses travaux; le laboureur a saisi son hoyau, le forgeron son marteau, tous
les ouvriers manient les instruments de leur profession ; la femme a repris sa quenouille
ou sa toile; mais le paresseux, bien avant dans la matinée, se lève comme un porc pour
remplir son ventre, et ne songe qu'à bien dîner. Car, même parmi les animaux, les seuls
qui ne se réveillent qu'après le jour et pour se repaître, sont ceux qui ne sont bons
qu'à être mangés eux-mêmes; tandis due les bêtes de somme et celles qui rendent
quelque service, ont aussi leur travail, même la nuit. Il sort de table quand le soleil
éclaire déjà toute la place, et il se lève en se détirant comme un porc engraissé,
après avoir passé la meilleure partie du jour dans l'ombre. Il reste longtemps assis,
accablé sous le poids de l'ivresse; c'est là sa principale occupation. Puis il se fait
parer et va promener sa honte, n'ayant plus rien de l'homme et ne montrant qu'une brute
sous forme humaine, Ses yeux sont chassieux, sa bouche sent le vin, sa pauvre âme semble
elle-même abattue par une indigestion, il traîne une masse de chair comme un.éléphant.
Puis il. s'assied près d'autres personnes, mais sa
conversation et ses actions sont telles, qu'il, vaudrait mieux pour lui dormir qu'être
éveillé. Une mauvaise nouvelle le trouve plus faible qu'une jeune fille; une bonne, plus
vain qu'un enfant; il bâille à chaque instant. Il a tout à craindre de toutes les
attaques, sinon de la part des hommes, au moins de celle des passions; un pareil homme est
facilement entraîné par la colère, la volupté, la jalousie, par tout enfin. Chacun le
flatte, le caresse, amollit encore son âme; aussi son état devient-il pire de jour en
jour. S'il se présente une difficulté d'affaires, il n'est plus que cendre et que
poussière, et ses habits de soie ne lui servent à rien. Ce n'est pas sans raison que
nous vous parlons ainsi, mais pour vous empêcher de vivre oisifs et inutiles. L'oisiveté
et les plaisirs sont inutiles dans toutes professions et ne servent qu'à la vanité et à
la mollesse. Comment un pareil homme ne serait-il point condamné par tout le monde,
domestiques, amis et parents? Qui est-ce qui n'a pas le droit de dire : C'est un fardeau
de la terre, c'est un être inutile au monde? Non-seulement il
est inutile, mais il se fait tort à lui-même, il fait son malheur et celui des autres.
On se demande ce qu'il y a de plus doux que le repos? Voilà à quoi aboutit
ce que l'on cherche tant, l'inaction et l'oisiveté. Qu'y a-t-il de plus déplaisant qu'un
homme qui n'a rien à faire, de plus gênant, de plus malheureux? Ne vaudrait-il pas mieux
être chargé de chaînes, que de s'asseoir dans la place pour bâiller et regarder les
passants ? L'âme est destinée par sa nature à une activité continuelle; elle ne
souffre pas le repos. Dieu a fait tout être vivant pour agir; sa nature particulière
détermine son genre d'action, mais sa nature générale lui interdit le repos. Ne prenons
pas exemple sur les malades, mais consultons l'expérience. Rien de plus pénible que la
nonchalance, que l'inaction; aussi Dieu nous (177) a imposé la nécessité du travail. Le
repos prolongé nuit à tout ce qui existe et à notre corps lui-même. Si l'il est
inactif, de même que la bouche, l'estomac ou toute -autre partie du corps, celui-ci est
bientôt réduit à l'extrémité, mais cela est surtout vrai pour l'âme. Du reste, ce
n'est pas seulement l'oisiveté qui est nuisible, mais aussi toute occupation mal choisie.
Les dents souffrent si elles ne broyent rien, mais elles
s'émoussent si elles cherchent à broyer ce qui est trop dur. De même l'âme
s'affaiblit, soit qu'elle reste inactive, soit qu'elle se livre à des occupations qui ne
lui conviennent pas. Nous devons donc fuir ces deux écueils : l'oisiveté et les
actions plus nuisibles que l'oisiveté. Quelles sont-elles ? Celles qui inspirent
l'avarice; la colère, la calomnie, les disputes, le meurtre, la jalousie et tous les
autres vices. Voilà ce que nous ne devons pas faire, tandis que nous devons rechercher de
toute notre force les actions inspirées par les vertus, afin d'obtenir les biens qui nous
sont promis, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, auquel, ainsi qu'au Père et au Saint-Esprit,
gloire, puissance et honneur, maintenant et à jamais, et dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.